Petits bavardages

ELLA, elle l’a

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Elle l’a quoi ?

Ce je ne sais quoi…

Mais encore ?

La dentelle coton, tiens !

Attention innovation !

Aujourd’hui, je vous amène faire la connaissance d’une enseigne femme qui se lance sur le secteur de la lingerie féminine depuis moins d’un an. Après le vêtement, l’accessoire, la maroquinerie, Maison 123 (dire Maison Cent Vingt-Trois ou M123) investit ce secteur que sa grande soeur Etam connaît bien.

Voici donc une collaboration dont nous sommes fiers car il y a quelques années, et toujours ‘petit poucet’ que nous sommes, nous ne pensions pas un jour collaborer avec une enseigne française de plus de 300 points de vente, sur un produit aussi pointu et responsable.

Maison 123 nous a donc confié la création d’une dentelle ultra fine italienne contenant 45% de polyamide recyclé et 43% de coton organique.

Un produit estampillé We Care : une ambition portée par des équipes impliquées autour d’une lingerie éthique, durable et de qualité, faite pour durer.

Challenge accepted avec la gamme ELLA et son design exclusif pour la marque, 2 formes de soutien-gorge (corbeille et ampliforme) et 3 formes de bas (shorty, culotte et tanga).

Notre partenaire italien SIVA a travaillé sur le dessin et sur la mise au point de la composition des fibres constituant cette dentelle pendant des mois, et ça a commencé en plein premier confinement en 2020, à distance.

 

 

 

C’est vous dire si :

1- nous allions tous de l’avant alors que tout était à l’arrêt, pour garder enthousiasme et espoir en l’avenir,

2- il en faut du temps pour réussir à sortir un produit abouti et engagé !

Bref, voici quelques images du projet ELLA devenu réalité presque deux ans après avoir été imaginé dans les cerveaux des équipes de style.

Que tous ceux qui s’y sont impliqués en soient ici remerciés !

Et si vous souhaitez en savoir plus sur les produits labellisés We Care, un engagement de la marque à faire en sorte que 80% de ses collections deviennent eco-responsables, traçables, innovants, et circuit court, dans les 3 prochaines années, c’est par ici :

1- ligne coton/polyamide recyclé ELLA

2- tout sur les produits We Care !

 

Merci pour vos commentaires et partages. Toujours une joie d’avoir des retours. Et si vous voyez cette ligne dentelle en magasins M123, faîtes moi signe !

Et comme l’innovation, c’est notre dada, on prépare des nouveautés à vous montrer dans les mois à venir…

 

#lingeriecoton #dentellecoton #cotonorganique #M123 #wecare #lingerieecoresponsable #ecofashion #forabetterworld #myjob

De retour au monde

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New Year new start !
Voilà 3 ans que je n’ai rien écrit, hormis des mails de boulot et à l’occasion quelques notes dans mon téléphone.
Mon dernier passage dans ce blog remonte à … trèèèèès loin !

Flashback.

En juin 2018, j’écrivais « on fait du mieux qu’on peut ». J’essayais de conjurer le mauvais sort en ne le gardant pas pour moi. Partager avec d’autres un événement qui nous bouscule permet de l’exposer au grand jour, mettre de la lumière dessus et parfois la lumière soigne. Warning warning ! les lignes qui suivent ne sont pas drôlissimes mais persévérez et vous serez récompensés !

Les semaines ont passé et j’ai bien vu que, cette fois, la lumière ne guérirait pas. J’ai bien compris que la cata allait arriver, même si rétrospectivement je ne voulais pas m’y résoudre. Une forme de déni de façade, mais dans le fond… on sait qu’on va boire la tasse.

En juillet 2018, à pédaler à contre sens pour résister, je me perdais à faire, faire et encore faire. N’importe quoi mais faire quelque chose. J’essayais de sauver les meubles en m’immergeant dans d’innombrables tâches et podcasts à écouter pour rédiger un bel article bien développé, en mode mine de rien.

Puis, pour la rentrée de septembre 2018, je suis revenue avec « go small, parce que nos journées n’ont que 24h »  et surtout parce que je savais bien que le blog n’allait plus être une priorité dans les mois à venir et qu’il me serait difficile de venir papoter par ici avec légèreté. J’avais besoin de dire, à ma manière, que la rentrée démarrait trop vite, que tout m’échappait et que vraiment, il était temps de R.A.L.E.N.T.I.R.

Evidemment, quoi d’autre que cette glissade trop rapide vers la fin cherchais-je surtout à faire ralentir ? Ça n’est pas arrivé. Ça n’a pas ralenti. Malgré tous mes efforts, mes prières, ma présence à ses côtés et mon absence du boulot et du blog, le 1er novembre 2018, pardon de revenir sur cet épisode, mon papa est parti. Et mon corps tout entier s’est arrêté là, sidéré par ce départ précipité, explosé en menus morceaux.

On peut dire que j’ai soigné mon empreinte carbone depuis 3 ans !

La pollution invisible que représente les réseaux sociaux et en particulier les vidéos mises en ligne est juste dingue. Difficile d’avoir des chiffres exacts, ne me les demandez pas, les chiffres ne sont pas mes copains. J’ai lu qu’on parle de 1% des émissions mondiales, je ne sais même pas ce que ça veut dire ! Pourtant, je sais que ce n’est pas terrible. Alors, il est au moins une satisfaction que je peux retirer de cette sobriété numérique, j’ai beaucoup moins pollué. C’est déjà ça !

 

Nous voilà en janvier 2022

…et je récupère depuis quelques mois peu à peu l’énergie d’être de retour au monde. Pour autant, je me suis demandée si ça valait encore la peine d’écrire ici, si cette parenthèse numérique était bien nécessaire, si ça ne me replongera pas trop en arrière de repartir là où j’ai tout laissé en plan. Les blogs ne sont-ils pas morts en 2018 eux aussi ? Tout bouge si vite, 3 ans c’est une éternité. Je procrastinais, peur de ne plus savoir, de ne plus en être capable, d’être dépassée, et pour dire quoi ?

Et puis ce matin, déclic.

J’ai ouvert mes mails, je venais de recevoir la newsletter de ONE MINUTE PROJECT , intitulée « si vous ne savez pas vers où aller cette année ».

Et vous savez quoi ?

Ça m’a parlé.

Le titre, le contenu, les liens, tout m’a parlé.

Je me suis demandée à quand remontait la dernière newsletter ONE MINUTE que j’ai reçue parce que dans mon esprit, il me semblait bien que ça remontait à un certain temps.

Recherche rapide dans ma boite mails : 30 janvier 2019 !

Que s’est-il passé ??? Il semble que ONE MINUTE PROJECT soit passé dans la même faille temporelle que moi, en se donnant 3 ans de lenteur et d’absence !

Des moments en creux, des livres de cuisine et de crusine épluchés, des heures d’écoute de podcasts bourdonnant dans mes oreilles, des soirées de lectures à m’user les yeux, des moments de méditation divins, des exercices de cohérence cardiaque tranquillisants, des séances de yoga doux, fort, vital, des stages d’initiation à la naturopathie, à l’intuition, des rencontres initiatiques de sorcières modernes , j’ai fait tout cela lentement pendant tout ce temps. Et ça n’est pas rien.

 

Tout fait sens un jour

Sans en avoir la certitude au départ, tout fait sens un jour et finit par constituer un socle solide cohérent, alors qu’on ne savait pas où on allait. Un jour arrive sans prévenir l’envie de remettre de la respiration, d’ouvrir grand les fenêtres, et de laisser la lumière entrer.

Le jour se lève, pourquoi maintenant, vient toujours un maintenant, une étincelle, une phrase, une newsletter, et l’énergie d’avant est de retour.

Alors, voilà, The Chatterbox Club sort de son hibernation et je me remets à la table d’écriture, moi aussi ! Je vais devoir assumer de re-polluer un peu l’espace numérique, mais me garde bien de ne poster aucune vidéo ni d’ouvrir une chaine YouTube. 

Et malgré tous ces changements et bousculades liés à un certain Covid (pardon, je ne parviens pas à le mettre au féminin, pour moi c’est UN virus donc LE Covid), qui a ralenti le monde en supplément de mon propre ralentissement, j’observe que … la vie est la même ! 

 

2022 sera-t-elle meilleure que 2021,

et dans mon cas que 2020, 2019 et 2018 aussi ?

Qui sait ça ? Tout peut être tellement positif avec un autre regard.

Telle une assiette ébréchée et soulignée d’or* pour rafistoler ses blessures, la cicatrice est encore bien visible mais l’esprit du Kintsugi* aura sans doute réussi en me rendre à nouveau utile au monde.

Les leçons de la vie.

Tomber 7 fois, se relever 8.

Back to reality ? Le chat s’est laissé aller sur les rideaux du salon qui trainent trop par terre parce que j’ai eu la flemme de faire des ourlets. Merci la vie de me rappeler que tu restes la même !

Je vous laisse, j’ai du travail 😉

 

Une belle, belle, belle année 2022 à vous et,

quoi que vous ayez traversé ses dernières années, je vous souhaite de réussir à assembler les pièces du puzzle de votre vie !!!

 

 

  • en photo, assiette Kintsugi – Seletti

https://www.seletti.it/eu/catalog/product/view/id/2658/s/kintsugi-br-soup-plate-2658/

  • en lecture, Kintsugi – L’art de la résilience – de Céline Santini, aux éditions FIRST

https://esprit-kintsugi.com/extraits-du-livre-kintsugi/

  • lien vers la newsletter ONE MINUTE PROJECT

https://oneminuteproject.com/one-minute-ideas/si-vous-ne-savez-pas-vers-ou-aller-cette-annee

 

 

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GO SMALL

1000 1000 The Chatterbox Club
go small

3 juillet. Dernier post : découverte du paysage podcastique masculin en France. Aucune apparition par ici depuis.
Et pourquoi ? parce que sans le savoir, j’appliquais déjà les préceptes du GO SMALL.

Les vacances derrière soi, aucun de nous n’a envie de perdre trop rapidement le bénéfice du repos, du lâcher-prise, du sable sur les pieds, des traces de bretelles sur les épaules, du bonheur de ne rien faire et d’avoir toute la journée pour le faire.
Pas le coeur de zapper ces images des beaux jours qui sont venues se graver à notre rétine.

Et pourtant, depuis le 27 août que je suis rentrée de vacances, la réalité terre à terre m’a déjà rattrapée.
Une seule solution pour m’en sortir : GO SMALL.

Je sais bien que la tendance est au ralentissement, parler de slow life, et de tout ce que nous pouvons faire de manière le plus slow possible. Sauf que voilà, entre ce qu’on voudrait faire et la vraie vie, il y a comme un delta.

La volonté de faire les choses de manière slow ne tient, en tout cas en ce qui me concerne, pas très longtemps après le retour estival. Et elle s’accompagne souvent de cette stupide culpabilité de ne pas être à 100% sur tous les fronts, si possible en même temps (vous avez dit wonder woman ?).

Les voilà les obligations pro, les agendas, les enfants, les activités, les réunions parents-profs, le transport, les courses, ne pas oublier le contrôle technique ni la consultation chez le dentiste, sans parler de la pile de papiers qui s’est accumulée pendant l’été (et qu’on a pris soin de ne surtout pas toucher), bref la charge mentale nous revient au galop.

Alors, plutôt que de faire slow, s’attaquer simplement à une chose à la fois, selon le concept de GO SMALL, ça m’a semblé déjà un bon principe pour se remettre sur les rails de la manière la plus zen possible.

Mais c’est quoi au juste le GO SMALL ?

  1. cela consiste d’abord à ignorer toutes les choses que je pourrais faire pour me concentrer sur les choses que je dois faire
  2. ensuite, c’est évaluer l’importance de ces choses, reconnaître qu’elles ne se valent pas toutes, les hiérarchiser et donner la priorité à celles qui comptent le plus
  3. ne pas voir trop grand pour ne pas être interrompu.e
  4. faire une chose à la fois, même si a l’air ennuyeux. La satisfaction est réelle de pouvoir passer à la tâche suivante, une fois la première terminée, l’esprit libéré (et la to-do list rayée).
  5. rester concentré.e, en ayant pris soin de bien cerner le temps imparti et la dose d’énergie à déployer.
  6. enfin, s’accorder un temps de divagation, d’évasion (revenir sur les images mentales de nos vacances toutes proches) une fois la tâche effectuée. Il paraît que notre bonheur se mesure davantage à notre capacité à nous évader qu’au travail réellement accompli.

Ces conseils semblent tellement simples, dits comme ça. Mais ça ne l’est pas !

Dans THE ONE THING : THE SURPRISINGLY SIMPLE TRUTH BEHIND EXTRAORDINARY RESULTS, Gary Keller pose justement les bases de réflexion pour obtenir des résultats extraordinaires dans autant de domaines de nos vies que la famille, le travail, la spiritualité, … en suivant le principe de GO SMALL.
Un redoutable défi pour la rentrée de septembre !

Des tentations, des distractions, ou des coupures nous obligent parfois à faire les choses par intermittence. Alors, refuser, autant que possible, qu’une nouvelle tâche vienne interrompre ou supplanter la précédente avant que celle-ci ne soit achevée, devient un véritable challenge.

Faire les choses davantage en pleine conscience, une par une, de manière concentrée, et en évitant les perturbations extérieures, peut sembler très inadapté à nos vies bousculées et trépidantes.
Mais, puisque nos journées ne font que 24H, Gary Keller nous garantit que ceux qui en font le plus par jour, sont ceux qui appliquent ces 6 CONSEILS ÉLÉMENTAIRES.

S’y employer serait la clef pour être plus heureux.se et plus productif.ve.

Et vous, comment se passe votre rentrée ? pas trop débordé.e ?
ça vous tente le GO SMALL pour se replonger dans notre quotidien en douceur et tâcher d’en maîtriser le rythme ?

Rendez-moi visite sur InstaGram ou FaceBook, commentez, partagez, et mettons tout cela en application via quelques #GOSMALLSTORIES…

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On fait du mieux qu’on peut

1000 1000 The Chatterbox Club

Hier j’ai consacré mon après-midi à mieux me connaître, à mieux me comprendre.
Une amie m’avait donné les coordonnées d’une sophrologue, une magicienne selon elle.
Je pensais y passer une heure, faire un pas vers le lâcher-prise et la relaxation.

J’en ai passé trois, j’avais beaucoup de questions et du lourd à déposer. Je voulais découvrir des outils dont je pourrais me servir ensuite, en toutes circonstances. Que quelqu’un m’explique quoi faire lors de tel ou tel ressenti pour aller mieux.

J’arrive et je lui dis que je vais bien. Normal.
Je me présente, j’explique pourquoi je suis là, vaguement, parce que je ne le sais pas vraiment moi-même. J’ai simplement suivi une intuition, celle de prendre ce rdv lorsque mon amie m’a expliqué à quel point ces séances lui étaient bénéfiques.
Elle présente son parcours et explique sa pratique. Elle me demande ce qui me bloque en ce moment.
L’émotion m’assaille et ma gorge se noue au point qu’aucun mot ne peut sortir. Et mes yeux se mouillent.

D’une tonalité plus basse, plus lente et moins enjouée qu’à mon arrivée, je lui demande simplement : « est-ce que j’ai le droit d’être mal ? et de ne pas me sentir coupable pour ça ? ».

Autour de moi, des amies.s seules.s, divorcées.s, parents solo, en petite santé, ou en panne de job, et parfois même en cumul de mandats, j’en ai pléthore.
Alors moi, en couple, travailleuse autonome, mère de deux filles en pleine vitalité et qui réussissent leur parcours d’études, propriétaire d’une maison avec jardin, crédit terminé sur ma Fiat 500 sièges cuir, qui suis-je pour me plaindre ou pour trouver les choses difficiles ?
En ai-je le droit ? N’est ce pas un peu obscène ou ridicule de ma part ?

Ma vérité actuelle, ma grande épreuve, je lui explique et mes yeux rougissent. Mon nez aussi. Je fais une OPA sur la boîte de mouchoirs. Je fais face à cette situation que chacun et chacune peut rencontrer dans sa vie, pourtant de ne pas me sentir seule à vivre ça, ça ne m’apaise pas.
Depuis plusieurs mois, mon papa (j’ai conscience de la dimension infantile à écrire «mon papa» plutôt que «mon père» mais je l’assume au vu des circonstances) a des soucis de santé, sévères. Une maladie auto-immune, découverte récemment et assez fulgurante, qui lui plaque les genoux au sol. Il se bat de toutes ses forces, et tente de rester dans le train des montagnes russes.
Force G au max.
G pour gravité.

Quand tout allait bien, on appelait sans régularité, une fois de temps en temps pour donner ou prendre des nouvelles. Dès qu’on se met à appeler tous les deux jours, à demander comment ça va, à s’inquiéter des nuits passées, c’est que ça va déjà moins bien.
On a peur que ça s’arrête, trop vite, peur qu’on n’ait pas vécu ce qu’on avait à vivre, pas assez partagé, on n’est pas prêt à affronter le pire, on ne veut pas s’y préparer.

Vendredi dernier, je lui ai envoyé le MMS de ma tête avec des lunettes.
À peine reçue sur son smartphone, il m’appelle pour me complimenter sur ma nouvelle coupe de cheveux.
On rit, je lui dis « ce ne sont pas les veuch’ mais les lunettes la nouveauté ».
– « Des lunettes en bois, made in France … la soutenance à venir pour la grande … un passage en S pour la cavalière … un nouveau projet … un weekend entre amis … et toi, tu récupères comment de ta 5ème chimio ? »
– « Elle m’a mis un genou à terre, à la prochaine j’aurai les deux, après ça ira mieux ».

La sophrologue me ramène à des sentiments positifs.
On ne sait pas pourquoi la vie nous place sur certains chemins. Ni lui ne sait pourquoi la vie le fait passer par cette épreuve, ni moi non plus. Mais la vie est généreuse, toujours. Garder cette conviction permet de se dire que quoi qu’on vive, on apprend, au moins à traverser, à grandir, à comprendre.

Culpabiliser d’aller mieux que d’autres, culpabiliser de ne pas pouvoir aider plus que cela, culpabiliser de chialer au lieu d’être forte, cela ne sert à rien, qu’à s’auto-saboter. Ce n’est pas cela que la vie cherche à nous apprendre.
Rester dans la vie, dans le mouvement, dire je t’aime, vivre ce qu’il y a à vivre, conscientiser, respirer un grand coup (voire plusieurs), graver sa mémoire. C’est cela que la vie cherche à nous enseigner.

Plongée dans un état semi-conscient, je n’écoute que sa voix, je me sens partir en arrière, des fourmis envahissent mes doigts, mes mains, mes bras, mes épaules, mon cou, mes joues, ma tête, toute entière. Une vive chaleur de l’intérieur s’empare de moi.

« Visualisez un objet, un objet qui vous fait du bien », me dit la voix.
M’est apparu mon nouveau sac à main – où se cache la futilité, même dans l’inconscient ^^ -. Un magnifique sac en cuir végétal tressé tout mou, informe et beigeasse, qui a l’air d’avoir déjà vécu 72 ans. Il est posé sur le fauteuil du salon comme un camembert coulant, il est installé là, bien chez lui ! ».

Je me suis demandée, après avoir écrit cette page, si j’avais le droit de la publier sur mon blog. Si ce n’était pas indécent, si je n’allais pas me sentir coupable pour ça. Mais comme l’a dit Edouard Baer lors de la cérémonie d’ouverture du dernier Festival de Cannes : « Personne ne sait quoi faire, on fait du mieux qu’on peut, on avance, on trace sa route, on n’attend l’autorisation de personne ».

Ses mots, je les ai détournés de leur sujet, puisqu’ils concernaient en réalité la Créativité, celle dont on fait preuve pour réaliser sa vie. Si vous n’avez pas encore assisté à ce plaidoyer, prenez les 6 prochaines minutes pour le faire. Ça laisse sans voix !

Ma tristesse contenue est presque partie, je l’ai laissée là sur le tapis de la sophrologue.
Comme une petite fille qui a découvert un nouvel outil, celui de respirer, j’ouvre les yeux sur la vie, même si elle n’est pas toujours jolie. Finie, la culpabilité. J’ai l’impression de naître à moi-même aujourd’hui.


Image : Canal+

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Où trouver le bonheur ?

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Attention billet sérieux.

Si vous avez déjà trouvé le bonheur, merci de passer votre chemin et laissez la place aux autres ! 🙂

J’ai été invitée il y a quelques jours à découvrir l’activité d’Alexandra, diplômée en art-thérapie*.

Pour ne pas effrayer celles et ceux qui y verraient une mission psy, elle préfère se décrire comme une «dynamisatrice».

Personnellement, ce mot ne m’évoque rien, et je préfère certainement les qualificatifs plus concrets. Mais vous voyez l’idée… avec douceur et sagesse, elle promet pourtant de tout dynamiser !
D’ailleurs, la Société Innovaboost qu’elle a créée porte en son nom la garantie de la propulsion. Alexandra assure qu’avec elle, on va se dynamuser !

Je me suis donc penchée sur ce qu’est l’art-thérapie afin de comprendre pourquoi et comment on peut avoir besoin de l’utiliser et à qui cela s’adresse.
Ça m’a parlé parce que cela fait appel à la libération de l’énergie créatrice de chacun d’entre nous, sans barrière et sans contrôle.

L’art-thérapie est une méthode visant à utiliser le potentiel d’expression artistique et la créativité d’une personne à des fins […] de développement personnel. Définition Wikipedia, qui vaut ce qu’elle vaut, mais au moins c’est simple, clair et concis.

Enfant, ado, adulte, en situation de stress, de problèmes relationnels, de pertes de repères, de manque de confiance en soi, ou tout autre situation d’auto-dévalorisation, l’art-thérapie permet de gravir une à une les marches libératrices de l’épanouissement personnel grâce à la créativité, celle qu’on ne croit même pas posséder, pourtant existante mais bien enfouie au fond de nous.

La compétence d’Alexandra pourrait toucher tous ceux, en souffrance, qui n’ont pas trouvé le bonheur, mais elle vise surtout les personnes qui le cherchent au travail. Parce que LE BONHEUR AU TRAVAIL est au coeur de toutes les préoccupations professionnelles du moment, dans les petites comme les grandes entreprises.
On le sait, le bonheur, qu’il soit au travail ou à la maison, ça se cultive et ça s’entretient ! Oui, mais comment ?

J’ai donc continué mes réflexions, lancée sur la piste du bonheur.

Les propos de Malene Rydahl, Danoise vivant à Paris, écrivain et conférencière, m’ont interpelée.
Après «Heureux comme un Danois» (et pas «Heureux qui comme Ulysse», elle aurait été moins crédible), elle récidive avec «Le bonheur sans illusions», publié en fin d’année dernière chez Flammarion*.
Sans blague ! Les Danois seraient le peuple le plus heureux sur notre planète !
En tant que Danoise, cela fait d’elle une experte en la matière, j’imagine.

Si vous avez 4mn pour l’écouter, elle parle français dans cette vidéo .

En résumé, la solidarité, l’empathie et le dialogue (des valeurs plus féminines si on en croit Malene) sont une partie de la solution au bonheur.
Des valeurs qu’il est facile d’appliquer à soi-même et à l’entreprise.
« Faites ce que vous dîtes et dîtes ce que vous faîtes. Et si vous ne le faites pas finalement, dîtes le aussi ! ».
Mais ce qui fait le sentiment d’enthousiasme généralisé des Danois, c’est en tout premier lieu la CONFIANCE. En soi, en les autres, en la Société. Viennent ensuite la liberté, et la responsabilité individuelle de donner du sens à ce qu’ils font personnellement et professionnellement.
Très tôt, on leur apprend à se demander quel est le sens de leur vie, pourquoi ils sont là, quelle est leur contribution à ce monde.

Alors, si la créativité que cherche à faire émerger Alexandra, au sein de ces groupes d’adultes qu’elle guide, nous permet de nous poser en même temps ces questions intimes mais essentielles, et d’y répondre enfin, alors oui, elle nous met sur la voie. Pour apprécier la vie dans toute sa beauté et sa complexité sans se perdre dans les illusions du bonheur, ainsi que le clame Malene.

Gandhi disait : « soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ». Voilà une bonne base de départ pour atteindre le bonheur, non ?


Références :


*je précise que je n’ai pas été rémunérée par Innovaboost ni par Flammarion, pour rédiger ce billet. Je me suis rendue à l’atelier d’Alexandra par curiosité, parce que je parle souvent de créativité par ici et sur mes réseaux sociaux (Instagram et Facebook), et parce que le sujet rejoint ma lecture actuelle « Libérez votre créativité » de Julia Cameron, que je peine pourtant à terminer depuis des semaines !

Credit photos : Mavelle Paris – Innovaboost – The Chatterbox Club

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l'heure du bilan article petits bavardages the chatterbox club

L’heure du bilan ?

1000 1000 The Chatterbox Club

l'heure du bilan article petits bavardages the chatterbox club

Parfois se retourner sur ce qu’on a fait a du bon.

Je n’ai pas choisi les vacances de fin d’année pour consacrer du temps à cela.

Pas non plus opté pour les bonnes résolutions de début d’année, car comme je vous l’avais exposé en tout début d’année 2018 ici, j’étais plutôt disposée à un peu de bienveillance à mon propre égard et ne voulais pas me mettre la pression habituelle du starting-block de janvier, relativement vite abandonnée dès février… Bref, j’ai laissé l’envie de tri venir à moi sans la bousculer. Je sais d’expérience que la fin de l’hiver et l’arrivée fertile du printemps est propice à ce genre d’impulsion.

Et qui dit faire du tri, dit forcément revenir sur son passé. Tri dans l’ordinateur, tri dans les photos, tri dans les papiers aussi, plusieurs heures à me replonger dans ces mois écoulés.

Loin d’être inutile ou douloureux, c’est surtout l’occasion de faire un bilan, d’y trouver une forme de ressource bénéfique afin de mettre en évidence des visions intérieures, prendre conscience du chemin parcouru, discerner les futures actions et fourbir ses armes concernant les mesures à prendre pour l’avenir.

2017 a vu la naissance de The Chatterbox Club, un blog personnel d’inspirations variées mais surtout de créations, textiles en particulier, que j’affectionne et que je trouve infinies. Je suis ravie d’avoir sauté ce pas.

Il y a tellement de sujets, de personnalités et d’axes pour aborder les défis que traverse le milieu textile actuellement. La création dans ce secteur, et en particulier dans la lingerie féminine, est une source inépuisable d’émerveillement. C’est à la fois un métier d’expertise, de tradition et de savoir-faire patrimonial, mais c’est aussi un secteur en pleine (R)évolution à plusieurs niveaux, depuis la création, l’industrialisation et la distribution, devant répondre à de nouveaux enjeux en terme économique, humain et environnemental, et même de communication.

Je garde, lorsque le temps me le permet, mes antennes bien dressées pour saisir toutes ces nouveautés et venir en parler par ici.

En 2017, alimenter ce blog m’a amenée à faire des découvertes, lier de nouvelles amitiés, signer de nouveaux contrats également dans des secteurs auxquels je ne m’étais pas préparée. J’ai boosté ma créativité et nourri ma curiosité. J’ai tant appris, ce qui représente pour moi la chose la plus importante à entretenir tout au long de sa vie, que les jours ont filé à la vitesse de la lumière. Mais j’ai aimé ça !

30 articles, des artistes inspirants, la mise en lumière de créations de vêtements, sous-vêtements et autres objets en-veux-tu-en-voilà, des nouveautés textiles, 1 petit tour par Prague, des expos, 1 Best Nine, 450 photos, 170 Mo de mémoire sur mon ordinateur. Et je ne vous parle pas des heures derrière mon écran ! J’ai pris rendez-vous avec mon ophtalmo pour une révision des compteurs suite aux 2920 heures d’exposition à la lumière bleue.

Malgré toute la technologie que j’ai récemment fait entrer dans ma vie et surtout dans mon iphone, le carnet de notes et le planning papier font de la résistance. Mon calendrier se remplit un peu trop vite ces derniers mois et je suis heureuse que les jours acceptent enfin de rallonger un peu pour pouvoir en caser davantage, au moins en théorie …

Alors en 2018, je fais le voeu solennel (la main sur le coeur, et crachat par terre -beurk-) de ne pas me laisser emporter par ce rythme effréné, et continuer à mener de front tout ce qui fait mon équilibre, dont ce blog et nos rencontres bimensuelles, maintenant une partie de moi, et je l’espère, de vous aussi.

J’essaierai d’être assidue, je le promets. Promettre d’essayer, c’est déjà pas si mal !

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nuisette soie nocturne simone perele

it’s wine o’clock !

1500 1500 The Chatterbox Club

it s wine o clock

 

Petit jeu de mot rigolo (j’adore le mot rigolo ^^) pour vous annoncer la nouvelle couleur WINE de la lingerie de nuit 100% SOIE que nous avons réalisée pour l’emblématique marque SIMONE PÉRÈLE, encore aujourd’hui une affaire de famille.

Le ton de rouge profond et très sensuel qui a été développé permet d’accorder sa lingerie de nuit en version dentelle incrustée avec le petit jour coquin dans le décolleté (ligne NOCTURNE) à la version épurée et sobre (ligne DREAM).

J’oserais dire que cette lingerie de nuit peut même idéalement se porter de jour, comme nous l’avons vu dans cet article précédent “porter le pyj en journée”.

Nous sommes très fiers de ces produits dont l’élaboration minutieuse est l’oeuvre de Katia Charle, directrice artistique, et son équipe de style, tout en détails raffinés sans être ostentatoires. J’aime !

Pour entrer dans les secrets des créations de Katia (en attendant que je vous livre un joli portrait d’elle dans ce blog), et découvrir son métier de directrice artistique, laissez vous porter par cette interview qu’elle a donnée à un blog canadien lors de la présentation de la dernière collection, de l’autre côté de l’Atlantique.

Ici, elle nous explique qui est la femme Pérèle.

Et puis cette vidéo sur la maison SIMONE PÉRÈLE , pour les curieux.ses qui voudraient entrer dans les coulisses, et rencontrer les petits enfants de Simone, la fondatrice en 1948, maintenant dirigeants depuis 2015.

Cliquez sur les images pour aller les voir de plus près …

En ce qui nous concerne, nous travaillons déjà sur les prototypes des prochains produits de l’année 2019 … et je ne manquerai pas de vous faire un preview dès que j’en aurai l’occasion 😉

Tchin !

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mi ange mi demon image article the chatterbox club

mi-ange mi-démon

500 500 The Chatterbox Club

Mi ange ou mi démon,
Es tu enfer ou paradis ?
Par ces images nous dévoilons…
Deux parures de saison,
L’une vous envoûte, l’autre vous étourdit !

Sur ces deux collections,
Sans indiscrétion,
Nous avons farouchement travaillé.
Captivante ou Immaculée,
Tels sont leurs noms,
Du noir, du blanc, d’autres couleurs aussi vous plairont.

Toute de dentelle ou de broderie,
Laquelle avez vous choisie ?
Mais faut il choisir au fond,
Lorsqu’on est mi ange mi démon ?

#lapoésiedelalingerie #jemesensdhumeurpoète #mavieenrimes

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I’m back !

500 500 The Chatterbox Club

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Un peu de distance avec les réseaux sociaux et l’animation du blog pendant cette courte mais ambitieuse période des fêtes. Voilà ce qui s’est passé.

 

 

Je n’ai pourtant pas fait que manger, boire et danser. J’ai aussi fait du bricolage, trié et rangé, vendu et jeté, appelé quelques amies et parents, fini un projet couture, entamé un projet photo, ramassé quelques végétaux envahissants dans le jardin, avalé une ampoule de vitamine D, avancé dans le pas à pas de Julia Cameron «libérez votre créativité», pris un bon bain chaud avec huiles essentielles et tout le toutim dedans.
Et surtout, surtout, prendre un peu de distance vis à vis de mon ordinateur a été un mal nécessaire pour me ressourcer, même si je confesse avoir gardé le téléphone un peu en main quand même (et ouvert une page Facebook au blog 😉 !

Les fêtes de Noël sont souvent un marathon familial et gastronomique dont on ne ressort pas indemne. La plupart du temps, la reprise début janvier est laborieuse, au moins aussi fatigué à la sortie qu’à l’entrée.

Pour ne pas démarrer 2018 sur les genoux, j’ai opté pour une stratégie différente cette année : zéro contrainte pendant les fêtes, et ensuite, aucune résolution, pas d’objectifs et donc ni pression ni stress.
Je vais continuer sur ma lancée en scandant un inhabituel, mais néanmoins salvateur, «non ! pas de bonnes ré-so-lu-tions en jan-vier !».

Parce qu’après tout, qu’est ce qu’une résolution, même bonne, sinon une chose à laquelle nous devons étymologiquement nous résoudre ? Nous résoudre, mmm… ça veut dire quoi ? Une attitude  à laquelle on n’a pas vraiment envie d’adhérer mais à laquelle il va bien falloir se plier ? On se fait un peu violence quoi ! C’est comme ça qu’on veut démarrer l’année ? Est-ce que ça a des chances d’aboutir positivement en partant de ce principe ? Pas sûr.

Alors, pour démarrer plus sereinement et essayer d’arriver entier au bout de ces 12 mois, soyons lucide et ne démarrons pas janvier par une ou plusieurs frustrations. Nous ne méritons pas ce traitement.

Procédons différemment, et mettons par écrit une chose, une seule, que l’on désire ardemment. On la fait belle, on la décore, et on met cette phrase dans un joli cadre, bien en vue, comme un tableau d’inspiration continuel, une INTENTION.
Puis on laisse le ciel et les choses se mettre en place, tranquillement, en restant attentionnée pour saisir la chance qui va se présenter. Parce qu’elle va se présenter.

Louis Pasteur a dit : «la chance ne sourit qu’à l’esprit préparé».

Alors, pour une année 2018 éblouissante, on se prépare ?

Je propose en guise de carte de voeux mon #bestnine, rétrospective des accomplissements, petits bavardages, belles histoires et bien sûr quelques objets désirables, découverts dans the Chatterbox Club tout au long de cette année 2017.

Vous aurez peut-être à coeur de retrouver Claire ou Solène, par exemple, ou de cliquer sur un article qui vous aurait échappé…
Au fait, vous ai-je dit que les créations de Claire ont été sélectionnées pour les fêtes par le célèbre concept-store parisien MERCI, et que Solène est actuellement à La Havane d’où elle se nourrit des couleurs et des ambiances qu’elle retranscrira dans ses prochaines illustrations ?

Cliquez sur une image de la mosaïque de dessous, il vous ramènera à l’article…

Pour finir cette intro de rentrée et surtout pour bien commencer 2018, si vous avez décidé d’être aussi bienveillant que possible envers vous-mêmes cette année, alors BIENVENUE AU CLUB !

BODY POSITIVE 27 septembre 2017

BODY POSITIVE

27 septembre 2017
PANNE DE VOITURE 21 juin 2017

PANNE DE VOITURE

21 juin 2017
FLAIR IS FRENCH 20 octobre 2017

FLAIR IS FRENCH

20 octobre 2017
JOURNEE OUTSIDE THE BOX 24 juillet 2017

JOURNÉE OUTSIDE THE BOX

24 juillet 2017
CLAIRE COLIN 14 septembre 2017

CLAIRE COLIN

14 septembre 2017
LA FOLIE DES CULOTTES BRODEES 26 juin 2017

LA FOLIE DES CULOTTES BRODÉES

26 juin 2017
FASHION REVOLUTION 28 avril 2017

FASHION REVOLUTION

28 avril 2017
SOLENE DEBIES 14 novembre 2017

SOLÈNE DEBIÈS

14 novembre 2017
L'ETE A BON DOS 31 juillet 2017

L’ÉTÉ A BON DOS

31 juillet 2017

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couple thinkers the chatterbox club

Couple Thinkers

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Vous connaissez la marque de vêtements GANT ?

Je suis sûre que ça vous parle. Au moins de loin.

 

Je vous mets le logo, parfois ça aide !

pub Gant fille

pub Gant garçon

craig megan ferguson couple thinkers piscine

Je vous passe l’analyse des collections parce que ce n’est pas l’objet de ce papotage.

Ce dont je voulais vous parler aujourd’hui c’est de la série YOUTUBE intitulée COUPLE THINKERS, lancée par la marque : un nouveau mode de communication qui a retenu mon attention.

Le concept

Le concept c’est de donner le micro à un couple, Megan & Craig Ferguson.

Lui est un célèbre animateur TV aux U.S. («the late late show with Craig Ferguson»), acteur et humoriste, elle est galeriste (enfin c’est ce que j’ai cru comprendre mais elle est surtout présentée comme la femme de, ce qui me fait bouillir, passons…).

Ils sont beaux, riches, cultivés et pourtant malgré tous ces atouts dans la vie qui pourraient leur permettre de se reposer un peu sur leurs lauriers, ils se posent des questions existentielles !

Persuadés que s’ils se posent ces questions-là, nous, êtres humains ordinaires, nous les posons peut-être également…

Alors, les voilà partis à poser leurs questions aux personnes adhoc, magnat des médias, scientifiques, philosophes, afin d’apporter des réponses au monde ! On les en remercie !

craig megan ferguson couple thinkers stairsLes sujets qui les tracassent (ils ont l’air très tracassés en effet) sont en réalité aussi des questions qui nous titillent (vous pouvez cliquer sur les questions suivantes pour accéder aux films) :

Ne perdons pas de vue le fait que l’objectif de GANT est bien de communiquer, même s’il s’agit d’une communication bien différente des canaux habituels, et in fine, rien d’autre que d’augmenter ses bénéfices.

Pourtant, même si je suis un brin sarcastique, je dois bien avouer que je préfère mille fois apprendre quelque chose au passage plutôt que de recevoir la millième publicité, newsletter, pop up, emails, textos, dont nous sommes abreuvés chaque jour !

Bref, cette campagne c’est de la communication intelligente plutôt que de la publicité affichée. On a clairement changé de siècle !

COUPLE THINKERS EPISODES 1 2 3

COUPLE THINKERS EPISODES 4 5 6

Never stop learning !

Le credo de GANT : «never stop learning», autrement dit «si vous êtes curieux et que vous posez des questions, sachez que la team GANT (ici représentée par M&Mrs Ferguson) s’en pose aussi. On a donc des points communs !».

On ne nous parle plus de la marque, mais de nous.
On ne nous parle plus des produits, mais de valeurs.
On ne nous vend pas de la mode, mais du lifestyle.
On remet de l’humain, du bon sens et de l’intelligence dans du marketing qui était devenu bête et méchant.

extrait episode 1 couple thinkers

Image extraite de l'épisode 1 - Couple Thinkers

Bref, on élève un peu le niveau… ça reste du marketing, mais cette fois, l’approche est suffisamment bien faite pour attirer notre curiosité et nous donner envie de regarder.

Du coup, on passe de cible passive («je reçois 1000 pubs par jour dans ma face») à consommateur actif («mais moi aussi je me pose cette question là, je fais la démarche d’aller voir la vidéo») ! Et en prime on apprend plein de choses au contact de pointures de l’innovation et du futur. Brillant, non ?

Pour l’instant, six épisodes d’environ 30mn chacun ont été mis en ligne.
Peut-être quelques uns à venir encore, si l’expérience rencontre son public et du succès.

Ces derniers temps, je mets mes écouteurs et c’est MON moment juste avant de me coucher, 30mn de question existentielle avec Megan & Craig !

Ne me demandez pas celle que j’ai préférée, j’aime tout, la drôlerie, le ton, l’interaction, le rythme, les sujets, les images, les interviewés autant que les interviewers.
Allez ! la 1, la 5 et la 6 ont quand même ma faveur.

À quand la rencontre avec une Diane Von Fürstenberg, une Chantal Thomass, une Inès de la Fressange pour se demander :

  • à quoi bon faire de la mode puisque c’est un éternel recommencement ?
  • ou encore, qu’est-ce que vous changeriez si vous pouviez remonter le temps ?
  • et pourquoi pas, qu’est ce que le bonheur complet ?

Et vous, ça vous parle ce genre de communication ?
Ou bien ça vous bloque le fait de savoir qu’il y a une marque (et donc un intérêt mercantile) derrière tout ça ?
Quelles seraient VOS questions existentielles ?

Pour en savoir plus : http://fr.gant.com/couplethinkers/

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