Petits bavardages

porte entrée végétation welcome on board

Welcome on board !

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porte entrée végétation welcome on board

 

Welcome on board, c’est l’histoire d’une rencontre peu commune, certaines diront improbable.

Lorsqu’on lit un roman et qu’on apprend qu’il a été «adapté» au cinéma, on se tâte, n’est-ce pas ? Sera-t-il aussi profond, prenant et enveloppant que le livre lui-même ? Dois-je aller le voir ? Auront-ils changé des éléments de l’histoire ? Ne serai-je pas déçue ? Quels en sont les acteurs ? On glâne des avis çà et là. On cherche des extraits sur la toile, pour se donner une idée, se laisser convaincre d’y aller ou être certain de ne pas vouloir rompre le charme que le livre avait opéré sur nous.

Welcome on board c’est une histoire qui commence aussi par écrit. On l’écrit, on la lit, et relit, chaque jour petit à petit. Et le fil se tisse au fur et à mesure des semaines et des mois, entre des “amies” autour d’une envie de photographies. Des mots viennent ponctuer des photos, de plus en plus jolies dans nos galeries, à mesure que les interprètes s’améliorent et affirme leur patte.

Et puis un jour, quelqu’un «adapte» à son tour ce roman écrit, gravé sur écrans et tablettes, et le fait devenir réel sur la pellicule de nos vies. Quelqu’un organise une rencontre… en vrai.

On se tâte, n’est-ce pas ?
À nouveau. Cette rencontre sera-t-elle aussi profonde, prenante et enveloppante que sur écran partagé ? Dois-je y aller ? Vais-je retrouver les éléments de l’histoire ? Ne serai-je pas déçue ? Comment seront les actrices ?

Et là, pas moyen de chercher des extraits sur la toile, pour se donner une idée, se laisser convaincre d’y aller ou être certain de ne pas vouloir rompre le charme que la virtualité avait opéré sur nous.

Welcome on board, c’est un épisode de vie qui gomme les différences d’âge, d’éloignement géographique, ou de métier. Un moment suspendu. Hors du temps. Une bulle virtuelle qui devient réelle et où on ne se pose pas de questions.

C’est ainsi que Paulette, Nicolette, Eliette, Danette, Yvette et Claudette ont ainsi décidé de braver leur destin, de faire tomber les barrières et de se retrouver lors du dernier weekend d’octobre, celui où le dimanche dure 25 heures, pour faire durer le plaisir plus longtemps.

Ce fut une belle trouvaille ! Et oui, quand des amies se revoient après une longue distance, on parle de retrouvailles. Mais lorsqu’on ne se connait pas vraiment, n’est ce pas juste de parler de trouvaille ?

Quand j’ai suis allée à la rencontre d’Yvette à la gare, je savais que je devais chercher une marinière. Il m’a quand même fallu affronter le ridicule et accepter la déception d’aborder deux marinières avant de trouver la bonne ! À la troisième, des bras qui s’agitent, un sourire accroché aux oreilles et un pas engagé ne m’ont plus fait hésiter. Et de une !

Nous sommes arrivées chez Danette qui avait proposé d’accueillir notre trouvaille automnale, en hôte d’exception, préparant notre venue dans les moindres détails.

Paulette était déjà là. Elle est la première que j’ai aperçue et dont je me sois dit «elle n’est pas comme j’imaginais». C’est marrant comme on se fait une idée d’une personne, de ce à quoi elle devrait ressembler quand on ne la connait que par écrit. Pas du tout ce physique, ni cette voix. Et là, ça m’a fait la même retenue que lorsqu’on va voir un film dont on a d’abord dévoré le roman. «Je n’aurais pas choisi cette actrice pour le rôle». Pourtant ça aiguise ma curiosité et même ça m’amuse de la découvrir sous ces nouveaux traits.

Et puis, je rentre dans le film, les échanges fusent, les protagonistes s’entendent à merveille, le roman continue de s’écrire mais autrement, je finis par oublier les traits des visages que je m’étais imaginés. Je ne sais plus vraiment «quelle actrice j’aurais mis là avant.»

On oublie progressivement qui ont avait mis dans la peau de nos complices, l’image s’efface pour laisser la place au vrai visage, à la vraie voix, au vrai tempérament et au vrai rire.

Eliette et Nicolette sont, elles, telles que je les inventais. Exactement les mêmes. Physiquement en tout cas. Parce qu’à bien y réfléchir, Eliette est plus assurée que je ne me figurais.

Le weekend passe comme un charme. À la vitesse de l’éclair, malgré l’heure supplémentaire que l’automne nous accorde. Et chacune rentre chez soi, à la fin, les yeux légèrement humides, le souffle un peu court, mais le coeur rempli de fantastiques images et des saveurs qui nous accompagneront quelques temps encore.

Le lendemain, après une soirée sobre et une nuit réparatrice, je me réveille et je ne sais plus qui j’ai vu. Je me repasse ces beaux moments en mémoire et j’ai subitement un drôle de sentiment. Rêve ou réalité. Ce weekend a-t-il bien existé ? Quand je me replonge dans nos fils d’actualité, mon cerveau s’embrouille entre les têtes que j’avais construites et celles que j’ai vues de mes yeux.

Peut-être que d’autres que nous ont déjà tenté l’expérience de passer du virtuel au réel. Je vous le conseille !

Merci à toutes d’avoir rendu cette trouvaille possible. Il nous appartient d’en faire un jour des retrouvailles.

Claudette.

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Body François Flair is French hamac

Flair is french

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Body François Flair is French hamac

 

Il y a de cela une quinzaine de jours, je vous avais proposé une sélection de bodys qui m’avaient tapé dans l’oeil, dans la rubrique «OBJETS DÉSIRABLES» de ce blog (articles toujours disponibles en magasins ou sur le net).
Si vous voulez y retourner, c’est par ici.

Le body sort des oubliettes

Je dois dire que j’ai d’ailleurs été étonnée de voir le nombre de visites à ce billet et de liens vers lesquels vous êtes allés cliquer pour découvrir ces produits de plus près ! Et je vous en félicite ! Mon article était là pour ça. Sorti définitivement des oubliettes, le body semble être une pièce maîtresse de nos dressings cette année !

Je n’aurais jamais cru que le body aurait autant ému les foules… mais je m’en réjouis d’autant plus qu’il avait quelque peu disparu ces dernières années, plus à la mode, pas très sexy, pas très commode non plus (je veux dire aux wouawoua ^^), voire carrément gênant à l’entre-jambe tellement la fixation a pu parfois être mal goupillée.

C’était sans compter sur l’innovation des matières, l’évolution des techniques, l’imagination des créateurs. Le body a su se renouveler, et tel un phénix, renaître des cendres des années 80 où on le portait échancré, bien moulant, avec épaulettes, et notre jupe boule à facettes. Gloups.
La mode est un éternel recommencement, mais parfois, vaudrait mieux pas !

retro fashion Farrah Fawcett skateboardJe vous parle là d’un temps que bien entendu les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître… et c’est justement pour cela, que sans ces influences disco, mais avec malgré tout un petit air rétro-jeans-Farrah-Fawcett-sur-son-skate, la créatrice Clémence Wurtz a imaginé une toute nouvelle collection de bodys, qui vaut bien le coup pour assortir à nos dernières Cortez, sous la bannière de la marque : FLAIR is french !

Body François Flair is French bleu blanc rouge

Images © Flair is French

Avoir du flair

Pourquoi FLAIR ? parce qu’elle a eu du flair de lancer cette marque ?
Certainement.
Le flair, n’est ce pas aussi l’intuition, le 6ème sens ?
Et en anglais, encore mieux, le flair c’est l’élégance !
Et avec ça, tissu 100% français, fabrication 100% française.
Rien de moins. Rien de plus.

Justement, il ne m’en fallait pas davantage pour craquer et investir dans un FRANÇOIS de la collection SAUVAGE.

La première collection FLAIR est visible sur le tout nouveau site internet de la marque, et pour encore 3 semaines sur la plateforme de financement participatif Ulule.

Si vous voulez aider Clémence à décoller, et offrir ou vous faire offrir pour Noël une jolie pièce, qui tombe bien, créée et fabriquée en France, ne vous privez pas.

Je lance le hashtag #jaiduflair et vous posterai la photo du mien dès que je le recevrai.

Des bises et bon weekend.

 

Images © Flair is French

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sheena liam broderies lingerie

Sheena Liam, artiste hoopart

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sheena liam broderies lingerieJ’ai découvert via www.teenvogue.com les oeuvres d’une jeune femme de 26 ans, Sheena Liam. Elle est modèle dans la sphère mode. Mais pas que.

La sphère, c’est certainement ce qui lui a inspiré l’envie de remplir la rondeur des tambours à broder.

Peut-être que je romance un tantinet ! Encore que. Pour exposer la délicatesse de ses oeuvres, elle a appelé son compte Instagram @times.new.romance . Alors ? J’invente ?

Je suis fan du talent de cette fille.

Des broderies féminines

Les broderies représentent des silhouettes de femmes, qu’on identifie plus facilement comme asiatiques mais qui pourraient être véritablement de toutes nationalités, toutes extrêmement modernes et actuelles.

Sheena travaille ses silhouettes en monochrome, fil noir sur fond naturel.

Le fil noir de jais utilisé rappelle le ton des cheveux des filles asiatiques bien sûr, et la toile brute appuie encore davantage l’authenticité de l’oeuvre et de son auteur.

La poésie du cheveu

Ce qui rend ses broderies si particulières et oniriques, c’est le fait qu’elles sortent du cadre.

La chevelure animée d’une manière toute féminine dans chacune des broderies 2D donne vie aux oeuvres. Il souffle comme un vent de liberté dans ces broderies. Elles prennent alors une autre dimension, celle de la 3D, sous forme de tresses, chignons, ou queues de cheval en relief.

Hoopart et storytelling, que d’anglicismes !

Hoopart traduit par l’art du cerceau. On y est !

La finesse du fil, le raffinement du dessin, ultra précis et graphique, c’est plein de poésie.

Tout à coup, on est happé à l’intérieur du cadre, on se surprend à passer un temps infini sur chaque cercle brodé, on cherche les détails, on s’attarde sur un geste, un mouvement qui nous amène à imaginer un contexte, et peut-être même une histoire. Du bon storytelling en somme…

 

Une délicate artiste à suivre sur son compte Instagram.

Belle découverte si vous ne la connaissez pas encore !

sheena liam broderies noodles

sheena liam broderies braids

sheena liam broderies bun

sheena liam broderies fingers

sheena liam broderies wind

sheen liam broderies thinking

sheena liam broderies tears

sheena liam broderies arch

sheena liam broderies scissors

sheen liam broderies upside down

Images © Sheena Liam

Sheena Liam, hoopart artist

Si vous avez aimé, n’hésitez pas à me le dire. Encore une chose qu’on partagera !

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Dessin France Clara Castagné

1er Septembre

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Dessin France Clara Castagné

 

Cet été, j’étais juste là, au creux de son oreille, et un peu à la naissance de son cou. Et vous, vous étiez où ? Cherchez plus loin votre portrait-destination, c’est beau de parler géographie comme ça.

Staycation

Vous l’aurez sans doute remarqué (vu la foule d’aficionados qui suit mon blog quotidiennement et les notifications de ma galerie instagram ^^) : cette année les vacances ont débuté pour moi le 1er août et se sont prolongées jusqu’au 31 (du même mois, faut pas abuser non plus).

C’était la détente la plus longue de mon existence. Enfin quasi, si j’occulte les 5 ans où je n’ai pas travaillé du tout pour cause d’enfants en bas âge, et qu’on peut résumer à une looooongue journée enfant malade. Mais une fois passé l’âge de 5 ans, une fois qu’ils ont tout attrapé, un jour ça se calme, et là vous avez 1 mois complet de rémission, de totale relaxation dont vous ne profitez d’ailleurs que ponctué d’ inquiétude et culpabilité (les habitudes sont tenaces), avant de trouver que vous vous ennuyez et qu’il faudrait bien se chercher du boulot.

Je conseille à toutes celles qui en sont rendues à ce stade, de songer à prolonger cette période d’un mois supplémentaire (en enlevant les deux ingrédients cités précédemment qui ne servent à rien pour savourer pleinement la recette) avant d’entamer leurs recherches car les très longues vacances, ça ne revient plus assez souvent ensuite !

Bref, cet été m’a donc réservé un genre de mois d’août suspendu au cours duquel j’avais prévu d’enchainer tout un tas de choses pour lesquelles on manque toujours cruellement de temps le reste de l’année (menus travaux, bricolage, jardinage, nouvelles tentatives culinaires, découvertes littéraires, copines, écriture, farniente, papotage avec le voisinage, expos et autres) et où finalement, le temps s’est joué de moi. Comme l’aurait fait mon pire ennemi. Il n’a pas arrêté d’appuyer sur la pédale d’accélérateur, et moi, je n’ai pas réussi à trouver le frein à main !

3/4 de staycation dans les règles (vous connaissez ce nouveau mot qui consiste à rendre sexy des vacances sans bouger de chez soi ?), à ne presque rien faire, comme passés sur le siège passager d’une voiture respectant les limites de vitesse, à regarder les paysages défiler lentement, pendant que les aiguilles de l’horloge, elles, roulent en Ferrari.

Puis 1/4 de côte ouest (de la France, pas des States), à coups de sauts de puce des sables ou de punaise des vignes. Court. Mais bien agréable.

Et au final quoi ? On est le 1er septembre. Non mais septembre !! Vous l’avez vu arriver celui-là ?

Je dois quitter ce siège passager, m’installer au volant et reprendre les commandes.

Voyager dans sa tête

Mais avant cette rentrée en trombe, je voulais partager avec vous un petit voyage que j’ai fait dans ma tête cet été, pendant ces 3/4 de staycation, à travers la découverte du formidable travail de Clara Castagné et de sa boulimique série de dessins réalisés à partir de cartes géographiques. L’Espagne, la Grèce, le Pérou, la Chine, le continent africain, … avec ça, garanti, on voyage de chez soi !

D’abord une vision d’ensemble. Puis, on se perd dans les détails du visage, de la coiffure, du geste, on cherche là où ça coïncide avec la carte. Et enfin, on se perd dans le relief de la carte elle même.

J’adore l’ingéniosité et l’imagination de Clara et ses œuvres sont tellement intemporelles qu’elles peuvent convenir à n’importe quelle déco intérieure. J’imagine très bien ces dessins transférés sur des coussins, des lampes, une nappe, des jolis carnets de voyage. 1000 idées fusent dans ma tête.

Ma préférence va à la femme chinoise. Je me la ferai bien offrir à Noël (c’est pas tout de suite, mais je tends des perches le temps que le message fasse son chemin ^^).

Si vous souhaitez continuer le voyage de votre canapé et découvrir plus encore des oeuvres de Clara, cliquez ici.

Allez voir, c’est beau, il y en a tellement plus, ça a été dur de choisir.

Et, comme je n’ai quand même pas pu m’empêcher de faire un peu de devoirs de vacances (#syndromedelabonneeleve ), j’ai rencontré en prime cet été une personne formidable dont je vous parle lundi. C’est une surprise !

Bonne rentrée, bon 1er septembre à tous et bon weekend (il n’est pas si loin…)

Dessin France Clara Castagné

La France

Dessin Afrique Clara Castagné

L'Afrique

Dessin Mappemonde Clara Castagné

Mappemonde

Dessin Chine Clara Castagné

La Chine

dessin Pérou Clara Castagné

Le Pérou

dessin Grèce Clara Castagné

La Grèce

Dessin Espagne Portugal Clara Castagné

L'Espagne et le Portugal

Dessins Continents Clara Castagné

Les Continents

Femmes du Monde Clara Castagné

Femmes du Monde

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outside the box

Journée outside the box

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outside the box

Hier c’était dimanche. Réveil mou. Envie de rien. J’ai un boulot à finir avant le début des congés, des dizaines d’articles pour le blog commencés mais pas finis, des photos à télécharger suite aux 3 expos que j’ai faites la semaine dernière. Mais non, rien de rien. Envie de rien.

Je vais commencer par nous chercher des vacances !

Oui, je sais bien, on a dit cette année pas de vacances coûteuses, restriction de budget, études de grande chérie, on veut refaire la chambre d’amis et puis y’a le jardin à aménager, ça va nous occuper.

Sauf que là, non. J’ai la tête qui dit non. La météo est avec moi, les gouttes ruissellent sur les vitres, les arbres dansent dehors, les chiens n’aboient même pas. Ce temps m’encourage à me planter là, affalée dans le canapé, l’ordi cloué sur les genoux, et à passer ma journée à chercher où aller en août.

Google est mon meilleur ami aujourd’hui. Je ne sais pas ce que je cherche. Ni vraiment où. Je cherche un hasard heureux.

Et là, je repense à ce concept de SERENDIPITÉ, ou l’art de découvrir ce que l’on ne cherche pas. Alors disons, pour me donner un maximum de chances, que je ne cherche pas du tout ! Disons que je navigue sur le web. Aujourd’hui, je m’autorise à me perdre dans la toile, à laisser filer mon temps, à m’ouvrir à la surprise, me rendre perméable à l’inattendu.

Une image, un mot, un lien, et me voilà à l’autre bout de la France, en haut d’une montagne, dans un jardin luxuriant, sous une yourte. Mes poils se raidissent de la fraicheur de cette piscine naturelle. Mes pieds ressentent ce sable chaud qui glissent entre chaque orteil. C’est bon les vacances, le voyage, l’ailleurs.

Je découvre les aventures de ces trois Princes de Serendip (Sri Lanka en persan) qui partent à la découverte du monde, multiplient les découvertes par accident ou déduction et reçoivent des récompenses qu’ils ne cherchaient pas.

On prétend que la sérendipité implique une part de chance que nous ne pouvons contrôler, mais certains scientifiques expliquent qu’il n’en est rien. Pas de hasard. Il suffit de se mettre en état de disponibilité intérieure, rester aux aguets pour se laisser émerveiller.

Je pense aussi à ce que disait Winston Churchill : «La chance n’existe pas; ce que vous appelez chance, c’est l’attention aux détails», ou encore Albert Einstein qui ne se trouvait pas de talents particuliers : «je suis juste passionnément curieux».

Et ces 3 Princes orientaux… ils ont bien été guidés par leur curiosité eux aussi.

De délectations littéraires en imagerie vacancière, mes pérégrinations internet et ma curiosité m’amènent tout droit à l’Epicerie de Venat.

C’est un ancien commerce de village réhabilité en maison d’hôtes, mais laissée dans son jus. Le rideau de fils plastiques multicolores à la porte d’entrée, une pièce commune conviviale avec le vieux babyfoot, des objets déco insolites et authentiques çà et là, et Monique, décrite comme une personne hors du commun. Bref, un lieu original et harmonieux, un bain d’enfance dans lequel on a envie de se plonger sans retenue et gagner quelques années du même coup.

l'Epicerie de Venat

Je lis dans les yeux sceptiques de ma tribu que je suis la seule à m’extasier devant cette réjouissante aventure dans le temps, devant la tonnelle de la terrasse, la déco dépouillée des chambres et la cabane aux flonflons bâtie le long de la Charente.

J’avais prévu le coup, j’ai d’autres cartes dans ma manche ! Et toc, je dégaine Bernard-le-roi-de-Trèfle sur le tapis vert ! Enthousiasme général et validation spontanée du collectif familial (pour me faire vite oublier mon revival années 80 provincial).

Nous nous pauserons donc, consensus consenti, à 30km plus au nord de cette charmante halte, dans une non moins charmante mais plus actuelle maison d’hôtes, toute faite de pierres jaunies et de roses trémières.

Bernard sera un hôte agréable et accueillant. Le premier contact promet le meilleur. Il paraît même qu’il fait des confitures maison. Sa maison charentaise, au milieu des vignes, nous attend déjà. Je vous raconterai.

Peut-être pousserons nous, malgré tout, une petite pointe jusqu’à chez Monique. Il faut parfois savoir sortir du cadre, penser outside the box, voir les choses de manière originale, inédite, créative. Suivre son instinct et ses envies, même si cela nous entraîne hors des sentiers battus. Les vacances sont faites pour sortir des conventions établies. Les dimanches sont faits pour rêver…

credit photo : Unsplash / Sven Scheuermeier

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culotte brodée french touch marlotte paris

La folie des culottes brodées

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culotte brodée french touch marlotte paris

Je ne sais pas d’où vient cette culotte-mania, mais c’est un fait, peut-être même un phénomène de société, qui-sait ?
C’est cette pièce, plus que n’importe quelle autre, qu’on veut rigolote ou même personnalisée.

Pourquoi personnaliser sa culotte ?

L’occasion d’afficher un message, de la mettre au prénom du chéri, d’y broder ce qu’on n’ose pas se faire tatouer, ou juste de se marrer…

En général en coton, froufroutante et parfois avec une légère bordure dentelle ou un élastique fantaisie, voilà où j’en ai trouvé des sympas.

Et vous, vous allez broder quoi sur la vôtre ?

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Panne de voiture

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fiat 500 en panne CEB design

Je ne pouvais pas espérer pire que ce qui est arrivé ce matin !
Ma fille passe sa dernière épreuve du bac. Les maths. Sa bête noire.
Il est 7h et la voiture ne démarre pas.
Nan mais c’est une blague !!!

On saute dans un taxi commandé à l’arrache et arrivons sur le lieu de l’examen dans les temps. Le taxi me ramène chez moi et me dit : “en tout cas, votre fille a l’air moins stressée que vous !”.

Ça m’a attristée parce que je faisais tout pour contenir mon stress et ne pas lui communiquer. Et en même temps j’ai pensé, ben tant mieux si elle a réussi à rester cool pour son épreuve malgré tout ça.

Je me détends sur le chemin du retour.

J’appelle le dépanneur, il remet en marche la voiture, je file au garage pour qu’on me change la batterie. Il n’est pas 9h, la journée a commencé en trombe !

Au garage, la secrétaire me reçoit, l’atelier est plein aujourd’hui et toutes les voitures de prêt ont été réservées. J’ai la guigne. J’explique que nous sommes le 21 juin, jour où je dois absolument amener ma fille (la plus jeune) à l’hôpital car on doit lui retirer son plâtre. 7 semaines qu’elle endure. Je ne remettrai pas ce rendez vous !  “Impossible, pas de place !” . Je me liquéfie, mais pas de chaleur, juste de tristitude.

Et là, mon sauveur apparaît sous la forme du chef d’atelier. Chez Fiat, ils n’ont pas de fier destrier ni de cape noire, mais cet homme est mon héros. Un homme charmant. Il m’installe sur un fauteuil confortable, à côté du ventilateur, m’offre un café : “Je serai de retour dans 30mn, je m’occupe de vous”.

Je reprends vie. Et même, je l’avoue pas honteusement du tout, je profite de l’instant. Je suis bien. Quelqu’un a compris ma détresse et me sort de là. J’apprécie ce café comme jamais, je sens le petit vent dans mes cheveux comme une caresse. Je passe à la caisse moins d’une heure après être arrivée. Détendue. L’hôtesse se souvient que le mois dernier il y avait une promo sur les batteries et demande à son supérieur si elle peut me l’appliquer. Je serai donc agréablement surprise d’avoir une facture allégée de 25%.

J’ouvre la voiture qui répond à nouveau à la touche verrou-ouvert de la télécommande (comme je n’avais jamais fait attention à ce petit clic quand la voiture s’ouvre et au plaisir qu’on peut ressentir à l’entendre), le ménage a été fait sur les tapis, les sièges et le tableau de bord !!!

Et c’est moi qui repart allégée et pas que du porte-monnaie !

En chemin retour, je branche mon Bluetooth et j’écoute le podcast de Eva Bester, Remède à la Mélancolie… j’adore !!

Avec tout ça, il est pas beau ce premier jour d’été ?

Et ce soir, fête de la musique pour tous !

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Lingerie Luva Huva

LUVA HUVA houlala !

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LUVA HUVA. Ça ne vous dit rien ?

C’est une marque anglaise de lingerie équitable, dont les pièces sont toutes fabriquées avec des matières premières durables et bio.

Si vous voulez découvrir, c’est par ici !

Une marque de lingerie avec une éthique.

J’ai décidé de vous parler de cette jeune marque parce qu’elle fonctionne sur des valeurs qui me touchent. Une vraie intelligence et une conscience forte de sa dirigeante, Johanna. C’est pour cela que tous les textiles et matières utilisées dans les collections sont sélectionnés avec soin, et prennent en considération des critères humains et environnementaux essentiels à la philosophie éthique de la marque : bambou, chanvre, coton bio, soie, tous garantis sans pesticides ou herbicides, ou provenants de cultures locales.
Parfois, des matières recyclées ou en fin de stock sont utilisées pour faire de petites séries, afin d’éviter de les jeter.

Une créatrice engagée et responsable

Johanna, la créatrice de la marque Luva Huva, souhaite proposer une alternative plus respectueuse de l’environnement face à une industrie de la mode plus souvent portée sur le gaspillage.
Elle s’évertue à maintenir une image de marque de mode positive, avec des valeurs humanistes.
Elle s’est entourée d’une très petite équipe qui fait tout à la main et tout en Angleterre, à Brighton, du dessin, patronage, la mise au point, la production, l’emballage jusqu’à l’expédition.
Johanna s’engage également auprès de fournisseurs et fabricants locaux.

Et en plus, c’est beau et délicat !

Si il y a un truc qu’on peut piquer aux Anglaises pour un prix abordable, c’est cette lingerie là. Alors n’hésitez pas à aller regarder et à me dire ce que vous en pensez…

Vente sur Internet, directement sur le site ou sur la page Etsy.

Et puis quelques photos sur la galerie Instagram.

Ensemble lingerie Luva Huva

Jana

Soutien-Gorge en dentelle noire

Ensemble lingerie Luva Huva

Emily

Ensemble soutien-gorge et slip en tulle motif géométrique

Soutien-gorge Luva Huva

Monroe

Soutien-gorge satin noir

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Toms et &Other Stories

En Californie avec Toms et &Other Stories

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Toms et &Other Stories

En vente depuis quelques semaines, la collection capsule de vêtements et chaussures de la marque Toms en collaboration avec l’enseigne &Other Stories est à découvrir par ici.

TOMS et le ‘One for One’ ®

Pourquoi j’ai décidé de vous parler de Toms aujourd’hui ? Parce que cette marque a une actualité mais surtout parce que, depuis sa création en 2006, Toms a mis en place le concept ‘One for One’, un principe révolutionnaire qui, pour une paire de chaussures achetée, offre une paire de chaussures à un enfant dans le besoin.

Ainsi, Toms a fait don de plus de 60 millions de paires de chaussures à des enfants depuis la genèse de la marque.
Cette griffe de chaussures est devenue en quelques années une référence dans le monde de la mode solidaire.

 

 

Pour 2017, Blake Mycoskie, le fondateur de Toms, a décidé de collaborer avec &Other Stories, du même groupe suédois qu’H&M, pour lancer une collection capsule de vêtements et de chaussures.

 

Comme pour le ‘One for One’, chaque achat de chaussure fera l’objet d’un don d’une autre paire, pour garder l’esprit solidaire qui lui est cher. En parallèle, pour chaque achat d’une pièce de prêt-à-porter, &Other Stories financera un mois de cours d’anglais à des jeunes filles défavorisées en partenariat avec l’association Magic Bus Women’s Scholarship Fund.

Selon sa bio, Blake “aime susciter chez les jeunes cette envie de faire de demain un monde meilleur, en les encourageant à donner dans tout ce qu’ils font. Son souhait pour l’avenir est de voir grandir le nombre d’entreprises et de consommateurs ayant une conscience sociale”.

On ne peut qu’adhérer à de tels principes et en même temps, on se félicite qu’existe  ce genre d’entrepreneurs, qui aient cet état d’esprit et mettent l’énergie nécessaire pour rendre tout cela possible.

bienvenue en CALIFORNIE

Toms et &Other Stories

Jambes interminables et bronzées, look hippie savamment débraillé, effortless chic, les cheveux dorés par le soleil californien, l’insouciance et la douceur de Venice Beach, il faut reconnaitre que les clichés de la mannequin qui pose pour cette collection donnent envie.

Toms et &Other Stories
Toms et &Other Stories

Des fausses espadrilles

… mais jolies quand même !

Les Classics de chez Toms, dont on dit qu’elles sont des espadrilles, sont clairement usurpatrices de l’appellation. Elles n’ont rien à voir avec notre montage d’espadrille français, dont la première de propreté est en corde et la tige fixée par une technique de cousu retourné. Restons chauvins et fiers de nos savoir-faire.

On est sur un esprit d’espadrille, mais avec un montage de chaussure classique. Seul un bandeau de corde est apparent sur le côté de la semelle. Ce qu’elles ont d’espadrille ces Toms, c’est surtout le confort, le côté chausson qu’on porte sans complexe à la ville. Alors, là oui, ça remplit le contrat.

Il y a les Classics, bord droit, un élastique triangulaire sur le cou-de-pied pour le confort à la marche, et puis facile à enfiler.
Et les Destructured en daim tout souple… personnellement mes préférées.

 

Vous n’en avez pas envie cet été pour traîner ou battre le pavé ?

Chaussures Toms

Classics Deconstructed pour femme

En croute de cuir ganache & pampilles

Chaussures Toms

Classics pour femme

En toile myrtille, pampilles tie&dye

Chaussures Toms

Classics Deconstructed pour femme

Croute de cuir rosé & talonnette dorée

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La mode du pyjama

Porter le pyj’ en journée

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La mode du pyjama

Rien à mettre ce matin pour aller au bureau ?
Pas grave ! Allons-y en pyjama !
Ne riez pas… on peut le faire 🙂

Le dedans se montre au dehors

C’était sur les défilés haute couture l’été dernier, notamment chez Valentino, mais il faut finalement un peu de temps pour qu’on s’approprie cette nouvelle habitude et que la tendance envahisse les collections et nos vestiaires.
Ainsi que l’explique la marque F.R.S. (For Restless Sleepers), le pyjama, la nuisette, le kimono quittent la sphère privée pour faire leur entrée dans le grand monde. Un esprit un peu suranné, lascif, limite geisha échappe aux modèles de cette marque placée sur ce créneau du pyjama d’extérieur.

On cherche quoi comme effet en restant en pyj’ toute la journée ?

À se montrer indépendant, irrévérencieux, à susciter la surprise, à réinterpréter le port d’un vêtement catalogué, à s’amuser avec les codes.
Bref, à ne pas se prendre au  sérieux.

Parfois, je me dis que la limite est ténue : comme c’est la mode en ce moment de sortir en pyjama, en le faisant, j’assume mon côté fashion addict ou je dis merde aux codes du vêtement ? mouton ou rebelle ? heu… joker !
Pas grave, on fait comme d’hab. Le mieux c’est encore de se trouver jolie, alors on essaie et on met ce qui nous plaît, quitte à l’adapter un peu à notre sauce.

Et puis, pour ce qui me concerne, et pour toutes celles qui bossent de chez elles, forcément porter le pyj’ en journée n’a plus de secret pour nous.

Tendance pyjama
Tendance pyjama

Pas n’importe quel pyjama quand même

Loose, oversize, imprimé, multico, décalé. Vous voyez le genre ? Audacieux, en fait !

Des matières et du détail

–    de la soie en priorité

–    du lin, du coton, du beau, du bio, des étoffes naturelles uniquement

–    uni, rayé, imprimé, à froufrous, avec passe-poils contrastés ou surpiqûres colorées

La mode du pyjama
Tendance pyjama

On le détourne !

Je ne vais pas commencer à donner des conseils de look sur comment porter concrètement le pyjama en journée. Je peux tout au plus vous donner quelques idées que j’ai vues ou piochées deci-delà.

Il n’y a pas d’absolue règle à suivre, la mode c’est chacun qui voit ce qui lui va le mieux et ce qui lui fait envie, surtout. À mon avis, la meilleure des modes, c’est déjà d’assumer ce qu’on porte.

Sur les podiums, bien sûr, on a vu le pyjama porté en total look. Si vous aimez, pourquoi pas ? C’est juste une question de s’amuser.

J’ai vu également associer deux pyj’ dépareillés et jouer les superpositions, et le porter avec des talons, un sautoir, une minaudière en soirée. J’adore le décalage et l’audace.

–    la veste de pyj en chemise rentrée ou cintrée avec une large ceinture
–    le pantalon de pyj à porter avec une veste en jeans et une étole
–    la nuisette chic portée sur le jean used mais avec des talons

Quelques produits «sleepwear» à porter en tenue «daywear»

…parce que, nous, les femmes, sommes des êtres inspirés, en ayant toujours l’air chic et sexy, même en vêtements de nuit !

PYJ’ PARIS est une marque de chemise d’inspiration lounge. Mais les proportions, les coupes, les finitions ont été revues pour afficher discrètement un certain luxe.
Pour découvrir cette marque et la suivre : je clique ici.

H&M avec son concept Conscious Exclusive continue de développer ses pièces glamour dans des matières durables, dont la soie bio : ultra glamourous and completely green… telle est la devise ! Pour en savoir plus, je vais voir .

– chez OLIVIA VON HALLE, on est sur du véritable pyjama pour une tenue de nuit ou d’intérieur mais c’est la marque haut de gamme par excellence qu’on peut trouver chez Polyvore, Lyst, Journelle, Selfridges, MyTheresa.com, Net-a-Porter, Harrods, … juste pour les yeux, je vais voir ici et .

La mode du pyjama

– personnellement, ma préférence va à la marque anglaise YOLKE qui fait des pyjamas en soie stretch promettant d’être les plus luxueux et confortables du marché, le tout dans des imprimés ou mix & match non dénués d’humour !

J’aime en particulier leur DENIM style avec un joli passepoil rouge ou le MARBLE style en soie, hyper faciles à détourner.

La mode du pyjama
La mode du pyjama

Alors, convaincues ou pas ? non ? bah alors je retourne au lit.

Sources : F.R.S. / H&M / YOLKE

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