Humeur

Maud Fourier panier rond plage anse wax

Waxmania

560 560 The Chatterbox Club

L’amour est dans le WAX ! Une folle envie de ce tissu imprimé africain aux motifs figuratifs, géométriques, floraux, toujours très reconnaissables, qui « pimp » n’importe quelle tenue ou n’importe quelle déco en une seconde ! Avec l’été, on en a encore plus besoin ! Si vous voulez connaître un peu de son histoire et ses techniques, allez lire l’article d’Aurélie de Plumetis magazine. Et pour en acheter de qualité, c’est chez Vlisco qu’il faut aller. Et plus bas, c’est ma sélection à moi.

Je partage

Je tweet

J’épingle

Culotte homard

Pincez-moi je rêve

713 713 The Chatterbox Club

C’est moi ou je vois des homards partout ?!? Vous trouverez dans ma sélection tout un tas de petits homards rigolos pour venir animer nos tenues ou nos tables. J’avais terminé mon article, quand j’en ai vus encore en faisant les boutiques, chez Flamant et chez Bouchara, et même un décapsuleur, que je n’ai pas rajoutés ici ! Trop c’est trop !

Je partage

Je tweet

J’épingle

Tendance osier

Osez l’osier

1000 783 The Chatterbox Club

L’été approche, les chaleurs remontent, on a furieusement envie de matières naturelles, et de retour à la nature. Un chapeau de paille sur la tête par exemple, pour s’abriter du soleil, ou ces mules tressées qui laissent respirer nos orteils. Jacinthe d’eau, osier, jonc de mer, rotin, raphia, la liste des objets qu’on peut fabriquer avec ces matériaux naturels est infinie. Voici ceux qu’il me plairait de toucher de près en ce moment.

Je partage

Je tweet

J’épingle

La mode du pyjama

Porter le pyj’ en journée

400 400 The Chatterbox Club

La mode du pyjama

Rien à mettre ce matin pour aller au bureau ?
Pas grave ! Allons-y en pyjama !
Ne riez pas… on peut le faire 🙂

Le dedans se montre au dehors

C’était sur les défilés haute couture l’été dernier, notamment chez Valentino, mais il faut finalement un peu de temps pour qu’on s’approprie cette nouvelle habitude et que la tendance envahisse les collections et nos vestiaires.
Ainsi que l’explique la marque F.R.S. (For Restless Sleepers), le pyjama, la nuisette, le kimono quittent la sphère privée pour faire leur entrée dans le grand monde. Un esprit un peu suranné, lascif, limite geisha échappe aux modèles de cette marque placée sur ce créneau du pyjama d’extérieur.

On cherche quoi comme effet en restant en pyj’ toute la journée ?

À se montrer indépendant, irrévérencieux, à susciter la surprise, à réinterpréter le port d’un vêtement catalogué, à s’amuser avec les codes.
Bref, à ne pas se prendre au  sérieux.

Parfois, je me dis que la limite est ténue : comme c’est la mode en ce moment de sortir en pyjama, en le faisant, j’assume mon côté fashion addict ou je dis merde aux codes du vêtement ? mouton ou rebelle ? heu… joker !
Pas grave, on fait comme d’hab. Le mieux c’est encore de se trouver jolie, alors on essaie et on met ce qui nous plaît, quitte à l’adapter un peu à notre sauce.

Et puis, pour ce qui me concerne, et pour toutes celles qui bossent de chez elles, forcément porter le pyj’ en journée n’a plus de secret pour nous.

Tendance pyjama
Tendance pyjama

Pas n’importe quel pyjama quand même

Loose, oversize, imprimé, multico, décalé. Vous voyez le genre ? Audacieux, en fait !

Des matières et du détail

–    de la soie en priorité

–    du lin, du coton, du beau, du bio, des étoffes naturelles uniquement

–    uni, rayé, imprimé, à froufrous, avec passe-poils contrastés ou surpiqûres colorées

La mode du pyjama
Tendance pyjama

On le détourne !

Je ne vais pas commencer à donner des conseils de look sur comment porter concrètement le pyjama en journée. Je peux tout au plus vous donner quelques idées que j’ai vues ou piochées deci-delà.

Il n’y a pas d’absolue règle à suivre, la mode c’est chacun qui voit ce qui lui va le mieux et ce qui lui fait envie, surtout. À mon avis, la meilleure des modes, c’est déjà d’assumer ce qu’on porte.

Sur les podiums, bien sûr, on a vu le pyjama porté en total look. Si vous aimez, pourquoi pas ? C’est juste une question de s’amuser.

J’ai vu également associer deux pyj’ dépareillés et jouer les superpositions, et le porter avec des talons, un sautoir, une minaudière en soirée. J’adore le décalage et l’audace.

–    la veste de pyj en chemise rentrée ou cintrée avec une large ceinture
–    le pantalon de pyj à porter avec une veste en jeans et une étole
–    la nuisette chic portée sur le jean used mais avec des talons

Quelques produits «sleepwear» à porter en tenue «daywear»

…parce que, nous, les femmes, sommes des êtres inspirés, en ayant toujours l’air chic et sexy, même en vêtements de nuit !

PYJ’ PARIS est une marque de chemise d’inspiration lounge. Mais les proportions, les coupes, les finitions ont été revues pour afficher discrètement un certain luxe.
Pour découvrir cette marque et la suivre : je clique ici.

H&M avec son concept Conscious Exclusive continue de développer ses pièces glamour dans des matières durables, dont la soie bio : ultra glamourous and completely green… telle est la devise ! Pour en savoir plus, je vais voir .

– chez OLIVIA VON HALLE, on est sur du véritable pyjama pour une tenue de nuit ou d’intérieur mais c’est la marque haut de gamme par excellence qu’on peut trouver chez Polyvore, Lyst, Journelle, Selfridges, MyTheresa.com, Net-a-Porter, Harrods, … juste pour les yeux, je vais voir ici et .

La mode du pyjama

– personnellement, ma préférence va à la marque anglaise YOLKE qui fait des pyjamas en soie stretch promettant d’être les plus luxueux et confortables du marché, le tout dans des imprimés ou mix & match non dénués d’humour !

J’aime en particulier leur DENIM style avec un joli passepoil rouge ou le MARBLE style en soie, hyper faciles à détourner.

La mode du pyjama
La mode du pyjama

Alors, convaincues ou pas ? non ? bah alors je retourne au lit.

Sources : F.R.S. / H&M / YOLKE

Je partage

Je tweet

J’épingle

Je mail

Renee Peters Who made my clothes

Fashion Revolution

500 500 The Chatterbox Club
Renee Peters Who made my clothes

La FASHION REVOLUTION, c’est quoi ? Ce mouvement prend chaque année plus d’ampleur. Pendant une semaine en avril, ce collectif met en place des actions qui visent à sensibiliser les consommateurs, et tous les acteurs du secteur du Textile, aux bonnes et mauvaises pratiques, et à éveiller les consciences.
Action numéro 1 : se demander «qui a fait ce vêtement que j’achète ?» .

WHO MADE MY CLOTHES ?

Le mouvement WHO MADE MY CLOTHES, vous connaissez ou pas encore ?

Depuis la catastrophe du Rana Plaza au Bangladesh, l’immeuble hébergeant plusieurs ateliers et usines de confection textiles, qui a couté la vie à plus de 1100 morts le 24 avril 2013, un mouvement s’est mis en marche.

À chaque date anniversaire de ce triste événement, le collectif international ‘Fashion Revolution’ programme une série d’actions un peu partout dans le monde, à Paris, en régions, pour éveiller les consciences des consommateurs. Promouvoir le mouvement «who made my clothes» a pour vocation de nous questionner sur le chemin parcouru par nos vêtements et demander aux marques ce que cachent leurs étiquettes.

L’objectif «l’union fait la force» est d’obliger les grands groupes textiles et les fabricants à plus de transparence tant sur les matières utilisées, leurs modes de production et de teinture, qu’au niveau de l’exploitation humaine dans les usines.

MOSAIQUE WHO MADE MY CLOTHES

La FASHION REVOLUTION est en marche !

Petit à petit, année après année, «Who made my clothes» cherche à interpeler les marques et les autorités, à nous sortir de cette politique de l’autruche qui consiste à acheter toujours plus, au plus petit prix, en nous berçant de la douce illusion que nos choix sont sans conséquence.

Avec l’éveil de ce courage collectif, un message fort est envoyé aux entreprises et aux pouvoirs publiques sur ce que nous voulons vraiment et ce que nous rejetons pour l’avenir. Le mouvement ‘Fashion Revolution’ compte sur l’effet domino, et pas seulement le 24 avril de chaque année !

FASHION REVOLUTION NANTES

 

À Nantes, la ‘Fashion Revolution’ a débarqué cette année pour la première fois, par le biais de rencontres, de projections de films, de débats. Des marques, des créateurs, ont rejoint cet élan.

 

Et au-delà de la publicité que leur participation à un tel événement peut leur apporter, c’est surtout l’occasion de justifier leurs choix de fabricants, de provenance, etc… et d’afficher leurs valeurs. Des valeurs humaines, de respect du travail, de l’emploi, de la santé, de l’environnement.

Alors, on ne parle pas nécessairement de ne produire qu’en France ou de faire que du 100% bio. En revanche on parle bel et bien de choix raisonnés, réfléchis, transparents, et aussi du droit qu’a chaque salarié de travailler dans des conditions sanitaires et sociales dignes, bref de droits de l’Homme tout simplement.

Tous concernés

Bien sûr, nous sommes tous concernés par le vêtement, la chaussure aussi, la mode en général. Les habitudes de consommation sont variées, boulimique, impulsive, cyclique, saisonnière, programmée, raisonnée, écolo. On a tous et toutes nos propres modes de fonctionnement face à la mode, à l’envie de nouveauté, de se sentir beaux, de répondre à des codes de groupes, de société, de tendances également.

Mais, in fine, cela justifie-t-il tous les moyens ?

Aujourd’hui, grâce à ce type d’actions et de moment où se cristallise une conscience collective, des entreprises, des enseignes, des créateurs, toujours plus nombreux, intègrent ces principes eco-friendly et éthique dans le choix de leurs matières, dans leurs habitudes de fabrication, dans leur sourcing également (sourcing = provenance des marchandises).

Tous conscients des dessous de l’industrie du vêtement (textile et cuir), nous le sommes. Pourtant, on se sent encore trop impuissant devant l’ampleur de la tâche. Et peut-on seulement savoir exactement qu’elle en est l’ampleur ?

Plus ou moins informés, selon qu’on y soit sensible ou exposé, qu’on ait vu certaines vidéos sur Facebook, comme celle de la marque LOOM ou quelques reportages TV ou films marquants, comme The True Cost.

Mais conscients, oui, tous !

Thinkstock accumation vêtements

credit photo © Thinkstock

Nous sommes aussi tous un peu victimes de nos envies, de notre besoin de changement, de nouveauté, liés à notre exposition constante aux sollicitations.

On touche là à d’autres sujets, peut-être plus ethnologiques ou philosophiques, qu’on est en droit de se poser mais auxquels il sera difficile de répondre rapidement (en tout cas ici) :

Puisque nous savons, pourquoi tout cela nous semble si loin de nos problématiques quotidiennes, de nos priorités ?

Et pourquoi achète-t-on autant finalement ?

Quel besoin vient-on combler ?

À qui veut-on prouver quelque chose ?

La mode est-elle un pansement qu’on met sur nos blessures et nos vies en quête de sens ?

Alors, pour répondre à toux ces maux, une solution s’offre peut-être à nous… achetons mieux mais moins.

Achetons moins mais mieux

Des labels ou nouvelles réglementations sont mises en place pour faire bouger les choses et vont dans le bon sens même si les certifications et mises en application sont lourdes, fastidieuses et coûteuses pour les marques et les fabricants qui doivent se mettre à la page (réglementation européenne REACH, label Öko-Tex, GOTS, Transparent Trade, …).

De notre côté, pour transformer les choses, devenons des consomm-acteurs, en communiquant aux marques que nous sommes sensibles à ce qu’elles font et pourquoi elles le font.

À l’occasion de cette semaine de la ‘Fashion Revolution’, et plus largement le reste du temps, gratifions par nos achats les marques aux pratiques responsables, rédigeons des posts et commentaires élogieux sur nos galeries et réseaux sociaux. Car elles le méritent.

Certaines marques sont déjà très concernées, voire ont positionné leur ADN selon des valeurs éthiques et/ou écologiques, tel Patagonia pour la plus connue mais aussi… les baskets Veja, les vêtements bio et équitables Ekyog, la créatrice engagée Stella McCartney ou la griffe solidaire de chaussures Toms, sur laquelle j’ai rédigé un article ici.

D’autres prennent le train en marche, et mettent en place des actions de plus ou moins grande ampleur, mais qui vont dans le bon sens. Ne crachons pas dans la soupe !

Personnellement, je ne suis pas dupe et vous ne l’êtes pas non plus. Ces enseignes sont allées trop loin et ont besoin de redorer leur blason. Elles ne font certainement encore plus de mal que de bien, et pourraient faire davantage. Mais soyons honnêtes avec nous-mêmes : elles répondent aussi à une demande de notre part.

Alors si, comme H&M avec son Conscious Exclusive , ou d’autres entreprises comme Marks & Spencer, Zara, Mango, Levi’s, des actions responsables et solidaires sont mises en place, c’est déjà ça.

Chaque année, de nouveaux créateurs naissent et viennent nous proposer une alternative intéressante pour une garde-robe ecofashion.

Souvent locales, et choisissant les circuits d’approvisionnement courts qui leur permet plus de flexibilité, ces marques créatives et innovantes méritent notre regard et peut-être nos achats : Laure Derrey, Kami Black, Ambrym, Good Guys, Pachacuti, l’Herbe Rouge, pour ne citer que quelques exemples ou encore ‘Black Verveine’ et ‘Tee of Life’, des entrepreneurs de mode créatives et eco-responsables nantaises que j’ai eu l’occasion de rencontrer.

Un Modèle à suivre

RENEE PETERS FASHION REVOLUTION

Parlons de Renee Peters, une mannequin américaine, qui a pris conscience très vite du monde dans lequel elle évolue, celui de la mode.

Elle a lancé le blog MODEL4GREENLIVING pour relayer ses actions eco-responsables et ne se contente pas du rôle qu’on lui demande de jouer dans cet univers d’apparence. Elle questionne.

Son article “why giving up fast fashion is one of the best things I’ve done” , est saisissant et positif. Elle suit sa ligne : «buy less, choose well, and make it last» et nous encourage à en faire autant.

Comme elle, nous pouvons, pour les plus motivés d’entre nous, nous joindre au mouvement ou au moins nous renseigner sur http://fashionrevolution.org, signer pour nous tenir informés.

J’aime quand la mode est responsable, quand elle ne fait pas semblant, quand ce n’est pas qu’un argument marketing. Je travaille dans la mode depuis trop longtemps pour savoir combien il est contraignant pour une entreprise d’intégrer de telles valeurs, et de ne pas lâcher en cours de route pour des questions de temps, d’organisation, d’impact sur la marge, sachant que peu de gens semblaient jusqu’ici y être sensibles. En tout cas, pas dans les faits du porte-monnaie. Mais les mentalités changent des deux côtés, entrepreneurs et consommateurs.

Ce qu’il faut c’est qu’on ne se dise pas qu’on nous vend un produit deux fois plus cher parce qu’il est green ou éthique, c’est à dire profiter de ce critère pour augmenter les profits. On a tous une conscience et le souci de respecter l’Homme et la Nature, mais ne nous leurrons pas, nos ressources n’étant pas extensibles et nos esprits plus si naïfs, nos choix restent dictés par notre budget et nos besoins. Ce sont aux marques à nous proposer le juste produit au juste prix, réalisé dans de justes conditions.

Alors, qui sera de la prochaine ‘Fashion Revolution’ ?

SOURCES : La Tribune / Eco-Sapiens / L’Express / Les Vitamines ELaure Derrey / The New Wardrobe / Mue Magazine / et les 8 commandements d’une Fashion Revolutionnaire d’Eloïse pour celles qui veulent aussi brûler leur soutif’ !

Crédit Photo : Les Vitamines E / ThinkstockModel4greenliving.com /

Je partage

Je tweet

J’épingle

Je mail

La couleur verte tendance 2017

Greenery

1500 1500 The Chatterbox Club

En lien avec l’article “Se mettre au vert” , je me suis sentie inspirée pour vous proposer une sélection éclectique d’objets variés directement issus de la tendance couleur Greenery de l’année 2017.

Je partage

Je tweet

J’épingle

Couleur verte tendance 2017

Se mettre au vert

1000 1000 The Chatterbox Club

 

J’aimerais vous raconter l’histoire de la couleur de l’année.

Vous avez forcément dû entendre parler sur les réseaux tels Pinterest, Instagram ou encore toutes les newsletters hebdomadaires que la couleur de 2017, c’est le VERT !

Qui a décidé ça ? la société PANTONE. La Mecque de la couleur.

Bon et… ? le vert c’est nouveau ?
Certes non. Mais là, on ne parle pas de n’importe quel vert. En matière de couleur, il faut être précis voire tatillon. Ce ton là s’appelle Greenery… autrement dit : Verdure.
Et même très exactement le vert Pantone 15-0343. Voilà qui est dit.

Pourquoi le vert greenery ?
Parce que c’est une couleur apaisante, symbole de vitalité et de renouveau (les élections sont passées). Cette tonalité saurait nous procurer le réconfort et même la force de se réinventer en cette période troublée. Bref, c’est une couleur très positive qui devrait nous apporter un peu d’optimisme.

Qui a décidé ça ?
Le comité Pantone, composé de personnes spécialistes dans leur domaine, a collecté des informations, voyagé dans le monde entier, participé à des événements divers (sportifs, politiques, culturels, …) et variés (expositions, conférences,…), découvert de nouveaux créateurs, a senti l’air de la rue, a discuté avec des personnes de tous univers (mode, décoration, cinéma,…), bref a pris la température de l’eau du bain.

Une fois cette collecte minutieuse, pschychologique, et il faut bien le dire, franchement intuitive, menée à son terme, le comité s’est réuni et a décidé. Cette année, ce sera le Greenery 15-0343.

Mais à qui cela sert-il ?
À tout le monde, à vrai dire. Parce que même si on cherche à se défaire des tendances de mode et de couleurs, on ne peut y échapper. Il ne vous est jamais arrivé de chercher des chaussures ou un petit haut jaune l’année du violet ?

C’est toutefois de moins en moins vrai, parce que même si on ressent très fort les phénomènes de mode qu’on retrouve partout d’un seul coup, comme si toutes les marques s’étaient refilé le mot, on observe également qu’avec la multiplication des enseignes, des créateurs, et autres marques qui nous viennent de l’étranger, chacun doit se différencier pour se faire une place dans un marché extrêmement concurrentiel (que ce soit le vêtement, la lingerie, la chaussure, la maroquinerie, la décoration… ). Alors, maintenant, en cherchant bien avec l’aide inusable et indispensable d’internet, on peut assez facilement trouver des chaussures ou un petit haut jaune l’année du violet.

Revenons à notre Greenery de 2017.

Un livre qui parle des couleurs

J’ai lu un livre récemment de Jean-Gabriel Causse, après qu’une amie, ayant assisté à une de ses conférences, m’ait fait un gros appel du pied tellement ledit bouquin méritait qu’on s’y attarde (ou était-ce Jean-Gabriel, je ne sais plus…).

Bref, son livre «l’étonnant pouvoir des couleurs» m’a emballée.

Il y raconte que, dans notre culture, le vert est associé à la Nature. Or, la représentation de la Nature, c’est le Feu, la Terre, l’Air et l’Eau. Rien de bien vert dans ces quatre éléments, me direz-vous. Néanmoins, Jean-Gabriel nous explique alors que notre esprit est prédisposé à accepter que les tons de vert se marient bien avec des éléments, des textures, des graphismes ou des tonalités en rapport avec le feu (les orangés), la terre (les bruns), l’air (les gris et blanc) et l’eau (les bleus).

Vous verrez, plus loin, pourquoi c’est important d’avoir saisi cela et qui l’a bien compris !

Le vert, c’est aussi la couleur de l’équilibre. Elle rassure, apaise, et fait même baisser la pression sanguine. Ce ne serait pas un hasard si les tapis des billards sont verts, cela améliorerait la concentration des joueurs donc leur performance !

Le vert est une couleur anti-stress, souvent associée au confort. Choisir cette couleur, même en touche, pour une pièce comme le séjour d’une maison peut détendre l’atmosphère et ses habitants.

C’est la couleur du calme, celle des salons de lectures, des boudoirs, des fumoirs. Elle active l’imaginaire et amplifie nos émotions. Les lampes vertes amènent une lumière qui diffuse de la sérénité et amène au silence.

Une belle et grande plante verte dans un bureau revitalise également l’énergie. Dans un bureau, mais également positionnée au Sud-Est de votre pièce (y compris la chambre pour peu que vous choisissiez une variété de plante non-polluante), c’est très recommandé par les préceptes du Feng-shui. D’ailleurs, je suis fan depuis des années de Feng-Shui. Le choix des couleurs y a une grande importance. Il faudra que j’en parle ici un jour.

Le vert, c’est aussi une couleur qui inspire confiance. Et quand on est en confiance, on s’ouvre et on communique.

L’entrée de chez vous ? en vert !
La salle de réunion ? en vert !
Le restaurant ou la cantine ? en vert !

Et oui, parce qu’en plus, le vert ouvre l’appétit. Il est donc recommandé dans toutes les cuisines, pour nos ustensiles, nos plats de service, nos petits accessoires.

Enfin le vert, pour les musulmans, c’est la couleur du paradis, telle une oasis dans le désert.

Tiens, ça me fait penser à une petite phrase que ma fille m’a dite l’autre jour, à propos d’un livre qu’elle a étudié en classe, de l’écrivaine Fatou Diome : « La vie ce n’est pas d’attendre que les orages passent… c’est d’apprendre comment danser sous la pluie.» Comment ça, ça n’a rien à voir ? on a le droit d’avoir l’esprit qui divague un peu, non ? Je repense à ce moment parce que ma fille m’a demandé ce que cette phrase signifie. Je lui dis : « et bien, à mon avis, ça veut dire que même dans les pires moments, tu peux trouver quelque chose de positif qui t’aide à repartir. Comme du vert dans le désert par exemple.»

Si vous êtes curieux et que vous voulez apprendre plein d’autres trucs de Jean-Gabriel, c’est par  !

La perception des couleurs

Trouver les bonnes associations

Pas facile-facile ce ton de Greenery, quand même. Et on va se le coltiner pendant toute l’année ? Pas moyen d’y échapper ? Si !

Il y en a une qui a cogité et a trouvé comment-contourner-le-problème, c’est ERIKA FIRM. Erika est une designer américaine très complète et tellement inspirante.
Son site VERDIGRIS est une bulle de verdure rafraichissante et fournit une bonne dose de créativité à tous ceux et celles qui en auraient besoin.
Dans cet article, elle a astucieusement marié tous les coloris tendances de 2017 par thèmes, qui ‘matchent’ bien ensemble, et qui permettent de ne mettre ce vert qu’en touche et de l’accommoder avec d’autres couleurs plus aimables au teint. Pas bête.
Vous pouvez aussi la suivre sur sa galerie Instagram.

Couleurs tendance printemps 2017
Couleur verte tendance 2017

Vous voyez bien qu’on retrouve les couleurs des éléments Feu, Terre, Air et Eau ! Les éléments avec lesquels le vert sait bien se marier.

Du vert ailleurs que dans nos fringues

Du vert dans son intérieur

Les papiers peints de fabrication française (ça on y reviendra plus tard sur le fabrication française à laquelle j’accorde de l’importance) de chez MUES DESIGN sont tout juste sublimes. Inventifs, originaux, je les adore tous ! En association avec le studio FORGET ME NOT, le papier peint YASUNI, un motif palmiers complètement dans l’air du temps, invite la nuit tropicale chez nous.

La créatrice, Coco, annonce la couleur sur ce qui l’inspire : «La nature définitivement ! J’adore les plantes et les animaux. Si on pouvait prendre conscience de ce trésor qui appartient à tout le monde et à personne à la fois… Il faut la préserver à tout prix ! La nature est une source d’inspiration inépuisable pour moi.»

Personnellement, j’ai aussi eu un gros coup de cœur pour le motif TAMARA en vert ! Je crois qu’il a quelque chose de japonisant qui me plaît beaucoup.

Déco tendance verte
décoration tendance verte
Tendance végétale en déco
Déco verte tendance

Faire rentrer le vert chez soi

Ça ne vous aura pas échappé. C’est la mode absolue des Terrariums en ce moment. Pas un fleuriste qui ne propose pas un atelier pour s’y adonner. On peut même s’offrir un kit Terrarium pour apprendre à en faire avec nos petites mains.

Vous avez peut-être vu ceux de GREEN FACTORY qui étaient en expo au Bon Marché.

Participer à un de ces ateliers et faire de ses propres mains, c’est tellement relaxant en plus d’être instructif. Personnellement, c’est mon objectif de cet été, quand je serai plus au calme. Je vous ferai un petit topo quand j’aurai réussi à mettre ça en place. On fait un groupe et on essaie ensemble ?

Tendance végétale
Se mettre au vert

Du vert dans son alimentation

Salade, concombre, chou, avocat, kiwi…

Une fille qui sait très bien marier le vert à toutes les sauces, que ça soit sain et que ça donne envie, c’est Angèle, dans sa guinguette healthy du 1er arrondissement de Paris, rue Coquillère. Et si vous n’êtes pas sur Paris, son bouquin «Délicieusement Green» vous amène le take away direct à la maison.

Vert tendance

Et pour finir…

un weekend sur la côte de Jade bien sûr !

À la belle verte, découvre un écogîte à Pornic, avec verger et potager bio.

Se mettre au vert

Avec toutes ces propositions, il ne nous reste plus qu’à succomber à la fièvre verte ! Par quoi on commence ?

Je partage

Je tweet

J’épingle

Je mail

Wisteria Lane

600 600 The Chatterbox Club

Unsplash my life through a lens

 

 

Je suis sûre que vous n’avez pas oublié Wisteria Lane et ses desperate housewives. Aujourd’hui, je fais ma Bree Van de Kamp (comprendre “parfaite-maîtresse-de-maison”) … et vous propose un tour d’horizon de ce que nous pouvons faire avec des fleurs de glycine, autrement appelée WISTERIA.

 

 

Attention, article destiné aux curieuses et fines gourmettes. Equipez-vous de papier, crayon et patience. Si vous n’avez aucun des trois, passez votre chemin 😉

Bienvenue à Wisteria Lane

En Avril, Mai et parfois en seconde floraison en plein été, les spectaculaires et généreuses grappes de glycine s’accompagnent d’une irrésistible odeur de miel. Rien de tel pour nous faire rêver et imaginer tout ce qui pourrait être fait avec ces fleurs à profusion.

Pourquoi je me suis intéressée à ce sujet et écrit cet article ?  parce qu’il se trouve que j’en ai une glycine magnifique dans mon jardin, mais je déplore le fait que ça ne dure pas très longtemps. Je voulais prolonger ce plaisir un peu plus longtemps. Je vous livre les résultats de toutes mes recherches et expérimentations.

Bien sûr, je ne savais pas que la glycine se disait Wisteria en anglais quand j’ai commencé à regarder cette série des Desperate Housewives il y a des années déjà. En fait, je ne l’ai découvert que récemment. On apprend à tout âge !

À l’époque déjà, je m’étais attachée à ces héroïnes du quotidien, bien qu’avouons-le, même si chacune avait sa personnalité à laquelle on devait pouvoir s’identifier malgré le grossissement du trait, leurs conditions de vie ultra privilégiées et les rebondissements parfois ubuesques de leurs aventures m’ont parfois éloignée de quelques épisodes, notamment à la fin.

Je garde pourtant en mémoire et en référence culturelle, la maniaquerie de Bree qui veut tout contrôler et faire tout parfaitement (ce qui rejoindra peut-être un jour un post sur le syndrome-de-la-bonne-élève dont je suis atteinte depuis l’enfance, mais je me soigne…). Je garde également en mémoire la légèreté et la spontanéité de Gaby, son côté gamine qui agit avant de réfléchir, ça m’a toujours amusée.

Bref, revenons à nos fleurs. Que ferait Gaby ? un bain parfumé sans doute. Et Bree ? ça se passerait plus dans la cuisine…

 

Voyons comment on peut les manger, les boire, les conserver et puis qu’elles continuent de nous délivrer leur délicieux parfum encore quelques mois !

À MANGER

J’ai toujours entendu dire que la glycine était toxique et pourtant, depuis l’enfance, dans ma famille, on prépare des beignets de fleurs d’acacia qui sont pourtant de la même famille. En creusant un peu, j’ai vite découvert que seules les tiges et feuilles de glycine ne sont pas consommables, mais que les fleurs le sont bel et bien !

J’ai donc entrepris d’en prélever un plein saladier.

manger des fleurs de glycine

En salade, crues, pour faire joli !

 

Les fleurs de glycine peuvent être ajoutées aussi bien aux préparations salées que sucrées, crues, à saupoudrer sur une salade, comme sur cette photo,

 

 

ou cuites, comme nous le propose Taste of Beirut, blog spécialisé en recettes du bassin méditerranéen, simplement en salade avec des carottes cuites :

  • 5 à 6 grappes de fleurs (dont on retire toujours les tiges bien sûr)
  • 4 carottes, bouillies ou cuites à la vapeur puis tronçonnées en biais
  • Quelques fèves ou petits pois anglais (ceux un peu sucrés)
  • Assaisonner avec une vinaigrette légère ou sucrée au balsamique.

À la manière asiatique

Chinois et Japonais les consomment en légumes, cuites à la vapeur après les avoir recouvertes de farine de riz (cuisson ultra rapide de 4mn en autocuiseur). On les plonge ensuite dans une sauce à base de sucre + vinaigre de riz + sauce soja + huile de sésame (ou dans une sauce soja sucrée Kikkoman du commerce bio, ça le fait aussi !)

En rouleaux de printemps

Eric Orr nous livre également sa recette de rouleaux de printemps aux fleurs de glycine ici. Je n’ai pas gouté, mais comme je suis devenue la spécialiste des recettes de rouleaux de printemps (j’ai suivi un atelier cuisine sur le sujet, si si !) et d’autres saisons également, ça ne saurait tarder…

 

 En dessert

Elles s’accordent très bien avec les desserts à base de noix. Si vous préparez des financiers ou des tuiles, mettez de l’huile de noix dans la préparation et pensez à parsemer des fleurs de glycines à la fin !

En confiture

Elles peuvent parfumer des confitures ou des pâtes de fruits.

En beignets bien sûr

Pas très light, il faut bien le reconnaître, mais c’est cette recette que je cherchais à faire et que j’ai adaptée en version japonisante avec une pâte à tempura plutôt qu’une pâte à beignets classique (pas de lait dans cette recette).

Pour 6 personnes :

  • 125 g de farine
  • 50 g de maïzena (ou fécule de pommes de terre ou de riz)
  • 250 à 300 g d’eau froide
  • 1 oeuf
  • 1/2 sachet de levure chimique ou 1 c. à café de bicarbonate de soude alimentaire 1 pincée de sel
  • 2 sachets de sucre vanillé
  • du sucre glace pour la fin

Battre l’oeuf et l’eau, verser sur le mélange farine+fécule+levure+sucre+sel. Lisser au fouet ou au batteur jusqu’à ce que la pâte soit lisse et fluide.
Détacher toutes les fleurs en grappe des tiges (qui ne doivent pas être consommées) et incorporer les fleurs à la pâte.
Reconstituer des petits paquets de fleurs liées par la pâte et les plonger dans l’huile de friture.
La cuisson est très rapide. On peut placer une assiette au four à 100° pour maintenir les premiers tempuras le temps de finir la préparation.
À la fin, saupoudrer de sucre glace.

Et voici mon ying-yang de fleurs de glycine ! Bon appétit !

Sirop de fleurs de glycine pour pancakes

Cela ressemble un peu au sirop d’érable. Voici, une recette pour 700 ml de sirop de fleurs de glycine :

  • 85 g de fleurs de glycine égrappées (sans tige)
  • 500 g de sucre en poudre
  • 500 ml d’eau froide

Mettre le sucre dans une casserole avec l’eau.

Chauffer le mélange jusqu’à ce que le sucre soit entièrement dissous et porter à ébullition pendant 5 minutes.

Retirer du feu et laisser refroidir jusqu’à ce que la casserole soit seulement tiède (on doit pouvoir l’attraper à mains nues).

Incorporer les fleurs délicatement, couvrir et laisser la préparation pendant 48h. Ensuite, tamiser et verser le sirop obtenu dans des bouteilles stérilisées.

À déguster sur des pancakes le dimanche au soleil.

Et même en bonbon !

Cuisine en Folie nous guide en pas à pas pour faire des fleurs de glycine givrées ici, juste en trempant les fleurs une à une dans le blanc d’oeuf puis dans le sucre en poudre et en laissant sécher tranquillement sur du papier cuisson.


À BOIRE

Pour parfumer son thé vert (acheté en vrac)

Faîtes sécher les fleurs de glycine au four à micro-ondes, au fer à repasser entre deux feuilles de papier absorbant puis 24h sous presse, ou au four traditionnel à 100° le temps qu’il faut. La durée dépend de votre quantité de fleurs. Surveillez les. Incorporez en quelques unes ensuite dans votre préparation de thé vert.

Boire brûlant ou carrément glacé !

Supplément pour les patientes et manuelles :

Enfin, préparez, pourquoi pas, des petits cadeaux à vos ami(e)s pour les épater, en suivant le DIY de Atelier Fleur de Mai. Je vous avais prévenues… à fond Bree Van de Kamp ! 😉

En «infused water»  pour se rafraîchir l’été

Cette fois, c’est Scarlett du blog “22 v’la Scarlett” qui m’a donné l’idée de cette eau aromatisée : on met quelques fleurs de glycine avec de la menthe, ou du melon, ou quelques framboises, ou les 3 à la fois, on laisse infuser 24h au frigo, on filtre et on ajoute quelques glaçons ! Puis, une paille, une chaise longue, un bouquin… comment ça, je suis exigeante ?!


POURQUOI PAS EN PARFUM

J’ai essayé de les faire sécher pour en faire des variantes type pot-pourri, sachets pour parfumer un dressing, etc.. mais je n’ai pas été très convaincue par le résultat.

En revanche, pour les jusqu’au-boutistes, en suivant les explications très claires d’Audrey, il est facile d’en faire des bougies parfumées.

Et si cela ne vous semble pas assez parfumé encore, il suffit d’ajouter quelques gouttes de cette fragrance achetée chez Terre de Bougies.

Sachez que le parfum de glycine se marie bien à la fleur d’oranger et à la fleur de jasmin. Voire même à la cannelle.

En continuant dans l’olfactif, je ne pouvais pas omettre de vous parler de DIPTYQUE, la célèbre marque de bougies, qui a réalisé une eau de toilette à la fleur de glycine (pour se l’offrir, c’est ici).

Enfin, finissons par le meilleur, pour un moment de relaxation, quelques gouttes d’huile de glycine dans un bain ou à brûler dans un brûle-parfum, apaise et tranquillise. D’après mon herboriste, cela aide à la concentration dans le travail et les études. On ne va pas se priver !


DU PLAISIR ENCORE QUELQUES MOIS

Avouez ! C’est dommage que cette abondance de fleurs ne dure que peu de temps et qu’il faille se goinfrer littéralement de beignets, juste au moment où on voudrait perdre les 3kg en trop, gentils souvenirs des empiffrades de cet hiver. Et puis, comme c’est bon, pourquoi ne pas faire durer un peu le plaisir encore quelques mois ?

Ne craignez pas de congeler vos fleurs de glycine (pas trop ouvertes), en pensant à dater les sachets. Vraiment, ce n’est pas un gros travail.

J’espère que cette quête de sens autour de la fleur de glycine, qu’elle soit violette ou blanche, vous a mis l’eau à la bouche et des envies pour la prochaine floraison.

Si vous n’avez jamais rien tenté avec cette fleur, lancez-vous et faîtes-moi un retour de votre expérience. Je suis curieuse de savoir ce que vous en aurez pensé. Bien sûr, si vous en avez d’autres idées d’utilisation… je suis preneuse également !

Je peux vous dire que j’ai ramé et passé un temps déraisonnablement fou pour trouver toutes ces infos. Pas certaine de le refaire un jour sur un autre sujet, alors profitez, c’est cadeau.

Sources : Gerbeaud / Plantes et Jardins / lemanger.fr / eatweeds / wildedible / Asian Recipe / Taste of Beirut / Forageporage / Cuisine en Folie / Terre de Bougies / Diptyque Paris / 22 v’la Scarlett /

Crédit photo principale titre article : Unsplash / my life through a lens

Je partage

Je tweet

J’épingle

Je mail

The chatterbox Club

Mais d’où vient ‘The Chatterbox Club’ ?

552 552 The Chatterbox Club

 

‘The Chatterbox Club’ existe en fait depuis longtemps. En moi. Mais je n’en ai pris conscience que tardivement.

Il est normal, si vous êtes là, que je vous explique un peu qui je suis et d’où vient ce blog.

 

‘The Chatterbox Club’ c’est le nom que la prof d’anglais avait attribué à mon petit groupe de copines, pénible gang de pipelettes (mais en front raw, please, pas du fond de la classe !) … Eileen, si vous passez par ici… 😉

Un club de pipelettes

Nous étions pleines d’énergie, bavardes incurables, légèrement dissipées (tiens, pourquoi les profs disent la même chose de ma fille ?!).
Cette Eileen était, elle, pleine de bienveillance et d’humour.

Et malgré ce « club » perturbateur, elle a toujours agit de la meilleure manière qui soit, en tâchant d’user de tous les stratagèmes possibles pour nous mettre en confiance (pas facile de parler anglais devant toute la classe, n’est ce pas ?) et faire se déployer nos atouts dans la vie.
Personnellement, je lui suis très reconnaissante de nous avoir apporté son côté tellement joyeux et généreux.
Elle m’a certainement plus aidée que n’importe quel autre prof, et même guidée… jusqu’en Angleterre. Elle m’avait dit : «si tu veux parler, va parler anglais !». Et c’est comme ça que j’ai atterri de l’autre côté du Channel. Mais c’est une autre histoire.

Vous en avez déjà rencontré des profs géniaux comme ça ? moi, honnêtement, pas beaucoup, mais ceux-là ont compté énormément.

Puis la vie a avancé à pas de géants, voire même à la vitesse de la lumière.

J’ai multiplié les jobs, dans la lingerie, le vêtement, l’édition, le meuble, la chaussure. J’ai collectionné les expériences, les voyages, entretenu ou perdu des amitiés, me suis mariée, ai déménagé, plein de fois, eu deux enfants. C’est bon, c’est bon, je ne suis pas centenaire quand même !

J’avais l’impression que tout ça s’enchainait bien, mais sans vraiment de calcul, juste j’allais où je me sentais bien, avec parfois un peu de chance, et parfois moins. Le fil de la vie !

Et puis, un jour, j’ai eu envie d’un peu de sens à tout ça. De recul. Envie de ralentir.
Je me suis posée pour y réfléchir…

Un site qui reflète ce que je suis

‘The Chatterbox Club’ m’est alors apparu comme une évidence.

Je vois maintenant qu’il est le lien entre ce que je suis, d’où je viens, ce que je fais aujourd’hui, ce que je partage avec mes amis, ce qui me passionne ou me questionne et certainement ce qui m’attend aussi.
Un peu comme un talent qu’on veut développer sur le tard, ce blog sera forcément amené à évoluer et j’espère que vous serez là pour le voir!

Alors, si vous me rendez visite de temps à autre, vous y trouverez :

–    du papotage
–    des questions existentielles
–    des jolies rencontres
–    des histoires de textile (parce que c’est quand même mon full time job)
–    un peu de lingerie, de chaussure et des trucs de filles
–    de la futilité
–    du joli
–    du joyeux

Un carnet de notes

‘The Chatterbox Club’ c’est aussi et surtout un carnet de notes.

Bien sûr, il y a Facebook pour partager, Pinterest et Instagram pour trouver de nouvelles idées ou échanger, mais pour garder une trace de toutes ces notes que je prends continuellement, ces photos que je fais, ces usines textiles qu’il m’arrive de visiter, ces créateurs et créatrices que je suis amenée à rencontrer, et puis surtout toutes ces personnes, autodidactes, enthousiastes et perfectionnistes, détentrices d’un savoir-faire ou d’une passion pour leur métier.

La curiosité et la créativité, que j’essaie d’entretenir en moi, se nourrissent de tellement de choses et que tout peut être inspirant. Alors ce carnet de notes, une certaine vision du beau, du durable, du responsable, de l’astucieux aussi, que ce soit dans mon secteur textile ou dans tout autre domaine créatif, je me l’offre en même temps que je vous l’ouvre.

Bienvenue au Club !

Je partage

Je tweet

J’épingle

Je mail