Humeur

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I’m back !

500 500 The Chatterbox Club

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Un peu de distance avec les réseaux sociaux et l’animation du blog pendant cette courte mais ambitieuse période des fêtes. Voilà ce qui s’est passé.

 

 

Je n’ai pourtant pas fait que manger, boire et danser. J’ai aussi fait du bricolage, trié et rangé, vendu et jeté, appelé quelques amies et parents, fini un projet couture, entamé un projet photo, ramassé quelques végétaux envahissants dans le jardin, avalé une ampoule de vitamine D, avancé dans le pas à pas de Julia Cameron «libérez votre créativité», pris un bon bain chaud avec huiles essentielles et tout le toutim dedans.
Et surtout, surtout, prendre un peu de distance vis à vis de mon ordinateur a été un mal nécessaire pour me ressourcer, même si je confesse avoir gardé le téléphone un peu en main quand même (et ouvert une page Facebook au blog 😉 !

Les fêtes de Noël sont souvent un marathon familial et gastronomique dont on ne ressort pas indemne. La plupart du temps, la reprise début janvier est laborieuse, au moins aussi fatigué à la sortie qu’à l’entrée.

Pour ne pas démarrer 2018 sur les genoux, j’ai opté pour une stratégie différente cette année : zéro contrainte pendant les fêtes, et ensuite, aucune résolution, pas d’objectifs et donc ni pression ni stress.
Je vais continuer sur ma lancée en scandant un inhabituel, mais néanmoins salvateur, «non ! pas de bonnes ré-so-lu-tions en jan-vier !».

Parce qu’après tout, qu’est ce qu’une résolution, même bonne, sinon une chose à laquelle nous devons étymologiquement nous résoudre ? Nous résoudre, mmm… ça veut dire quoi ? Une attitude  à laquelle on n’a pas vraiment envie d’adhérer mais à laquelle il va bien falloir se plier ? On se fait un peu violence quoi ! C’est comme ça qu’on veut démarrer l’année ? Est-ce que ça a des chances d’aboutir positivement en partant de ce principe ? Pas sûr.

Alors, pour démarrer plus sereinement et essayer d’arriver entier au bout de ces 12 mois, soyons lucide et ne démarrons pas janvier par une ou plusieurs frustrations. Nous ne méritons pas ce traitement.

Procédons différemment, et mettons par écrit une chose, une seule, que l’on désire ardemment. On la fait belle, on la décore, et on met cette phrase dans un joli cadre, bien en vue, comme un tableau d’inspiration continuel, une INTENTION.
Puis on laisse le ciel et les choses se mettre en place, tranquillement, en restant attentionnée pour saisir la chance qui va se présenter. Parce qu’elle va se présenter.

Louis Pasteur a dit : «la chance ne sourit qu’à l’esprit préparé».

Alors, pour une année 2018 éblouissante, on se prépare ?

Je propose en guise de carte de voeux mon #bestnine, rétrospective des accomplissements, petits bavardages, belles histoires et bien sûr quelques objets désirables, découverts dans the Chatterbox Club tout au long de cette année 2017.

Vous aurez peut-être à coeur de retrouver Claire ou Solène, par exemple, ou de cliquer sur un article qui vous aurait échappé…
Au fait, vous ai-je dit que les créations de Claire ont été sélectionnées pour les fêtes par le célèbre concept-store parisien MERCI, et que Solène est actuellement à La Havane d’où elle se nourrit des couleurs et des ambiances qu’elle retranscrira dans ses prochaines illustrations ?

Cliquez sur une image de la mosaïque de dessous, il vous ramènera à l’article…

Pour finir cette intro de rentrée et surtout pour bien commencer 2018, si vous avez décidé d’être aussi bienveillant que possible envers vous-mêmes cette année, alors BIENVENUE AU CLUB !

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Prague-par-moins-10

Prague par -10° C

450 450 The Chatterbox Club

Prague-par-moins-10Il fait froid, ça y est, l’hiver nous arrive.
Certains ont même déjà de la neige !
Les fils Instagram regorgent de tasses de thé et de feux de bois.
Si vous n’avez pas encore cédé à la tentation de la matière de l’hiver par excellence, le velours, je vous invite à aller voir ma sélection du moment dans le dernier “objets désirables” du mois.
Et si le froid ne vous fait pas peur, embarquez avec moi pour Prague.
Peut-être cela vous donnera-t-il envie d’y faire un tour pour le réveillon.

Suivez le guide !

PRAGUE EN HIVER

Une fois n’est pas coutume. Non, ce ne sera pas de textile, de dernières nouveautés en couleur ou en matière, ni même d’un savoir-faire particulier, d’une marque inédite ou innovante, et pas non plus de concept tendance dont je veux vous parler cette semaine.
Je ne vous dis pas que je ferai cela très souvent, ni que je m’en ferai une spécialité.
Mais cette semaine, on va “voyager” un peu ensemble.

Je vous amène à Prague, ville magique, magnifique, lumineuse … mais glaciale en hiver.
Ça en ajoute à sa beauté.
Le soleil se couche tôt sur la Vltava et réchauffe de jaunes et de rosés les clochers, les sculptures et les façades historiques.

En décembre dernier, nous sommes partis en famille rejoindre des amis pour un gros weekend de retrouvailles, de picolade (et pas seulement pour se réchauffer, vous allez comprendre), et de découvertes en tous genres.
Guidés, il faut le dire, par une famille française mais autochtone depuis 3 ans, cela nous a permis certainement quelques passe-droits et bons plans locaux.

J’ajoute à cela le fait que, dans notre séjour, comptait le réveillon du Nouvel An, avec prévision de feu d’artifice, ce qui promettait déjà des souvenirs inoubliables.

Il faut aussi que je vous dise que nous connaissions déjà Prague pour l’avoir sillonné en amoureux il y a de cela 5 ans, c’est-à-dire dans des circonstances bien différentes de cette fois-ci…

Ce qui vous attend dans ce billet :
quelques idées originales hors des sentiers battus, une adresse secrète, et enfin, “cherry on the cake”, une surprise francophone pour un accueil de guest star !

UNE ADRESSE SECRÈTE

Je commence direct par l’adresse secrète, car je vous sens fébriles.

Nos amis ont eu l’extrême gentillesse de tout organiser pour notre séjour, ce qui est très, très, agréable, reconnaissons-le !
Comme la sensation de se mettre les pieds sous la table quand on rentre chez soi, que tout est prêt et qu’il fait bon. Rien à prévoir avant, rien à gérer pendant. Le bonheur, ‘voyez ?

Donc, ne pouvant pas nous accueillir tous chez eux, ils se sont occupés de nous réserver un hébergement, avec quelques critères de départ (fixés par nous, je précise, et difficilement compatibles) :

  • à proximité de chez eux, donc en plein centre
    (pour pouvoir aller et venir à pied facilement)
  • et pas trop cher
    (les périodes de fêtes font grimper les prix, surtout dans cette ville hyper touristique).

À quelques jours du départ, l’annonce nous avait été faite : nous allions dormir dans un ancien Palais tchèque ! Quel luxe !
À l’arrivée. Désenchantement. Bien qu’idéalement située en plein centre, au coeur d’un parc qui longe le fleuve, l’Auberge de Jeunesse n’avait en fait investi que les deux derniers étages du bâtiment, et autant vous prévenir, le concept d’hôtellerie en est plus que sommaire.
J’ai dégringolé de 4 étages en ouvrant la porte de notre minuscule chambre sous pente.

Bon, positivons, dans l’appellation «auberge de jeunesse», on peut s’accrocher au mot «jeunesse» , et, passé l’effet de surprise, on perd 15 ans en un claquement de doigts !

Immédiatement, on s’est dit qu’on allait devoir boire vraiment beaucoup pour se donner le courage de rentrer le soir et dormir vite !

Et puis, finalement, même sans boire autant, quand on est jeune (ben oui, on a perdu 15 ans je vous rappelle), on s’adapte.
On rencontre plein de monde, on papote en claquettes et peignoir devant le micro-ondes pour se chauffer un thé, on s’empreinte le sèche-cheveux et on se tient le rideau de douche, sans complexe.

Pour les courageux que cette expérience immersive en période-post-communiste-hostile-et-précaire intéresse malgré tout, il y a un énorme avantage bien sûr, c’est le prix : 15€ par nuit ! imbattable !

DÉCOUVRIR LA VILLE AUTREMENT

Aucun mal à trouver tous les monuments et musées, grande place, petite place, château, horloge, cimetière, églises, parcs, qu’il faut aller voir selon ses envies et surtout la durée du séjour. Les guides papier ne manquent pas. Et vous saurez trouver le vôtre.

Mais compte tenu que nous avions déjà pratiqué Prague-à-deux et que, de surcroit, se déplacer à 16, avec des enfants, n’est pas chose aisée, nous avons opté pour des activités courtes, variées et inédites.

Ce sont donc quelques suggestions originales, voire hors des sentiers battus, que je vous propose de découvrir par ici pour rajouter du piment au voyage…

 

faire une promenade en cortège, en calèche ou en vieille voiture, décapotable de préférence, et avec une chaude couverture sous laquelle se pelotonner pendant que les rues défilent. Engager un chauffeur sur la place STARE MESTO.

promenade à Prague en voiture calèche

 

écouter un concert de musique classique à la MAISON MUNICIPALE, à Namesti Republiky, et profiter ensuite d’un dîner Art Deco dans sa partie restaurant. Pour connaître le programme et réserver 〈c’est là〉.

diner art deco maison municipale prague

marcher jusqu’à la MAISON DANSANTE : un bâtiment curieux qui mérite le détour par les rives du fleuve ; y monter et découvrir le restaurant GINGER&FRED pour la bouche et pour la vue (et aussi pour le symbole car Ginger & Fred, c’est, c’est, … Ginger Rogers & Fred Astaire bien sur !)

maison dansante Ginger et Fred Prague

 

se balader le long du fleuve VLTAVA, sur le quai Masaryk, est époustouflant, surtout dans les lumières jaunes du soleil couchant.

bateau Matylda quai Masaryk Prague

pont charles prague vue Vltavapasser voir le PONT CHARLES, sous le soleil, dans la brume, tôt le matin, à la nuit tombée. Il n’est jamais le même. À faire et à refaire pour passer d’une rive à l’autre (pas très original, j’en conviens, mais c’est le folklore et c’est tellement Prague).
Même la foule, qui se précipite pour aller et venir le long du Pont, toucher les statues, et éviter toutes ces perches à selfies, ne nous éloignent pas de notre but :  profiter, profiter, profiter, sillonner les étroites et sinueuses ruelles de la vieille ville, classées à l’UNESCO, et nous laisser emporter par l’air de romance. C’est l’évasion totale. Et si vous prenez le tram pour aller voir cette vue depuis les hauteurs de Prague, c’est encore plus beau !

découvrir les ruelles colorées, éblouis par ces tons de vert, rose, bleu, passer devant le Moulin à roue, puis le mur de John Lennon d’où vous pourrez facilement pousser la chansonnette, et enfin tomber sur les pingouins de l’île KAMPA. Quelle variété et sauts dans le temps !

 

puisqu’on est là, et qu’on aime l’Art moderne, visiter le musée Kampa, sans passer à côté de ces étranges bébés géants de David Cerny, un artiste qui est à Prague ce qu’est Gaudi à Barcelone. Pour finir, nourrir mouettes, cygnes et pingouins bien sûr ! Et admirer la vue.

bébés géants david corny prague

monastere strahov Pragueprendre de la hauteur avec le funiculaire de la colline de Petrin. Une fois en haut, la vue sur la ville est à couper le souffle. Traverser le parc et atterrir au monastère STRAHOV. Visiter sa bibliothèque baroque offre une indescriptible atmosphère. La vue depuis les hauteurs de la ville est simplement magnifique et il y a là une brasserie avec terrasse (pour les plus motivés), très conviviale sur la jolie place pavée.

adeptes des marchés authentiques ? se lever tôt et aller au marché HOLESOVICE à 20mn de tram du centre. Dépaysement garanti dedans et autour de ces anciens abattoirs. Le repère des cuistots et amateurs de bons produits.

marché HOLESOVICE Prague

continuer dans les découvertes vraiment locales, direction le sud de la ville en Tram et aller dîner au WINE FOOD MARKET, dans le quartier de Praha 5 Smichov. Autour de grandes tablées, où chacun va commander son plat au comptoir, on dîne dans une ambiance conviviale et chaleureuse, et on papote avec son voisin, qu’on le connaisse depuis 10 ans ou 10 minutes. Un vieux film qui défile sur l’écran géant campe le décor. Et pas un seul touriste à l’horizon malgré la période des fêtes !

restaurant wine food market Prague

pour les curieux et fans de brocantes, s’imposer une virée au NOVY ANTIK BAZAR, un dépôt géant de meubles et bric-à-brac, pour faire des affaires incroyables et une plongée dans le temps.

novy antik bazar Prague

on nous avait promis un feu d’artifice … Et bien, on n’a rien eu !
Trop de brume sur la colline et sur le fleuve. Juste quelques pétards en ville. Qui aurait pu en rester là ? Pas nous en tout cas ! Alors, s’il vous arrive pareille chose, sachez que dans beaucoup de petits commerces alimentaires, on trouve pendant les fêtes des fusées, pétards et autres artilleries assez impressionnantes. Nous en avons acheté un bon paquet, et tout fait pété dans un parc, à la nuit tombée, ravis de voir les mines réjouies de nos rejetons restés sur leur faim. Finalement, ça nous a mieux que consolés, c’était parfaitement grisant !

DES POINTS DE CHUTE INDISPENSABLES, VOIRE OBLIGATOIRES !

Oui, mais voilà, par -10° C, il faut aussi des points de chutes ré-gu-liers car on a souvent besoin d’un petit remontant ou d’un endroit cosy pour se réchauffer :

 

les brunchissimes complets et pas chers sont à prendre au CREME CAFFÉ BALCONE’S, quartier Mala Strana, à côté de la Tour Saint Nicolas, pour prendre des forces dès le matin (ou le midi pour les lève-tard).

Désolée ! J’avais trop froid… je n’ai pris la photo qu’une fois le brunch et le cappuccino engloutis hihi ! 😉

faire la queue chez NASE MASO vaut la peine d’être patient, c’est la meilleure adresse de Burgers, le rendez-vous des Pragois, juste à l’entrée du passage GURMET PASAZ DLOUHA.

restaurant burger nase maso prague

pour se réchauffer en fin de journée, faire une pause cosy au CAFÉ SAVOY. C’est un peu hors du centre historique, mais ça vaut tellement le coup de s’éloigner à l’heure du thé, juste un peu, pour le cadre, les moulures au plafond, les lustres, l’ancien comptoir à pains et la pâtisserie. So chic ! Totalement Grand Siècle !

cafe savoy prague

bien entendu, ne pas oublier de s’arrêter régulièrement pour un vin chaud aux épices et un TRDELNIK, croustillante pâtisserie à la cannelle. Il y en a partout, dans toutes les rues ! Personnellement, je préfère de loin ceux chauffés au feu de bois que ceux au gaz. Les plus succulents que nous avons pu gouter venaient d’un marchand ambulant en plein carrefour de NAMESTI REPUBLIKY. Bonne quête de Trdelnik !

TRDELNIK patisserie feu de bois prague

vue sur la Vtlava Prague enfin, par une belle soirée dégagée, et si possible le soir même du réveillon, s’offrir le dîner sur la péniche MARINA BOAT RISTORANTE, moins pour le menu italien (très bon mais pas vraiment typique) que pour la vue carrément époustouflante sur la Vltava, le pont Charles, le château et bien sûr, le feu d’artifice !

le marché de Noël et le centre de la ville ville, sont surpeuplés et nous avons pris grand soin d’éviter ces endroits pour ne pas nous perdre. Mais si vous êtes moins nombreux et plus courageux que nous, aventurez-vous dans ce dédale de chalets, d’odeurs et de lumières.

vieille ville prague

MAIS AVANT DE PARTIR !

Mais, avant de partir, on peut :

  • se munir du guide des voyageurs indépendants, petit, pratique et très bien fait http://www.guide-evasion.fr (on a trouvé ce guide papier parfait)
  • enfin, ne serait-ce que pour une journée, faire appel à une vraie guide qui nous fait nous sentir de véritables privilégiés et nous concocte une visite de Prague, en français, façon petits oignons.
    Et hop, réserver les services de LUCIE au +420 606 148 311 ou à  luciepraha@gmail.com . Elle étudie un programme ou un circuit sur mesure et vous donne son tarif si vous la contactez à l’avance. Nous avons fait appel à elle il y a 5 ans, et nous n’avons pas regretté. Forte de son succès, elle a dorénavant un site officiel http://www.guidedeprague.fr

ET MAINTENANT C’EST À VOUS…


Si notre voyage vous a plu et que vous voulez, à votre tour, me raconter le vôtre, j’attends avec plaisir vos retours d’expériences.


Partagez, tweetez, transférez cette page
et ces adresses qui peuvent donner des idées à des amis !

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Couple Thinkers

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Vous connaissez la marque de vêtements GANT ?

Je suis sûre que ça vous parle. Au moins de loin.

 

Je vous mets le logo, parfois ça aide !

pub Gant fille

pub Gant garçon

craig megan ferguson couple thinkers piscine

Je vous passe l’analyse des collections parce que ce n’est pas l’objet de ce papotage.

Ce dont je voulais vous parler aujourd’hui c’est de la série YOUTUBE intitulée COUPLE THINKERS, lancée par la marque : un nouveau mode de communication qui a retenu mon attention.

Le concept

Le concept c’est de donner le micro à un couple, Megan & Craig Ferguson.

Lui est un célèbre animateur TV aux U.S. («the late late show with Craig Ferguson»), acteur et humoriste, elle est galeriste (enfin c’est ce que j’ai cru comprendre mais elle est surtout présentée comme la femme de, ce qui me fait bouillir, passons…).

Ils sont beaux, riches, cultivés et pourtant malgré tous ces atouts dans la vie qui pourraient leur permettre de se reposer un peu sur leurs lauriers, ils se posent des questions existentielles !

Persuadés que s’ils se posent ces questions-là, nous, êtres humains ordinaires, nous les posons peut-être également…

Alors, les voilà partis à poser leurs questions aux personnes adhoc, magnat des médias, scientifiques, philosophes, afin d’apporter des réponses au monde ! On les en remercie !

craig megan ferguson couple thinkers stairsLes sujets qui les tracassent (ils ont l’air très tracassés en effet) sont en réalité aussi des questions qui nous titillent (vous pouvez cliquer sur les questions suivantes pour accéder aux films) :

Ne perdons pas de vue le fait que l’objectif de GANT est bien de communiquer, même s’il s’agit d’une communication bien différente des canaux habituels, et in fine, rien d’autre que d’augmenter ses bénéfices.

Pourtant, même si je suis un brin sarcastique, je dois bien avouer que je préfère mille fois apprendre quelque chose au passage plutôt que de recevoir la millième publicité, newsletter, pop up, emails, textos, dont nous sommes abreuvés chaque jour !

Bref, cette campagne c’est de la communication intelligente plutôt que de la publicité affichée. On a clairement changé de siècle !

COUPLE THINKERS EPISODES 1 2 3

COUPLE THINKERS EPISODES 4 5 6

Never stop learning !

Le credo de GANT : «never stop learning», autrement dit «si vous êtes curieux et que vous posez des questions, sachez que la team GANT (ici représentée par M&Mrs Ferguson) s’en pose aussi. On a donc des points communs !».

On ne nous parle plus de la marque, mais de nous.
On ne nous parle plus des produits, mais de valeurs.
On ne nous vend pas de la mode, mais du lifestyle.
On remet de l’humain, du bon sens et de l’intelligence dans du marketing qui était devenu bête et méchant.

extrait episode 1 couple thinkers

Image extraite de l'épisode 1 - Couple Thinkers

Bref, on élève un peu le niveau… ça reste du marketing, mais cette fois, l’approche est suffisamment bien faite pour attirer notre curiosité et nous donner envie de regarder.

Du coup, on passe de cible passive («je reçois 1000 pubs par jour dans ma face») à consommateur actif («mais moi aussi je me pose cette question là, je fais la démarche d’aller voir la vidéo») ! Et en prime on apprend plein de choses au contact de pointures de l’innovation et du futur. Brillant, non ?

Pour l’instant, six épisodes d’environ 30mn chacun ont été mis en ligne.
Peut-être quelques uns à venir encore, si l’expérience rencontre son public et du succès.

Ces derniers temps, je mets mes écouteurs et c’est MON moment juste avant de me coucher, 30mn de question existentielle avec Megan & Craig !

Ne me demandez pas celle que j’ai préférée, j’aime tout, la drôlerie, le ton, l’interaction, le rythme, les sujets, les images, les interviewés autant que les interviewers.
Allez ! la 1, la 5 et la 6 ont quand même ma faveur.

À quand la rencontre avec une Diane Von Fürstenberg, une Chantal Thomass, une Inès de la Fressange pour se demander :

  • à quoi bon faire de la mode puisque c’est un éternel recommencement ?
  • ou encore, qu’est-ce que vous changeriez si vous pouviez remonter le temps ?
  • et pourquoi pas, qu’est ce que le bonheur complet ?

Et vous, ça vous parle ce genre de communication ?
Ou bien ça vous bloque le fait de savoir qu’il y a une marque (et donc un intérêt mercantile) derrière tout ça ?
Quelles seraient VOS questions existentielles ?

Pour en savoir plus : http://fr.gant.com/couplethinkers/

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porte entrée végétation welcome on board

Welcome on board !

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porte entrée végétation welcome on board

 

Welcome on board, c’est l’histoire d’une rencontre peu commune, certaines diront improbable.

Lorsqu’on lit un roman et qu’on apprend qu’il a été «adapté» au cinéma, on se tâte, n’est-ce pas ? Sera-t-il aussi profond, prenant et enveloppant que le livre lui-même ? Dois-je aller le voir ? Auront-ils changé des éléments de l’histoire ? Ne serai-je pas déçue ? Quels en sont les acteurs ? On glâne des avis çà et là. On cherche des extraits sur la toile, pour se donner une idée, se laisser convaincre d’y aller ou être certain de ne pas vouloir rompre le charme que le livre avait opéré sur nous.

Welcome on board c’est une histoire qui commence aussi par écrit. On l’écrit, on la lit, et relit, chaque jour petit à petit. Et le fil se tisse au fur et à mesure des semaines et des mois, entre des “amies” autour d’une envie de photographies. Des mots viennent ponctuer des photos, de plus en plus jolies dans nos galeries, à mesure que les interprètes s’améliorent et affirme leur patte.

Et puis un jour, quelqu’un «adapte» à son tour ce roman écrit, gravé sur écrans et tablettes, et le fait devenir réel sur la pellicule de nos vies. Quelqu’un organise une rencontre… en vrai.

On se tâte, n’est-ce pas ?
À nouveau. Cette rencontre sera-t-elle aussi profonde, prenante et enveloppante que sur écran partagé ? Dois-je y aller ? Vais-je retrouver les éléments de l’histoire ? Ne serai-je pas déçue ? Comment seront les actrices ?

Et là, pas moyen de chercher des extraits sur la toile, pour se donner une idée, se laisser convaincre d’y aller ou être certain de ne pas vouloir rompre le charme que la virtualité avait opéré sur nous.

Welcome on board, c’est un épisode de vie qui gomme les différences d’âge, d’éloignement géographique, ou de métier. Un moment suspendu. Hors du temps. Une bulle virtuelle qui devient réelle et où on ne se pose pas de questions.

C’est ainsi que Paulette, Nicolette, Eliette, Danette, Yvette et Claudette ont ainsi décidé de braver leur destin, de faire tomber les barrières et de se retrouver lors du dernier weekend d’octobre, celui où le dimanche dure 25 heures, pour faire durer le plaisir plus longtemps.

Ce fut une belle trouvaille ! Et oui, quand des amies se revoient après une longue distance, on parle de retrouvailles. Mais lorsqu’on ne se connait pas vraiment, n’est ce pas juste de parler de trouvaille ?

Quand j’ai suis allée à la rencontre d’Yvette à la gare, je savais que je devais chercher une marinière. Il m’a quand même fallu affronter le ridicule et accepter la déception d’aborder deux marinières avant de trouver la bonne ! À la troisième, des bras qui s’agitent, un sourire accroché aux oreilles et un pas engagé ne m’ont plus fait hésiter. Et de une !

Nous sommes arrivées chez Danette qui avait proposé d’accueillir notre trouvaille automnale, en hôte d’exception, préparant notre venue dans les moindres détails.

Paulette était déjà là. Elle est la première que j’ai aperçue et dont je me sois dit «elle n’est pas comme j’imaginais». C’est marrant comme on se fait une idée d’une personne, de ce à quoi elle devrait ressembler quand on ne la connait que par écrit. Pas du tout ce physique, ni cette voix. Et là, ça m’a fait la même retenue que lorsqu’on va voir un film dont on a d’abord dévoré le roman. «Je n’aurais pas choisi cette actrice pour le rôle». Pourtant ça aiguise ma curiosité et même ça m’amuse de la découvrir sous ces nouveaux traits.

Et puis, je rentre dans le film, les échanges fusent, les protagonistes s’entendent à merveille, le roman continue de s’écrire mais autrement, je finis par oublier les traits des visages que je m’étais imaginés. Je ne sais plus vraiment «quelle actrice j’aurais mis là avant.»

On oublie progressivement qui ont avait mis dans la peau de nos complices, l’image s’efface pour laisser la place au vrai visage, à la vraie voix, au vrai tempérament et au vrai rire.

Eliette et Nicolette sont, elles, telles que je les inventais. Exactement les mêmes. Physiquement en tout cas. Parce qu’à bien y réfléchir, Eliette est plus assurée que je ne me figurais.

Le weekend passe comme un charme. À la vitesse de l’éclair, malgré l’heure supplémentaire que l’automne nous accorde. Et chacune rentre chez soi, à la fin, les yeux légèrement humides, le souffle un peu court, mais le coeur rempli de fantastiques images et des saveurs qui nous accompagneront quelques temps encore.

Le lendemain, après une soirée sobre et une nuit réparatrice, je me réveille et je ne sais plus qui j’ai vu. Je me repasse ces beaux moments en mémoire et j’ai subitement un drôle de sentiment. Rêve ou réalité. Ce weekend a-t-il bien existé ? Quand je me replonge dans nos fils d’actualité, mon cerveau s’embrouille entre les têtes que j’avais construites et celles que j’ai vues de mes yeux.

Peut-être que d’autres que nous ont déjà tenté l’expérience de passer du virtuel au réel. Je vous le conseille !

Merci à toutes d’avoir rendu cette trouvaille possible. Il nous appartient d’en faire un jour des retrouvailles.

Claudette.

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Dessin France Clara Castagné

1er Septembre

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Dessin France Clara Castagné

 

Cet été, j’étais juste là, au creux de son oreille, et un peu à la naissance de son cou. Et vous, vous étiez où ? Cherchez plus loin votre portrait-destination, c’est beau de parler géographie comme ça.

Staycation

Vous l’aurez sans doute remarqué (vu la foule d’aficionados qui suit mon blog quotidiennement et les notifications de ma galerie instagram ^^) : cette année les vacances ont débuté pour moi le 1er août et se sont prolongées jusqu’au 31 (du même mois, faut pas abuser non plus).

C’était la détente la plus longue de mon existence. Enfin quasi, si j’occulte les 5 ans où je n’ai pas travaillé du tout pour cause d’enfants en bas âge, et qu’on peut résumer à une looooongue journée enfant malade. Mais une fois passé l’âge de 5 ans, une fois qu’ils ont tout attrapé, un jour ça se calme, et là vous avez 1 mois complet de rémission, de totale relaxation dont vous ne profitez d’ailleurs que ponctué d’ inquiétude et culpabilité (les habitudes sont tenaces), avant de trouver que vous vous ennuyez et qu’il faudrait bien se chercher du boulot.

Je conseille à toutes celles qui en sont rendues à ce stade, de songer à prolonger cette période d’un mois supplémentaire (en enlevant les deux ingrédients cités précédemment qui ne servent à rien pour savourer pleinement la recette) avant d’entamer leurs recherches car les très longues vacances, ça ne revient plus assez souvent ensuite !

Bref, cet été m’a donc réservé un genre de mois d’août suspendu au cours duquel j’avais prévu d’enchainer tout un tas de choses pour lesquelles on manque toujours cruellement de temps le reste de l’année (menus travaux, bricolage, jardinage, nouvelles tentatives culinaires, découvertes littéraires, copines, écriture, farniente, papotage avec le voisinage, expos et autres) et où finalement, le temps s’est joué de moi. Comme l’aurait fait mon pire ennemi. Il n’a pas arrêté d’appuyer sur la pédale d’accélérateur, et moi, je n’ai pas réussi à trouver le frein à main !

3/4 de staycation dans les règles (vous connaissez ce nouveau mot qui consiste à rendre sexy des vacances sans bouger de chez soi ?), à ne presque rien faire, comme passés sur le siège passager d’une voiture respectant les limites de vitesse, à regarder les paysages défiler lentement, pendant que les aiguilles de l’horloge, elles, roulent en Ferrari.

Puis 1/4 de côte ouest (de la France, pas des States), à coups de sauts de puce des sables ou de punaise des vignes. Court. Mais bien agréable.

Et au final quoi ? On est le 1er septembre. Non mais septembre !! Vous l’avez vu arriver celui-là ?

Je dois quitter ce siège passager, m’installer au volant et reprendre les commandes.

Voyager dans sa tête

Mais avant cette rentrée en trombe, je voulais partager avec vous un petit voyage que j’ai fait dans ma tête cet été, pendant ces 3/4 de staycation, à travers la découverte du formidable travail de Clara Castagné et de sa boulimique série de dessins réalisés à partir de cartes géographiques. L’Espagne, la Grèce, le Pérou, la Chine, le continent africain, … avec ça, garanti, on voyage de chez soi !

D’abord une vision d’ensemble. Puis, on se perd dans les détails du visage, de la coiffure, du geste, on cherche là où ça coïncide avec la carte. Et enfin, on se perd dans le relief de la carte elle même.

J’adore l’ingéniosité et l’imagination de Clara et ses œuvres sont tellement intemporelles qu’elles peuvent convenir à n’importe quelle déco intérieure. J’imagine très bien ces dessins transférés sur des coussins, des lampes, une nappe, des jolis carnets de voyage. 1000 idées fusent dans ma tête.

Ma préférence va à la femme chinoise. Je me la ferai bien offrir à Noël (c’est pas tout de suite, mais je tends des perches le temps que le message fasse son chemin ^^).

Si vous souhaitez continuer le voyage de votre canapé et découvrir plus encore des oeuvres de Clara, cliquez ici.

Allez voir, c’est beau, il y en a tellement plus, ça a été dur de choisir.

Et, comme je n’ai quand même pas pu m’empêcher de faire un peu de devoirs de vacances (#syndromedelabonneeleve ), j’ai rencontré en prime cet été une personne formidable dont je vous parle lundi. C’est une surprise !

Bonne rentrée, bon 1er septembre à tous et bon weekend (il n’est pas si loin…)

Dessin France Clara Castagné

La France

Dessin Afrique Clara Castagné

L'Afrique

Dessin Mappemonde Clara Castagné

Mappemonde

Dessin Chine Clara Castagné

La Chine

dessin Pérou Clara Castagné

Le Pérou

dessin Grèce Clara Castagné

La Grèce

Dessin Espagne Portugal Clara Castagné

L'Espagne et le Portugal

Dessins Continents Clara Castagné

Les Continents

Femmes du Monde Clara Castagné

Femmes du Monde

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ETAM Soutien-gorge push-up FUNAMBULE

L’été a bon dos !

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Pour peu que l’été veuille bien s’installer, nous dénuder les épaules et nous laisser lui montrer les dentelles de nos dessous-dessus, on porte quoi sous nos robes fluides cet été ? Parce qu’en ce moment justement, les soutiens-gorge se montrent à grand renfort de dos nageur travaillés, décorés et de jeux de bretelles, un peu comme un tatouage qu’on pourrait effeuiller… Caliente ! Mais magnez-vous, avec les nouveautés de la rentrée, tout cela pourrait bientôt avoir disparu !

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outside the box

Journée outside the box

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outside the box

Hier c’était dimanche. Réveil mou. Envie de rien. J’ai un boulot à finir avant le début des congés, des dizaines d’articles pour le blog commencés mais pas finis, des photos à télécharger suite aux 3 expos que j’ai faites la semaine dernière. Mais non, rien de rien. Envie de rien.

Je vais commencer par nous chercher des vacances !

Oui, je sais bien, on a dit cette année pas de vacances coûteuses, restriction de budget, études de grande chérie, on veut refaire la chambre d’amis et puis y’a le jardin à aménager, ça va nous occuper.

Sauf que là, non. J’ai la tête qui dit non. La météo est avec moi, les gouttes ruissellent sur les vitres, les arbres dansent dehors, les chiens n’aboient même pas. Ce temps m’encourage à me planter là, affalée dans le canapé, l’ordi cloué sur les genoux, et à passer ma journée à chercher où aller en août.

Google est mon meilleur ami aujourd’hui. Je ne sais pas ce que je cherche. Ni vraiment où. Je cherche un hasard heureux.

Et là, je repense à ce concept de SERENDIPITÉ, ou l’art de découvrir ce que l’on ne cherche pas. Alors disons, pour me donner un maximum de chances, que je ne cherche pas du tout ! Disons que je navigue sur le web. Aujourd’hui, je m’autorise à me perdre dans la toile, à laisser filer mon temps, à m’ouvrir à la surprise, me rendre perméable à l’inattendu.

Une image, un mot, un lien, et me voilà à l’autre bout de la France, en haut d’une montagne, dans un jardin luxuriant, sous une yourte. Mes poils se raidissent de la fraicheur de cette piscine naturelle. Mes pieds ressentent ce sable chaud qui glissent entre chaque orteil. C’est bon les vacances, le voyage, l’ailleurs.

Je découvre les aventures de ces trois Princes de Serendip (Sri Lanka en persan) qui partent à la découverte du monde, multiplient les découvertes par accident ou déduction et reçoivent des récompenses qu’ils ne cherchaient pas.

On prétend que la sérendipité implique une part de chance que nous ne pouvons contrôler, mais certains scientifiques expliquent qu’il n’en est rien. Pas de hasard. Il suffit de se mettre en état de disponibilité intérieure, rester aux aguets pour se laisser émerveiller.

Je pense aussi à ce que disait Winston Churchill : «La chance n’existe pas; ce que vous appelez chance, c’est l’attention aux détails», ou encore Albert Einstein qui ne se trouvait pas de talents particuliers : «je suis juste passionnément curieux».

Et ces 3 Princes orientaux… ils ont bien été guidés par leur curiosité eux aussi.

De délectations littéraires en imagerie vacancière, mes pérégrinations internet et ma curiosité m’amènent tout droit à l’Epicerie de Venat.

C’est un ancien commerce de village réhabilité en maison d’hôtes, mais laissée dans son jus. Le rideau de fils plastiques multicolores à la porte d’entrée, une pièce commune conviviale avec le vieux babyfoot, des objets déco insolites et authentiques çà et là, et Monique, décrite comme une personne hors du commun. Bref, un lieu original et harmonieux, un bain d’enfance dans lequel on a envie de se plonger sans retenue et gagner quelques années du même coup.

l'Epicerie de Venat

Je lis dans les yeux sceptiques de ma tribu que je suis la seule à m’extasier devant cette réjouissante aventure dans le temps, devant la tonnelle de la terrasse, la déco dépouillée des chambres et la cabane aux flonflons bâtie le long de la Charente.

J’avais prévu le coup, j’ai d’autres cartes dans ma manche ! Et toc, je dégaine Bernard-le-roi-de-Trèfle sur le tapis vert ! Enthousiasme général et validation spontanée du collectif familial (pour me faire vite oublier mon revival années 80 provincial).

Nous nous pauserons donc, consensus consenti, à 30km plus au nord de cette charmante halte, dans une non moins charmante mais plus actuelle maison d’hôtes, toute faite de pierres jaunies et de roses trémières.

Bernard sera un hôte agréable et accueillant. Le premier contact promet le meilleur. Il paraît même qu’il fait des confitures maison. Sa maison charentaise, au milieu des vignes, nous attend déjà. Je vous raconterai.

Peut-être pousserons nous, malgré tout, une petite pointe jusqu’à chez Monique. Il faut parfois savoir sortir du cadre, penser outside the box, voir les choses de manière originale, inédite, créative. Suivre son instinct et ses envies, même si cela nous entraîne hors des sentiers battus. Les vacances sont faites pour sortir des conventions établies. Les dimanches sont faits pour rêver…

credit photo : Unsplash / Sven Scheuermeier

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LAURA SIEGEL Black & blush robe soie

Esprit Shibori, es-tu là ?

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Déferlante indigo pour cet été.

Le Shibori, cette technique de teinture japonaise par pliages successifs du tissu, jeux de cordes et de noeuds et enfin plongeon dans un bain d’indigo, se voit utilisé pour une grande variété d’objets cet été. Quand un art ancestral ramène de l’authenticité parmi nos imprimés modernes. J’aime ce bleu et ces motifs à chaque fois différents, exactement à l’opposé du procédé industriel de devoir tout contrôler pour obtenir un même résultat en série, et n’accepter aucune tolérance à la variation. Le shibori c’est exactement l’inverse : laisser le hasard nous surprendre !

Pour vous qui voulez plutôt vous lancer le défi de le faire par vous-même avec des vieux draps, Westwing a concoté un parfait DIY. Le plaisir de la découverte ‘in fine’ est délicieux.

Et si l’envie vous prend de vouloir découvrir le Japon en 2017 par ce prisme du Shibori, je vous invite à contacter TWO FOLD TEXTILES et expérimenter leur INDIGO RETREAT.

Enfin, je vous raconterai certainement un jour la « Belle Histoire » de Valérie Laudier, une artiste toute en indigo, dont j’adore le travail, axé sur le sur-mesure, le responsable, l’équitable (et la fabrication française).

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casque Marshall

Mes 5 découvertes Podcasts

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casque Marshall

 

 

Je me suis récemment découverte une passion pour les podcasts : un nouveau monde s’ouvre à moi. Vous y entrez  ?

Un espace de respiration

Chaque instant volé au quotidien rythmé est une excuse pour s’évader et découvrir de nouveaux podcasts. J’ai même délaissé quelque peu la musique et mes playlists mensuelles ces derniers temps. Avec les podcasts, je respire !

Que je sois dans la voiture, dans le train, une salle d’attente, n’importe où, j’enfile vite-fait mon casque ou mes écouteurs. Et c’est parti pour la découverte !

Parfois, je m’y attarde, j’en essaie un, puis deux, et emballée devant le ton, la voix, les sujets traités, je m’abonne. C’est comme un gâteau succulent qu’on savoure cuillerée par cuillerée, et sans s’en être vraiment rendu compte, on a fini le plat et on se sent contenté de ce plaisir sucré.

D’autres fois, quelques minutes me suffisent pour savoir que je n’y reviendrai pas.

C’est d’ailleurs marrant de constater à quel point la voix et l’élocution de quelqu’un, surtout là, au creux de l’oreille, nous séduit ou nous repousse. Si je ne connais pas le visage du narrateur ou de l’invité, j’aime à en deviner les contours, la personnalité, les émotions qui peuvent pointer au détour d’une phrase ou d’une respiration.

Avide d’apprentissage

Ce que j’aime dans les podcasts, c’est apprendre quelque chose, que ça m’ait nourri à la fin. Et si je peux m’en servir plus tard, m’en souvenir en référence, ou me sentir grandie, alors c’est un bonus.

Ah oui, le podcast c’est, pour moi, davantage que la simple émission radio divertissante, cela a une fonction plus haute car pour me contenter, il doit m’instruire.

J’ai une nette préférence pour les formats d’environ 30mn, et en français.

Mais comme une jeunette dans le domaine, mon avidité de découvertes risque de m’amener vers des territoires encore inconnus, vers des versions anglophones, des sujets  plus ardus, des durées de plus d’une heure, qui sait ?

Si je fais des nouvelles trouvailles, je partagerai bien sûr !

Des choix féminins

J’ai l’impression que mes préférences plairont davantage aux femmes, bien que les sujets traités soient sinon universels, du moins non-dépendants de notre genre. Mais peut-être que le format podcast a cela d’intime qu’il convient bien aux femmes.

Qu’ils soient de succulentes pâtisseries et des friandises sucrées, voici ma petite liste de plaisirs podcasts :

1. «CHANGE MA VIE» : un Berlingot multicolore

Podcast du jeudi, de Clotilde Dusoulier, c’est le must.

D’abord sa voix, douce et juvénile, qu’on sent curieuse, amusée mais qui apaise.

On pourrait dire, pour simplifier, qu’elle parle de développement personnel. Mais en fait, c’est un peu plus que cela. Elle partage d’une manière très claire et sans jargon inutile ses méthodes pour aborder la vie et ses aléas avec présence, joie et sérénité.

Je ne peux pas vous dire lequel j’ai préféré, tellement ils sont tous une petite pépite. Mais celui de jeudi dernier «le miroir des autres» a fait écho en moi.

Un conseil : prenez les «épisodes» dans l’ordre depuis le début.

2. «LA POUDRE» : un Mistral Gagnant

Un jeudi sur deux, le podcast d’une fille qui parle de féminité et même de féminisme avec d’autres filles.

Je sais qu’elle va râler si elle passe par ici, parce que Lauren Bastide a longuement conversé avec Garance Doré et elles en ont conclu que leur part de femmes s’affirmait avec la maturité et qu’elles n’avaient plus peur des rides que trimbale le mot «femme» par rapport à la fraîcheur que laisse supposer le mot «fille». Néanmoins, je crois pouvoir le dire : c’est un podcast 100% fille, frais et quelque fois irrévérencieux.

La voix de Lauren est un brin sensuelle et mutine, volontairement, et le fait qu’elle reçoive ses invitées dans une chambre d’hôtel ajoute de la sensualité et de l’intimité à l’entretien. On se sent proche et immédiatement projeté dans l’univers de la personnalité dévoilée.

Un conseil : prenez votre temps ou faites comme moi, je l’écoute par petits morceaux car une heure d’affilée, ça peut être dur à trouver dans une journée.

3. «REMÈDE À LA MÉLANCOLIE» : une madeleine de Proust… heu non de Commercy

Eva Bester est mon idole. Elle est brillante, pointue, cultivée et tellement jeune pour avoir autant de références. Et puis on sent son oeil qui frise et la lèvre qui sourit. Elle m’épate. Quel que soit son invité, femme ou homme, de tous horizons, et sans particulièrement avoir d’actualité d’ailleurs, son propos est de faire se dévoiler son invité à travers une série d’hommages et de références à des titres, livres, ou personnages qui représentent pour lui des remèdes artistiques efficaces contre le vague à l’âme.

Dans ce cas, le podcast est un en fait un replay d’une émission radio France Inter, qu’on peut écouter en live chaque dimanche à 10h.

L’irrésistible Vincent Dedienne avoue qu’il doit surveiller sa complaisance à l’égard de la mélancolie, Leïla Slimani qui y puise une forme de force, ou encore Fabrice Luchini très en forme et toujours surprenant. Mais tant d’autres interviews savoureuses d’une durée d’au moins 45mn.

Un conseil : prendre des notes, c’est fou tout ce qu’on apprend !

4. «CURIOZIDÉE» : un brownie au sirop d’érable

Chaque mois, on jazze et on papote ! Le podcast quebécois (ha oui cet accent incroyablement «good vibes») qui s’est donné pour mission de nous présenter des portraits de gens normaux mais inspirants, porteurs de changement, qui participent à une société en transformation.

Deux amies, Clémentine et Aurélie, reçoivent à tour de rôle leurs invités, curieuses de savoir ce qui les a amené à découvrir une idée, à mener des projets professionnels, des modes de vie particuliers, des défis personnels.

Je ne sais quelle interview vous conseiller tellement elles sont toutes inspirantes. Je retiens l’observation de Béa Johnson, auteure du livre Zéro Déchet, qui a totalement transformé sa vie personnelle et professionnelle en adoptant le mode de vie Zéro Déchet. Ancienne artiste peintre exposée et reconnue, elle a renoncé à cette carrière et dit trouver dans la recherche de solutions pour mettre en place ce nouveau mode de vie une forme de gymnastique qui nourrit sa créativité et qui la satisfait pleinement. Inspirant !

Un conseil : 30mn de papotage inspirant, mon format idéal.

5. «LE CABINET DE CURIOSITÉ FEMININE» : de la barbe à papa

Bon, là, on change de registre. Imaginez un rencard entre copines sympas et rigolotes, plutôt autour d’un mojito que d’un thé vert (parfois il y a aussi des hommes qui participent quand même), et on parle clairement de sexe sans se prendre au sérieux. Quelque fois cru, mais jamais graveleux.

Alexia, auteur chroniqueuse pour le Plus du Nouvel Obs, orchestre un débat autour d’un sujet sérieux qui touche (c’est le cas de le dire) au corps de la femme et au sexe, sans tabou ni langue de bois, mais bien sûr avec légèreté.

Un conseil : ça peut être un peu le bordel dans le son du podcast, évitez de l’écouter dans la salle d’attente du médecin ou la queue du supermarché (quoi ?! c’est vous qui avez les idées mal placées…)

Si vous ne connaissez pas encore, testez-les et dîtes moi … vous êtes plutôt Berlingot, Mistral Gagnant, madeleine, brownie ou barbe à papa ?  😉

 

Credit photo de l’article : MARSHALL headphones

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Panne de voiture

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fiat 500 en panne CEB design

Je ne pouvais pas espérer pire que ce qui est arrivé ce matin !
Ma fille passe sa dernière épreuve du bac. Les maths. Sa bête noire.
Il est 7h et la voiture ne démarre pas.
Nan mais c’est une blague !!!

On saute dans un taxi commandé à l’arrache et arrivons sur le lieu de l’examen dans les temps. Le taxi me ramène chez moi et me dit : “en tout cas, votre fille a l’air moins stressée que vous !”.

Ça m’a attristée parce que je faisais tout pour contenir mon stress et ne pas lui communiquer. Et en même temps j’ai pensé, ben tant mieux si elle a réussi à rester cool pour son épreuve malgré tout ça.

Je me détends sur le chemin du retour.

J’appelle le dépanneur, il remet en marche la voiture, je file au garage pour qu’on me change la batterie. Il n’est pas 9h, la journée a commencé en trombe !

Au garage, la secrétaire me reçoit, l’atelier est plein aujourd’hui et toutes les voitures de prêt ont été réservées. J’ai la guigne. J’explique que nous sommes le 21 juin, jour où je dois absolument amener ma fille (la plus jeune) à l’hôpital car on doit lui retirer son plâtre. 7 semaines qu’elle endure. Je ne remettrai pas ce rendez vous !  “Impossible, pas de place !” . Je me liquéfie, mais pas de chaleur, juste de tristitude.

Et là, mon sauveur apparaît sous la forme du chef d’atelier. Chez Fiat, ils n’ont pas de fier destrier ni de cape noire, mais cet homme est mon héros. Un homme charmant. Il m’installe sur un fauteuil confortable, à côté du ventilateur, m’offre un café : “Je serai de retour dans 30mn, je m’occupe de vous”.

Je reprends vie. Et même, je l’avoue pas honteusement du tout, je profite de l’instant. Je suis bien. Quelqu’un a compris ma détresse et me sort de là. J’apprécie ce café comme jamais, je sens le petit vent dans mes cheveux comme une caresse. Je passe à la caisse moins d’une heure après être arrivée. Détendue. L’hôtesse se souvient que le mois dernier il y avait une promo sur les batteries et demande à son supérieur si elle peut me l’appliquer. Je serai donc agréablement surprise d’avoir une facture allégée de 25%.

J’ouvre la voiture qui répond à nouveau à la touche verrou-ouvert de la télécommande (comme je n’avais jamais fait attention à ce petit clic quand la voiture s’ouvre et au plaisir qu’on peut ressentir à l’entendre), le ménage a été fait sur les tapis, les sièges et le tableau de bord !!!

Et c’est moi qui repart allégée et pas que du porte-monnaie !

En chemin retour, je branche mon Bluetooth et j’écoute le podcast de Eva Bester, Remède à la Mélancolie… j’adore !!

Avec tout ça, il est pas beau ce premier jour d’été ?

Et ce soir, fête de la musique pour tous !

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