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SLOW FASHION, tri & développement personnel

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photo Daniel Monteiro-Unsplash

 

RALENTIR. Dans tellement de domaines. Je crois que pour beaucoup, c’est devenu plus que nécessaire. On profite de la pause du weekend pour aborder le sujet ensemble et se trouver des débuts de solutions ?

 

 

Le concept de SLOW LIFE n’est pas une gorgone malfaisante qui vous pétrifie dès que vous entamez de comprendre en quoi cela consiste et qui vous paralyse de toute action, au prétexte de vouloir prendre le temps !
J’aurai certainement l’occasion de vous parler dans de prochains articles de ce qu’est pour moi la Slow Life, car je fais partie d’un petit groupe bienveillant de Slow Lifeuses qui discutent justement de tous ces sujets concernant -la liste n’est pas exhaustive- le fait de vivre mieux, de savoir s’écouter, de consommer plus intelligemment, mieux apprécier et ressentir de la gratitude, savoir se donner du temps.

Mon caractère un brin impatient a appris, avec le temps et quelques échecs, qu’on ne peut pas tout changer en même temps et que les changements durables sont ceux qu’on entreprend doucement, et surtout l’un après l’autre.

METTRE DU SLOW PARTOUT

Avant de vous perdre à vous parler de toutes les formes émergentes de SLOW (slow food, slow design, slow working, slow management, slow tourisme, slow sex, slow cosmétique, slow blogging (← ça, c’est moi 😉 ), etc…  Je vais donc aller droit au but. J’aimerais qu’on parle ensemble de SLOW FASHION. Pourquoi ?

Et bien parce que, comme vous le savez déjà peut-être (sinon allez voir par là), le textile c’est mon milieu depuis de longues années, et je me pose beaucoup de questions sur le cycle de vie de plus en plus court des produits, sur la qualité de nos matières, notre impact à la fois sur nos propres conditions de travail et celles d’ouvriers à l’autre bout du monde, sur notre santé, sur l’environnement aussi.

J’avais assisté à la FASHION REVOLUTION l’année dernière et posé collectivement la question «who made my clothes ?».
Je recommencerai cette année, car même si les mentalités changent doucement, il ne faut pas relâcher nos efforts pour faire bouger les lignes. Et pas seulement pour nous donner bonne conscience.
Je constate, années après années, comme beaucoup d’entre vous, les effets néfastes de la FAST FASHION… et pourtant personne ne semble pouvoir s’en passer.
Alors là, c’est un débat quasi sans fin, je pourrais écrire une thèse là dessus !

Disons, pour faire court, que nous sommes un peu accros à la MODE comme on le serait à une drogue. Elle nous procure un shoot de bien-être momentané, puis on retombe, et on en redemande. Toujours plus.
La mode est devenue le pansement de nos plaies affectives ! (#minutepsychologiedecomptoir)

Mais la réalité nous rattrape. Nos moyens n’étant pas extensibles, on cherche en réalité la bonne affaire. Et pour acheter moins cher, les marques doivent produire plus loin.
On est alors entré de plein pied dans la spirale infernale : on ne fabrique plus local et on perd nos savoir-faire et nos outils de production. Nos emplois deviennent plus précaires, on gagne moins. Mais, bien entendu, on est toujours plus nombreux à vouloir dépenser toujours autant pour continuer à se faire plaisir avec des articles de moins en moins chers, parce que la vie est dure et qu’on le mérite bien… Bon, là ça y est, on est dans le mur.

Et ne croyez pas pour autant que les marques s’en mettent plein les fouilles. Les banqueroutes et dépôts de bilan sont légion dans le textile.
Même si je simplifie à l’extrême, certaines galèrent, elles aussi.
Elles doivent chercher des lieux et unités de production toujours plus loin et moins chers qui leur permettront de conserver leurs marges, leurs emplois, et de continuer à proposer toujours plus de nouveautés accessibles.
Elles doivent décider très vite d’acheter, de se stocker, de prendre des risques financiers.
Elles mettent toujours plus de pression sur leurs personnels pour créer de plus en plus de produits, sur leurs fournisseurs pour fabriquer toujours plus vite, sur leurs transporteurs pour livrer pour avant-hier, et tout le monde frôle le burn-out.

Et le pire ? … le matin, on ne sait toujours pas quoi se mettre en ouvrant le placard !!!
On marche sur la tête ou non ? 🙁

Je vous encourage, si vous ne l’avez jamais vue, à regarder cette vidéo saisissante de la marque LOOM sur la mode jetable. Pas pour culpabiliser, mais pour voir les choses en face.
Et pour retrouver tout, tout, tout, ce que vous avez toujours voulu savoir sur la mode éco-responsable, sans jamais oser le demander, c’est par là !

Et maintenant, que faire ?

NE PAS TOUT VOIR EN NOIR

D’abord, ne pas tout voir en noir, ni se fouetter. On va tâcher de saupoudrer un peu de positif et de bienveillance dans tout ça !

J’ai beaucoup aimé l’interview de SOPHIE FONTANEL à l’occasion de la sortie du livre LA MODE SOUS INFLUENCES : DE DIANE DE POITIERS À INSTAGRAM, dans la Revue des Deux Mondes.
Elle y explique, d’une manière positive, que malgré ce tourbillon vertigineux de la mondialisation de la mode, il émerge de ce phénomène un aspect ultra positif et vertueux : la spontanéité des réseaux sociaux qui facilite aussi une connexion extraordinaire entre des personnes passionnées aux quatre coins du monde, et qui peuvent s’entre-aider !

LES PETITS RUISSEAUX FONT LES GRANDES RIVIÈRES

Ensuite, prendre conscience que les petits ruisseaux font les grandes rivières.
Ça veut dire ?
Commencer petit, mais commencer.
Et suivre les 3 pas suivants :
(en tout cas, c’est ma méthode et ma manière d’aborder le problème)


  1. PAS N°1 : COMMENÇONS PAR TRIER

photo Becca Mchaffie-Unsplash

Forcément, à acheter tous les tee-shirts à 9.90€, jeans à 19.90€ et autres sacs synthétiques ou chaussures en plastique bas de gamme, qui ont tous en commun d’avoir une durée de vie très limitée, nos armoires finissent par déborder de choses qu’on ne sait pas jeter.

Je n’aime pas donner des leçons, surtout dans ce domaine, car mon dressing est loin d’être minimaliste, même si je fais des progrès. Pour autant, il est un fait : trier est une grande source de satisfaction !


  • TRIER APAISE ET RELAXE

Vous avez certainement entendu parler du livre de Marie Kondo The Life-changing magic of tidying up (La Magie du rangement, éditions First, 2015).
Selon Marie Kondo, et les principes du Feng Shui (nous y reviendrons un jour, le Feng Shui c’est ma passion cachée), trier est un moyen d’apaisement mental et même de relaxation.
Aussi bénéfique pour nous qu’une séance de méditation (mais un peu plus longue aussi car trier prend du temps), avouons que nous sortons toujours de ces séances de tri comme épanouies et même heureuses, prêtes à faire face à de nouveaux défis (j’ai mis volontairement ces adjectifs au féminin mais les hommes qui passent par là peuvent aussi le prendre pour eux, écriture inclusive oblige !).

Procurez-vous ce livre, il vous aidera à faire un tri objectif (c’est à dire dénué de tout sentimentalisme encombrant) et atteindre vos objectifs.
Ou alors, plus marrant, invitez une ou plusieurs amies à faire le tri avec vous ; certaines pourront vous aider à trancher ou trouver leur bonheur dans vos has-been. Moi, je le fais aussi avec mes filles ados et les abandons de l’une deviennent les trouvailles de l’autre.

Puis, suivez ces étapes en alignant, par exemple, comme je le fais sur mon lit :
(non c’est pas de la maniaquerie, ça s’appelle de l’organisation ^^)

À GAUCHE

les vêtements que je n’ai pas mis depuis 1 an (soit qu’ils ne me vont plus, soit je ne les aime plus)

AU CENTRE

ceux auxquels je tiens et que je ne veux pas jeter (je les enfile et si ils ne me vont plus, alors je les passe sur la pile de gauche)

À DROITE

ceux que je mets régulièrement ou même occasionnellement

photo Marc Groth-Unsplash

Je fais pareil pour les chaussures et pour tout le lot d’accessoires de saison qu’on accumule (écharpes, étoles, headband, bonnets, gants, ceintures, liste-presque-sans-fin…). J’aime bien avoir un bac été et un bac hiver, ce qui me permet d’éprouver le plaisir de “redécouvrir” certains accessoires à l’arrivée d’une nouvelle saison.

Sacs et chapeaux sont accrochés à des patères, bien visibles. Si je les vois, j’ai envie de les mettre, sinon je les oublie vite.
Pour les bijoux, je n’ai pas le problème, là, je suis ultra minimaliste ! Mais j’imagine qu’on a moins besoin de tri dans ce domaine, ça prend quand même moins de place ! Peut-être avez vous une autre opinion sur ce point ? Une idée de rangement simple pour avoir tout sous les yeux ?


  • GOOD VIBES ONLY

À NE PAS OUBLIER :

  • garder un vêtement trop petit augmente notre sentiment d’insatisfaction voire de culpabilité = ondes négatives -> on jette*
  • garder un vêtement émotionnel (type robe de mariée quand on est divorcée) = ondes négatives -> on jette*
  • garder un vêtement ou accessoire que belle-maman nous a offert mais qu’on ne mettra jamais = ondes négatives -> on jette*
  • garder un vêtement abîmé sans le faire réparer ou le faire soi-même immédiatement = ondes négatives -> on jette*

(*ou on donne, mais en tout cas, on s’en libère l’esprit !)

La place qui est libérée dans mon dressing par l’élimination de la pile de gauche me permet d’accrocher les vêtements auxquels je tiens et que je ne veux pas jeter même si je ne les ai pas mis récemment. J’ai plus de chance de les porter à nouveau si je les ai bien en vue.
Si au bout d’un an, je n’ai pas remis ces vêtements de la pile du milieu, ils passent à gauche !

Je fais ce tri une fois par an. Les vacances de Pâques sont souvent propices à ce genre de tri chez moi. Ne dit-on pas le Grand Ménage de Printemps ?

2. PAS N°2 : MOINS MAIS MIEUX


  • ONE IN, ONE OUT

Une fois qu’on a fait ce tri, il faut tenir la distance. Pour ne pas être tentée de vite re-remplir cette armoire qui nous semble si vide, une petite astuce consiste à entretenir le principe du «ONE IN, ONE OUT». C’est hard, mais ça marche !

Personnellement, je ne pratique pas l’autre méthode du «j’attends-3-jours-et-si-j’en-ai-encore-envie-après-ça-alors-j’achète». Pourquoi ? C’est simple :

  • parce que quand je fais les magasins (pour moi ou pour mes enfants), c’est souvent le samedi, dans la cohue, et que j’ai juste hâte que ça se termine
  • parce que je n’ai pas un emploi du temps extensible au point de me taper les magasins deux fois : un aller pour prospecter et un retour une fois que je suis sûre de mon choix (non, mais là on devient dingue)
  • parce que avec cette affaire de Fast Fashion et de soldes permanents, et aussi du jeu de la pénurie qu’entretiennent certaines marques, on n’est pas certain que l’article sera encore disponible dans 3 jours dans le bon coloris et la bonne taille.
  • il me reste la solution Internet (garder son panier enregistré pendant 3 jours) à laquelle je cède parfois, mais dans l’ensemble je regrette souvent mes passages en caisse virtuelle.

Donc, quand j’aime et que j’en ai besoin, comme dirait J-M Généreux, j’achèèète !
Mais, en même temps… (qui c’est qui dit ça ?) , devant mon miroir dans la cabine d’essayage, je me demande : “que vais-je devoir balancer en échange pour intégrer cette magnifique robe à mon placard ?”
Au pire, ça fait travailler les méninges, et c’est déjà ça de gagné !


  • LOCAVORE

C’est le moment d’aborder la question des étiquettes, du made in France notamment, et aussi des types de tissus qu’on choisit d’acheter ou de laisser de côté. Je ne vais pas jouer les moralisatrices. Chacun ses convictions, ses possibilités, ses moyens et ses tentations aussi. Disons que s’accorder un temps de réflexion sur le sujet, c’est déjà un pas de fait !

En ce qui me concerne, et comme de plus en plus de personnes autour de moi, j’aime faire fonctionner les petits commerçants autour de chez moi (et pas que pour le vêtement), c’est ce qu’on appelle le “locavore”.
Je suis aussi plus encline à acheter si j’adhère aux valeurs de la marque, je suis plus sensible aux matières naturelles, durables, responsables et à celles qui proviennent de nouvelles technologies (recyclage de matières textiles, fibres cellulosiques, nouvelles matières vegan).
J’aime bien acheter auprès de créateurs ou de jeunes marques françaises et même faire fonctionner les plateformes de crowdfunding comme je l’ai fait pour soutenir le lancement de la première collection de bodys FLAIR IS FRENCH.

3. PAS N°3 : FÉLICITONS-NOUS

=> L’INSTANT DIY

Ces derniers temps, j’ai pris quelques leçons de couture pour me remettre à l’ouvrage, j’avais perdu un peu la main et la notice de ma machine à coudre.


  1. Une seconde vie

Une fois que le tri de mon dressing est fait, avant de jeter ou donner, je me demande d’abord si je peux en faire quelque chose pour moi. Une version SECOND LIFE avec en prime la satisfaction de la B.A. Ça me donne l’objectif d’un projet à réaliser pendant mon cours de couture.

Depuis, je découpe à nouveau deux vêtements pour n’en faire qu’un, j’enlève des manches d’un blouson et le pince à la taille, change la taille d’un pantalon à fronces en pantalon à pinces, ou transforme un chemisier en y ajoutant des volants ou un détail détourné d’une autre pièce.

J’aime bien l’idée de donner une deuxième vie à un objet, et me sentir satisfaite de porter un vêtement unique plutôt que d’avoir jeté.
Le DIY est une excellente manière d’exprimer sa créativité.

2. C’est moi qui l’ai fait !

Parfois, je pars complètement de zéro, je prends du papier de soie et me mets par terre pour dessiner mon patron, à partir d’un dessin, d’une idée de vêtement qui me ferait envie et qui puisse me manquer (pour une occasion particulière).

Et là, à enchainer toutes les étapes de la création d’un vêtement, je réalise à quel point la COUTURE est quelque chose de SLOW.
Le temps de rêver la forme parfaite, de trouver le tissu adapté, de rassembler tous les détails et composants, de monter la toile, d’ajuster le patron, plusieurs fois, de couper et d’assembler les pièces, pour enfin voir son travail récompensé…
C’est très SLOW comme processus. C’est presque méditatif la couture.

=> DONNEZ, DONNEZ, DIEU VOUS LE RENDRA… ^_^


  1. Méthodes à adopter

Manteau pelucheux, tee-shirt déformé, pull troué ou sweat démodé, dans un état plus ou moins bon, que faire des articles qu’on a éliminés ?

  • associations
  • friperies
  • troc
  • vide-dressings
  • dechetterie

Personnellement, je manque souvent de temps pour mettre mes objets à vendre sur internet (prendre la photo, mettre en ligne, répondre aux demandes, envoyer les colis). C’est un gros boulot, de même que celui de faire les vide-greniers et autres vide-dressings, même si cela peut être assez lucratif, voire amusant si on le fait à plusieurs. Je manque de courage pour tout cela.

Donc, pour ce qui me concerne, ce qui est abîmé part à la dechetterie pour être recyclé. Et pour ce qui reste en bon état, soit je peux en faire un futur projet de détournement, soit c’est donné aux associations. Enfin les vêtements de belles marques, et souvent bien conservés, peuvent tenter des amies ou servir à leurs enfants, je donne.

Si vous triez votre armoire, mais que ces sacs pleins s’entassent dans le garage ou la cave… ce n’est pas bon. Pas feng-shui du tout ! #grosyeuxfachés
Vendre, donner, jeter : dans tous les cas, un seul objectif pour être totalement satisfaite : PLACE NETTE !

2. S’économiser

Mettre du slow dans sa vie, c’est aussi savoir rentabiliser son temps et s’économiser. Mon profit dans l’affaire n’est pas de gagner quelques euros sur un vide-grenier, mais de passer ce dimanche de brocante à arpenter les allées, ou lézarder dans mon jardin, à la plage, entre amis ou en famille, à me faire du bien !
CARPE DIEM, c’est totalement SLOW LIFE !

Mon dernier tri remonte au 15 avril 2017.
Bientôt, donc, je m’y remettrai.
Et je réalise en écrivant cet article que, cette année, je n’ai pas porté une seule fois ces boots Chelsea en cuir velours bleu marine avec des rayures sur les côtés, que j’avais pourtant conservés l’année dernière. Personne n’est parfait ! Cette année, oust, elles passent à la trappe !

… c’est du 37 qui taille petit, qui les veut ?

SI VOUS VOUS SENTEZ CONCERNÉ PAR CE SUJET, OU QUE CET ARTICLE POURRAIT ÊTRE BÉNÉFIQUE À QUELQU’UN DE VOTRE ENTOURAGE, PARTAGEZ LE !

ET MAINTENANT C’EST À VOUS…

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L’heure du bilan ?

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Parfois se retourner sur ce qu’on a fait a du bon.

Je n’ai pas choisi les vacances de fin d’année pour consacrer du temps à cela.

Pas non plus opté pour les bonnes résolutions de début d’année, car comme je vous l’avais exposé en tout début d’année 2018 ici, j’étais plutôt disposée à un peu de bienveillance à mon propre égard et ne voulais pas me mettre la pression habituelle du starting-block de janvier, relativement vite abandonnée dès février… Bref, j’ai laissé l’envie de tri venir à moi sans la bousculer. Je sais d’expérience que la fin de l’hiver et l’arrivée fertile du printemps est propice à ce genre d’impulsion.

Et qui dit faire du tri, dit forcément revenir sur son passé. Tri dans l’ordinateur, tri dans les photos, tri dans les papiers aussi, plusieurs heures à me replonger dans ces mois écoulés.

Loin d’être inutile ou douloureux, c’est surtout l’occasion de faire un bilan, d’y trouver une forme de ressource bénéfique afin de mettre en évidence des visions intérieures, prendre conscience du chemin parcouru, discerner les futures actions et fourbir ses armes concernant les mesures à prendre pour l’avenir.

2017 a vu la naissance de The Chatterbox Club, un blog personnel d’inspirations variées mais surtout de créations, textiles en particulier, que j’affectionne et que je trouve infinies. Je suis ravie d’avoir sauté ce pas.

Il y a tellement de sujets, de personnalités et d’axes pour aborder les défis que traverse le milieu textile actuellement. La création dans ce secteur, et en particulier dans la lingerie féminine, est une source inépuisable d’émerveillement. C’est à la fois un métier d’expertise, de tradition et de savoir-faire patrimonial, mais c’est aussi un secteur en pleine (R)évolution à plusieurs niveaux, depuis la création, l’industrialisation et la distribution, devant répondre à de nouveaux enjeux en terme économique, humain et environnemental, et même de communication.

Je garde, lorsque le temps me le permet, mes antennes bien dressées pour saisir toutes ces nouveautés et venir en parler par ici.

En 2017, alimenter ce blog m’a amenée à faire des découvertes, lier de nouvelles amitiés, signer de nouveaux contrats également dans des secteurs auxquels je ne m’étais pas préparée. J’ai boosté ma créativité et nourri ma curiosité. J’ai tant appris, ce qui représente pour moi la chose la plus importante à entretenir tout au long de sa vie, que les jours ont filé à la vitesse de la lumière. Mais j’ai aimé ça !

30 articles, des artistes inspirants, la mise en lumière de créations de vêtements, sous-vêtements et autres objets en-veux-tu-en-voilà, des nouveautés textiles, 1 petit tour par Prague, des expos, 1 Best Nine, 450 photos, 170 Mo de mémoire sur mon ordinateur. Et je ne vous parle pas des heures derrière mon écran ! J’ai pris rendez-vous avec mon ophtalmo pour une révision des compteurs suite aux 2920 heures d’exposition à la lumière bleue.

Malgré toute la technologie que j’ai récemment fait entrer dans ma vie et surtout dans mon iphone, le carnet de notes et le planning papier font de la résistance. Mon calendrier se remplit un peu trop vite ces derniers mois et je suis heureuse que les jours acceptent enfin de rallonger un peu pour pouvoir en caser davantage, au moins en théorie …

Alors en 2018, je fais le voeu solennel (la main sur le coeur, et crachat par terre -beurk-) de ne pas me laisser emporter par ce rythme effréné, et continuer à mener de front tout ce qui fait mon équilibre, dont ce blog et nos rencontres bimensuelles, maintenant une partie de moi, et je l’espère, de vous aussi.

J’essaierai d’être assidue, je le promets. Promettre d’essayer, c’est déjà pas si mal !

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nuisette soie nocturne simone perele

it’s wine o’clock !

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it s wine o clock

 

Petit jeu de mot rigolo (j’adore le mot rigolo ^^) pour vous annoncer la nouvelle couleur WINE de la lingerie de nuit 100% SOIE que nous avons réalisée pour l’emblématique marque SIMONE PÉRÈLE, encore aujourd’hui une affaire de famille.

Le ton de rouge profond et très sensuel qui a été développé permet d’accorder sa lingerie de nuit en version dentelle incrustée avec le petit jour coquin dans le décolleté (ligne NOCTURNE) à la version épurée et sobre (ligne DREAM).

J’oserais dire que cette lingerie de nuit peut même idéalement se porter de jour, comme nous l’avons vu dans cet article précédent “porter le pyj en journée”.

Nous sommes très fiers de ces produits dont l’élaboration minutieuse est l’oeuvre de Katia Charle, directrice artistique, et son équipe de style, tout en détails raffinés sans être ostentatoires. J’aime !

Pour entrer dans les secrets des créations de Katia (en attendant que je vous livre un joli portrait d’elle dans ce blog), et découvrir son métier de directrice artistique, laissez vous porter par cette interview qu’elle a donnée à un blog canadien lors de la présentation de la dernière collection, de l’autre côté de l’Atlantique.

Ici, elle nous explique qui est la femme Pérèle.

Et puis cette vidéo sur la maison SIMONE PÉRÈLE , pour les curieux.ses qui voudraient entrer dans les coulisses, et rencontrer les petits enfants de Simone, la fondatrice en 1948, maintenant dirigeants depuis 2015.

Cliquez sur les images pour aller les voir de plus près …

En ce qui nous concerne, nous travaillons déjà sur les prototypes des prochains produits de l’année 2019 … et je ne manquerai pas de vous faire un preview dès que j’en aurai l’occasion 😉

Tchin !

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mi ange mi demon image article the chatterbox club

mi-ange mi-démon

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Mi ange ou mi démon,
Es tu enfer ou paradis ?
Par ces images nous dévoilons…
Deux parures de saison,
L’une vous envoûte, l’autre vous étourdit !

Sur ces deux collections,
Sans indiscrétion,
Nous avons farouchement travaillé.
Captivante ou Immaculée,
Tels sont leurs noms,
Du noir, du blanc, d’autres couleurs aussi vous plairont.

Toute de dentelle ou de broderie,
Laquelle avez vous choisie ?
Mais faut il choisir au fond,
Lorsqu’on est mi ange mi démon ?

#lapoésiedelalingerie #jemesensdhumeurpoète #mavieenrimes

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bestnine_thechatterboxclub_2017_500x500

I’m back !

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Un peu de distance avec les réseaux sociaux et l’animation du blog pendant cette courte mais ambitieuse période des fêtes. Voilà ce qui s’est passé.

 

 

Je n’ai pourtant pas fait que manger, boire et danser. J’ai aussi fait du bricolage, trié et rangé, vendu et jeté, appelé quelques amies et parents, fini un projet couture, entamé un projet photo, ramassé quelques végétaux envahissants dans le jardin, avalé une ampoule de vitamine D, avancé dans le pas à pas de Julia Cameron «libérez votre créativité», pris un bon bain chaud avec huiles essentielles et tout le toutim dedans.
Et surtout, surtout, prendre un peu de distance vis à vis de mon ordinateur a été un mal nécessaire pour me ressourcer, même si je confesse avoir gardé le téléphone un peu en main quand même (et ouvert une page Facebook au blog 😉 !

Les fêtes de Noël sont souvent un marathon familial et gastronomique dont on ne ressort pas indemne. La plupart du temps, la reprise début janvier est laborieuse, au moins aussi fatigué à la sortie qu’à l’entrée.

Pour ne pas démarrer 2018 sur les genoux, j’ai opté pour une stratégie différente cette année : zéro contrainte pendant les fêtes, et ensuite, aucune résolution, pas d’objectifs et donc ni pression ni stress.
Je vais continuer sur ma lancée en scandant un inhabituel, mais néanmoins salvateur, «non ! pas de bonnes ré-so-lu-tions en jan-vier !».

Parce qu’après tout, qu’est ce qu’une résolution, même bonne, sinon une chose à laquelle nous devons étymologiquement nous résoudre ? Nous résoudre, mmm… ça veut dire quoi ? Une attitude  à laquelle on n’a pas vraiment envie d’adhérer mais à laquelle il va bien falloir se plier ? On se fait un peu violence quoi ! C’est comme ça qu’on veut démarrer l’année ? Est-ce que ça a des chances d’aboutir positivement en partant de ce principe ? Pas sûr.

Alors, pour démarrer plus sereinement et essayer d’arriver entier au bout de ces 12 mois, soyons lucide et ne démarrons pas janvier par une ou plusieurs frustrations. Nous ne méritons pas ce traitement.

Procédons différemment, et mettons par écrit une chose, une seule, que l’on désire ardemment. On la fait belle, on la décore, et on met cette phrase dans un joli cadre, bien en vue, comme un tableau d’inspiration continuel, une INTENTION.
Puis on laisse le ciel et les choses se mettre en place, tranquillement, en restant attentionnée pour saisir la chance qui va se présenter. Parce qu’elle va se présenter.

Louis Pasteur a dit : «la chance ne sourit qu’à l’esprit préparé».

Alors, pour une année 2018 éblouissante, on se prépare ?

Je propose en guise de carte de voeux mon #bestnine, rétrospective des accomplissements, petits bavardages, belles histoires et bien sûr quelques objets désirables, découverts dans the Chatterbox Club tout au long de cette année 2017.

Vous aurez peut-être à coeur de retrouver Claire ou Solène, par exemple, ou de cliquer sur un article qui vous aurait échappé…
Au fait, vous ai-je dit que les créations de Claire ont été sélectionnées pour les fêtes par le célèbre concept-store parisien MERCI, et que Solène est actuellement à La Havane d’où elle se nourrit des couleurs et des ambiances qu’elle retranscrira dans ses prochaines illustrations ?

Cliquez sur une image de la mosaïque de dessous, il vous ramènera à l’article…

Pour finir cette intro de rentrée et surtout pour bien commencer 2018, si vous avez décidé d’être aussi bienveillant que possible envers vous-mêmes cette année, alors BIENVENUE AU CLUB !

BODY POSITIVE 27 septembre 2017

BODY POSITIVE

27 septembre 2017
PANNE DE VOITURE 21 juin 2017

PANNE DE VOITURE

21 juin 2017
FLAIR IS FRENCH 20 octobre 2017

FLAIR IS FRENCH

20 octobre 2017
JOURNEE OUTSIDE THE BOX 24 juillet 2017

JOURNÉE OUTSIDE THE BOX

24 juillet 2017
CLAIRE COLIN 14 septembre 2017

CLAIRE COLIN

14 septembre 2017
LA FOLIE DES CULOTTES BRODEES 26 juin 2017

LA FOLIE DES CULOTTES BRODÉES

26 juin 2017
FASHION REVOLUTION 28 avril 2017

FASHION REVOLUTION

28 avril 2017
SOLENE DEBIES 14 novembre 2017

SOLÈNE DEBIÈS

14 novembre 2017
L'ETE A BON DOS 31 juillet 2017

L’ÉTÉ A BON DOS

31 juillet 2017

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The chatterbox Club

Mais d’où vient ‘The Chatterbox Club’ ?

552 552 The Chatterbox Club

 

‘The Chatterbox Club’ existe en fait depuis longtemps. En moi. Mais je n’en ai pris conscience que tardivement.

Il est normal, si vous êtes là, que je vous explique un peu qui je suis et d’où vient ce blog.

 

‘The Chatterbox Club’ c’est le nom que la prof d’anglais avait attribué à mon petit groupe de copines, pénible gang de pipelettes (mais en front raw, please, pas du fond de la classe !) … Eileen, si vous passez par ici… 😉

Un club de pipelettes

Nous étions pleines d’énergie, bavardes incurables, légèrement dissipées (tiens, pourquoi les profs disent la même chose de ma fille ?!).
Cette Eileen était, elle, pleine de bienveillance et d’humour.

Et malgré ce « club » perturbateur, elle a toujours agit de la meilleure manière qui soit, en tâchant d’user de tous les stratagèmes possibles pour nous mettre en confiance (pas facile de parler anglais devant toute la classe, n’est ce pas ?) et faire se déployer nos atouts dans la vie.
Personnellement, je lui suis très reconnaissante de nous avoir apporté son côté tellement joyeux et généreux.
Elle m’a certainement plus aidée que n’importe quel autre prof, et même guidée… jusqu’en Angleterre. Elle m’avait dit : «si tu veux parler, va parler anglais !». Et c’est comme ça que j’ai atterri de l’autre côté du Channel. Mais c’est une autre histoire.

Vous en avez déjà rencontré des profs géniaux comme ça ? moi, honnêtement, pas beaucoup, mais ceux-là ont compté énormément.

Puis la vie a avancé à pas de géants, voire même à la vitesse de la lumière.

J’ai multiplié les jobs, dans la lingerie, le vêtement, l’édition, le meuble, la chaussure. J’ai collectionné les expériences, les voyages, entretenu ou perdu des amitiés, me suis mariée, ai déménagé, plein de fois, eu deux enfants. C’est bon, c’est bon, je ne suis pas centenaire quand même !

J’avais l’impression que tout ça s’enchainait bien, mais sans vraiment de calcul, juste j’allais où je me sentais bien, avec parfois un peu de chance, et parfois moins. Le fil de la vie !

Et puis, un jour, j’ai eu envie d’un peu de sens à tout ça. De recul. Envie de ralentir.
Je me suis posée pour y réfléchir…

Un site qui reflète ce que je suis

‘The Chatterbox Club’ m’est alors apparu comme une évidence.

Je vois maintenant qu’il est le lien entre ce que je suis, d’où je viens, ce que je fais aujourd’hui, ce que je partage avec mes amis, ce qui me passionne ou me questionne et certainement ce qui m’attend aussi.
Un peu comme un talent qu’on veut développer sur le tard, ce blog sera forcément amené à évoluer et j’espère que vous serez là pour le voir!

Alors, si vous me rendez visite de temps à autre, vous y trouverez :

–    du papotage
–    des questions existentielles
–    des jolies rencontres
–    des histoires de textile (parce que c’est quand même mon full time job)
–    un peu de lingerie, de chaussure et des trucs de filles
–    de la futilité
–    du joli
–    du joyeux

Un carnet de notes

‘The Chatterbox Club’ c’est aussi et surtout un carnet de notes.

Bien sûr, il y a Facebook pour partager, Pinterest et Instagram pour trouver de nouvelles idées ou échanger, mais pour garder une trace de toutes ces notes que je prends continuellement, ces photos que je fais, ces usines textiles qu’il m’arrive de visiter, ces créateurs et créatrices que je suis amenée à rencontrer, et puis surtout toutes ces personnes, autodidactes, enthousiastes et perfectionnistes, détentrices d’un savoir-faire ou d’une passion pour leur métier.

La curiosité et la créativité, que j’essaie d’entretenir en moi, se nourrissent de tellement de choses et que tout peut être inspirant. Alors ce carnet de notes, une certaine vision du beau, du durable, du responsable, de l’astucieux aussi, que ce soit dans mon secteur textile ou dans tout autre domaine créatif, je me l’offre en même temps que je vous l’ouvre.

Bienvenue au Club !

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