Textile

Tapis rouge

500 500 The Chatterbox Club

Pffff, ma dernière sélection d’articles hautement désirables remonte à … février 2022 !

Et devinez quoi ? Je vous disais à l’époque que le rouge n’occupait pas une grande place dans ma garde robe.

Et pourtant… en toute logique, et parce que je ne suis pas à une contradiction près, c’est de cette couleur dont je viens vous parler aujourd’hui.

 

Au fait, vous vous souvenez comment fonctionne ce blog, n’est ce pas ?

Petit reminder, ça ne fait pas de mal.

Il y a 3 parties :

  • les PETITS BAVARDAGES pour un temps de lecture de 5mn (et qui me demande environ 1 journée de travail)
  • les BELLES HISTOIRES pour une pause lecture de 10mn (et là j’y passe bien 2 jours pleins)
  • les OBJETS DESIRABLES où il n’y a quasi rien à lire, juste un petit coucou au début et éventuellement quelques explications, si nécessaire, à propos des objets que je mets en lumière dans le carré du bas de page (et là encore 2 bonnes journées derrière l’écran).

Et puis, bien sur, il y a la partie MATIERES PREMIERES, avec accès privé à nos catalogues, qui s’adresse aux professionnels du textile et à nos clients en particulier. Je sais que ça pique votre curiosité, mais copyright oblige, il faut un numéro Siret et un mot de passe 😉

Revenons à notre sujet :

Cette fois, la parenthèse blog de ce jour met en avant le carmin, l’écarlate, tomate, cerise, grenat, capucine, coquelicot, rubis, garance, amarante, … bref une couleur forte, chaude, symbole de puissance, d’énergie, de passion et bien sûr d’amour !

Vous l’allez pas vous fâcher tout rouge, être rouge de colère, voir rouge, vous mettre dans le rouge, griller le rouge ou tirer à boulets rouges. Car aujourd’hui, je déroule le tapis rouge aux objets sélectionnés dans cette tonalité. S’ils méritent votre emportement, ce ne sera que d’enthousiasme (en tout cas je l’espère) dont il devrait être question !

Cliquez sur les images qui redirigent vers les liens des différents sites internet si l’objet vous intéresse (je précise qu’aucun ne me rémunère pour faire ce relais, c’est juste mon goût et ma sélection du moment selon l’inspiration du thème auto-imposé) :

  • en vrac, je vous ai mis des objets sur ma dream list du vestiaire, du bijou fantaisie et de la petite déco,
  • j’y ai ajouté un bracelet avec solitaire diamant de la marque (nantaise) LES DIAMANTS DE PARIS dont j’ai visité l’atelier récemment et que je vous recommande chaudement pour un vrai plaisir à petit prix.
  • de la lingerie bien sûr, avec Aubade, Noo Paris et Darjeeling. D’ailleurs, je vous indique que ce caraco tout mimi et sans chichi est fabriqué avec des stocks dormants de dentelle de la marque, afin de limiter le gaspillage et la surproduction. On aime ! #upcycling

Et pour finir, je ne pouvais pas oublier d’honorer (même si on ne peut plus l’acheter) le fameux TIMBRE ROUGE de LA POSTE qui a disparu cette année. Mon cher timbre, tu dois ton trépas à la e-lettre rouge… et au timbre vert… c’est comme ça, l’époque est au greenwashing et à la dématérialisation, l’ami !

 

 

Ahhh ! Une dernière chose !

2023 c’est aussi l’année de la couleur Pantone VIVA MAGENTA, une nuance de rouge stimulante qui nous encourage à mobiliser nos forces intérieures et à expérimenter en tous domaines créatifs … vaste programme ! Allez, go, on y va !

 

J’espère que cette sélection vous aura donné envie de mettre du piment dans votre vestiaire et un peu de rouge à vos joues… et pas que !

N’hésitez pas à commenter juste en dessous, ça fait toujours plaisir 😉

Pierre Hardy

Sneakers Trek Comet

Jimmy Fairly

La Mindy

Aubade Paris

Parenthèse Tropicale

Luisa Paixao

Hirondelle en céramique

Céleste Mogador

Broche bouche funky punky

Noo Paris

Triangle bustier poppy waves

Les Diamants de Paris

Bracelet solitaire et argent

La Poste

Que devient le timbre rouge?

Darjeeling

Caraco tout dentelle Upcycling

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L’Année du Tigre

1317 1317 The Chatterbox Club

S’il y a bien une couleur que je porte peu, c’est le rouge.

Pourtant, ayant récemment eu besoin changer de lunettes, je me suis surprise à choisir des petites rondes qui claquent, une monture métallique et carmin. Les précédentes étaient marron foncé et en bois, voyez un peu le grand écart !

Ce choix serait-il inconsciemment dicté par l’énergie du moment, les vibes de l’Année du Tigre dans laquelle nous entrons ce mardi 1er février ?

Je vous amène à la découverte de ce nouvel an chinois, en partageant avec vous les envies que m’inspire cette entrée dans une aire nouvelle.

Un peu de culture…

En astrologie chinoise, le tigre est symbole de force et de bravoure, pouvant parfois être dépassé par son agressivité et son impulsivité.

Il implique le mouvement, des changements imprévus, de nouvelles opportunités et bien entendu, de nouveaux objectifs à relever.

Ça tombe bien, ça nous changera de ces deux dernières années d’immobilisme et de ralentissement planétaire.

Des tensions, de la rebellion, et quelques obstacles peuvent survenir, sinon ce serait moins drôle !

Mais, apaisée par l’élément d’Eau, cette Année du Tigre, bien qu’intense, devrait éviter les écueils et nous diriger sur la voie de l’altruisme et de la solidarité.

Les énergies de 2022 nous invitent à apprendre à nous écouter et à nous faire confiance. Car la force du Tigre, qui symbolise le printemps en plein essor, nous permet de voir à nouveau la vie du bon côté.

Il est temps de réveiller les forces qui sommeillent en nous depuis deux ans !

∗Petit supplément∗  : Savez-vous pourquoi le nouvel an chinois change de date chaque année alors qu’en occident, le nouvel an tombe toujours le 1er janvier ?

héhé ! C’est une histoire d’astres ! Simplement, parce que notre calendrier est basé sur le rythme du soleil (12 mois solaires représentent 365 jours par an), alors que le calendrier chinois respecte le rythme de la lune (12 mois lunaires s’inscrivent dans 354 jours). L’écart entre ces deux calendriers représente donc 11 jours qui sont « rattrapés » par un 13eme mois lunaire ajouté tous les 3 ans, pour éviter une dérive des saisons.

Pour celles et ceux qui s’intéressent aux cycles de la lune, sachez que le nouvel an chinois se fête à l’occasion de la seconde nouvelle lune de l’année après le solstice d’hiver, et se situe toujours entre le 21 janvier et le 20 février du calendrier grégorien.

La nouvelle lune est l’occasion dans beaucoup de religions, cultes et rituels spirituels ou païens, de se libérer des énergies passées, de se purifier puis de se relier au cycle de la vie en émettant des voeux. Le nouvel an chinois n’y échappe pas, et les voeux s’échangent pour se souhaiter richesse et réussite, autour de cérémonies et de fortune cookies (dont je vous transmets une recette fameuse et facile un peu plus bas).

 

L’Année du Tigre chez les marques

Beaucoup de marques internationales, souvent de luxe ou haut de gamme qui se destinent également au marché asiatique, intègrent des pièces ou collections capsule sur le thème YEAR OF THE TIGER en ce début d’année. 

L’emblématique tigre de KENZO ne pouvait pas manquer cette occasion de rugir sur des pièces exclusives rouge feu, ainsi qu’une animation très cartoon sur leur page d’accueil. Allez y jeter un oeil !

Si le coeur vous en dit, cliquez sur ces noms de marques et découvrez les vêtements, accessoires et scénographies travaillées chez BALENCIAGA, BURBERRY, ETRO, FENDI, GUCCI, ISABEL MARANT, MIU MIU, VERSACE, ou la spectaculaire proposition vive et sauvage de DOLCE GABBANA, pour honorer cette année féline.

 

Mes objets désirables pour l’Année du Tigre

Enfin, voici mes propositions et inspirations pour rester dans le flow de cette énergie lunaire du Tigre d’eau :

(toutes les images et les liens sont en bas d’article)

  1. Le crop sweat et le leggings DOLCE GABBANA pas très discrets ni très accessibles, mais hautement désirables. Pourquoi faire sobre quand on peut se faire remarquer ?
  2. Des biscuits chinois confectionnés avec amour, grâce à la didactique Christina Potvin. J’attends avec impatience de savoir ce que vous pensez de cette recette !
  3. De la lingerie de nuit de chez NACH, avec un imprimé Tigre décliné sur une série d’accessoires et même le masque coordonné, j’adore ! 
  4. Un sweat ANINE BING à l’esprit rock et au fitting oversize 
  5. De la lingerie rouge porte-bonheur de chez SCANDALE, puis enchainez avec la St Valentin
  6. Un bracelet cuir et métal argenté THOMAS SABO
  7. Un tee-shirt en coton biologique KARL LAGERFELD
  8. Un tapis-tigre RUGVISTA pour enfants, mais que je trouve superbe aussi comme clin d’oeil fun pour une descente de lit, dans un couloir, ou une salle de bain
  9. Un triptyque d’illustration encadrée de chez MADE.COM pour faire echo au chat qui se prélasse dans votre canapé

Et pour terminer …

Enfin, je vous encourage à aller piocher des idées de menus et recettes authentiques issus de la gastronomie asiatique chez Diana, dite Mama Ly.

Pour les plus pressés ou les paresseux, une collab’ avec Picard permet de goûter à ses spécialités sans trop d’efforts : poulet kung pao, soupe de raviolis wontons, ou fruits de mer sautés au basilic thaï.

Vous pouvez suivre ses videos de recettes sur Youtube ou sur Instagram.

Et retrouver ses recettes avec ingrédients Picard dans leur catalogue d’hiver, juste ici.

 

J’espère que ce tour d’horizon vous aura donné envie de vous mettre à l’heure du Tigre.

Et n’hésitez pas à commenter juste en dessous, ça fait toujours plaisir 😉

Une bonne année tigresque à vous !

Dolce Gabbana

Crop sweat et leggings pas très discrets ni très accessibles, mais hautement désirables 😉

Christina Potvin

Des biscuits chinois confectionnés avec amour pour livrer des messages à peine subliminaux

Nach

Imprimé Tigre décliné sur de la lingerie de nuit et une série d’accessoires et même le masque coordonné, j’adore !

Anine Bing chez Jane de Boy

Sweat tigre à l’esprit rock et au fitting oversize

Scandale eco-lingerie

De la lingerie rouge porte-bonheur, dont je reviendrai vous parler plus tard

Thomas Sabo

Bracelet cuir et métal argenté

Karl Lagerfled

Tee-shirt tigre en coton biologique

Rugvista

Tapis tigre pour enfants et pas que !

Made.com

Triptyque d’illustration encadrée

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SEZANE x YSÉ Maillot PALMA bustier 1 pièce

Des fleurs all over

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Vous l’aurez peut-être remarqué récemment sur mon Instagram, le printemps me donne des envies de fleurs des champs. C’est pour moi la liberté, l’évasion. Ces derniers temps, je suis aussi inspirée par le graphisme des herbes folles. La nature est une source de création inépuisable !

Et comme les beaux jours d’été approchent, l’envie me tenaillait de partir à la recherche d’un maillot agrémenté de jolies fleurs (et pas que celles de la campagne). Quoi de mieux que de s’offrir un bain de fleurs ?

Visiblement, je ne suis pas la seule que la nature inspire. Cette année, les designers nous en proposent pléthore : motifs placés, allover, de couleurs vives ou bien pastels, découpés, à volants, fond noir, fond blanc, imprimé, en mix & match, en crochet, et même brodé… eh oui, maintenant, on brode les maillots de bain comme une pièce de lingerie.

Et pourquoi ne le porter que dans l’eau ? Portés avec une jupe, un short ou une chemise semi-transparente, hors de l’eau, certains de ces maillots feront très bien l’usage d’un débardeur.

Voici une sélection des maillots une-pièce qui ont arrêté mon attention. Je ne saurais lequel choisir. Vous m’aidez un peu ?

MAISON LEJABY Maillot floral à volants

MAISON LEJABY

Maillot une pièce à plastron volanté
SEZANE x YSÉ Maillot PALMA bustier 1 pièce

SEZANE x YSÉ

Maillot bustier une pièce dos-nu
IDANO Maillot JASMIN 1 pièce finitions constrastées

IDANO

Maillot une pièce finitions constrastées
MISSONI Maillot en maille et crochet appliqué

MISSONI

Maillot en maille et crochet appliqué
ROSEANNA Maillot 1 pièce motif allover et découpes côtés

ROSEANNA

Maillot une pièce découpes côtés
PULL-IN FEMME Maillot 1 pièce ORKID mix and match

PULL-IN

Maillot une pièce lacé dos mix & match
MONOPRIX Maillot 1 pièce brodé dos nu

MONOPRIX

Maillot une pièce brodé dos-nu
ALBERTINE SWIM x TARA JARMON Maillot PINA 1 pièce à volants

ALBERTINE SWIM x TARA JARMON

Maillot une pièce à volants
GANNI Maillot cache cœur à volants

GANNI

Maillot cache-cœur à volants

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Portrait Sebastien Tesson @arretsurimage2eme

Sébastien Tesson, créateur-couturier

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Portrait Sebastien Tesson @arretsurimage2eme

photo © Géraldine Oberland @arretsurimage2eme

 

« Je suis un intuitif, quelqu’un de l’instant.
J’aime l’imprévu, faire quelque chose, juste comme ça, parce que j’en ai envie. »

Sébastien Tesson.

À travers ses « Belles Histoires », The Chatterbox Club a pour objectif de dévoiler la personnalité de créatifs qui veulent bien se prêter au jeu de l’interview, de les connaitre plus intimement, comprendre les ressorts de leur créativité, ce qui les pousse et les inspire chaque jour. Bref, passer dans leurs coulisses. Mais aussi découvrir leur parcours, leurs envies et leurs projets inspirants, partant du principe que lorsqu’on connaît bien quelqu’un, on comprend mieux son travail et son univers.

Une fois n’est pas coutume, en ces temps de #girlpower #girlboss et autres #womenempowerment, au lendemain du #iwd2018 (international women’s day), je suis partie interviewer un … HOMME.
Et pas n’importe lequel. Un homme qui fait des merveilles avec ses mains !

Bon, là je sais, j’en fais des tonnes, mais je sens que, quand même, ça a eu un petit effet sur vous ! 😉

J’avais déjà rencontré Sébastien dans sa boutique-atelier, l’année dernière. Il l’avait ouverte au public, à l’occasion des Journées des métiers d’Art. Ça défilait de monde tant la curiosité d’entrer dans les coulisses de son métier était grande. Depuis, quelques mois ont passé, mais je n’ai pas perdu de vue l’envie de renouveler une conversation plus confidentielle avec lui.

Nous y voici enfin !

photo © Géraldine Oberland @arretsurimage2eme

Son adage: « Pour savoir faire, il faut savoir être, l’un ne va pas sans l’autre » nous sert de point de départ.

Sébastien Tesson est de ces personnes passionnées, instinctives et enthousiastes.
Les 3 golden tickets des créatifs. C’est la passion des belles matières, la technicité des coupes bien faites et l’amour de l’artisanat d’art qui l’ont amené à l’univers du mariage. Ça, et aussi un professeur de dessin, parce que même empli de convictions, les rencontres sont importantes sur le chemin.
Le jour du mariage, c’est LE jour où les mariés se doivent d’être l’épicentre de l’élégance, et c’est le challenge qu’il a choisi de relever… à sa manière.

Pourquoi à sa manière ? Parce qu’il apporte à l’univers du mariage sa touche singulière, moderne mais gracieuse, sobre mais riche. Les détails qui font la différence. Ses créations sont, je peux vous le dire, le reflet de sa personnalité généreuse et solaire.

Alors, je vous emmène, on va en savoir un peu plus sur lui …

DES DÉBUTS OBSTINÉS

Sébastien considère lui-même qu’il n’avait pas forcément tous les atouts en main au départ pour se lancer le défi de réussir dans la (haute ?) couture. Sa famille est de la campagne, il est le dernier (ex-aequo avec son jumeau !) d’une fratrie de quatre, ne connaît ni de près ni de loin l’univers de la Mode et n’est issue d’aucun milieu privilégié socialement ou financièrement.
Pourtant, soutenu par ses parents, il s’accroche à ses rêves en passant par la filière professionnelle technique.

Il débarque à Paris, et une rencontre décisive va l’orienter vers le design de mode : son professeur de dessin décèle ce talent chez lui, à travers la technicité des coupes à laquelle il est attaché et le choix des belles matières qu’il maîtrise, tel un technicien de produit.
Suite du parcours estudiantin au Lycée de la Mode à Cholet, où il reviendra comme intervenant pendant 10 ans, pour repartir ensuite à Paris à nouveau.
Diplôme de modiste en poche, c’est par le chapeau que Sébastien entre dans l’univers du mariage qu’il ne quittera plus.

En 2003, il co-crée la marque Leutellier-Tesson, qui deviendra douze ans plus tard son bébé, Maison Tesson.

CRÉATIF ET ENTREPRENEUR

L’année 2018 marque un tournant pour Maison Tesson avec une offre élargie à la gente masculine, une valeur ajoutée en même temps qu’un juste retour aux premières amours de Sébastien.

Avec une formation à la couture artisanale et au savoir-faire tailleur, la confection pour hommes est une évidence pour lui, une démarche qui s’étend jusqu’aux chemises réalisées sur-mesure. Aucune concession n’est faite pour marier confort et élégance.

photo © Caroline Blanchard @thechatterboxclub

C’est un service sur mesure qu’il consacre à chacune de ses clientes :
«Je reçois les clientes moi-même bien sûr, je les appelle par leur prénom si cela ne les dérange pas. Je cultive une certaine proximité, c’est à la fois plus simple pour moi et pour elles de faire les choses de manière conviviale, sans perdre de vue cette notion de sérieux, de qualité et d’efficacité liés à l’esprit de la maison couture.»

La jeune femme est reçue entre 8 et 12 mois avant la date du mariage, pour prendre le temps d’élaborer sa robe, alors que 6 mois suffiront au costume du futur marié.
Les futurs mariés sont vus séparément, lors de séances différentes, pièces d’essayage distinctes, Sébastien reçoit les futures mariées et sa collaboratrice Clémentine s’occupe des hommes.

«Un homme s’occupe de la Femme et une femme se charge de l’Homme.  Ce n’était pas calculé au départ, mais finalement, je pense que c’est même mieux comme ça.»

Tout est 100% sur-mesure. Les robes exposées sont toutes retravaillées ou modifiées, selon la morphologie, les mesures et les proportions des futurs mariés. La personnalité compte également dans le choix de la robe ou du costume, alors «on prend le temps de se connaître pour pouvoir éventuellement dessiner et partir d’une intention, d’une page blanche.»

Sebastien Tesson portrait 2 @arretsurimage2eme

photo © Géraldine Oberland @arretsurimage2eme

 

 

 

« C’était juste une évidence. Depuis tout petit, j’ai toujours dessiné. Toujours un crayon à la main. Encore maintenant, je dessine chaque robe. J’ai besoin de ça. »

2018 : ANNÉE DU LÂCHER-PRISE

La rançon de cette proximité et de l’incarnation de sa marque le met constamment sur le devant de la scène, comme l’homme providentiel. Être ultra sollicité, ça peut être épuisant.

« J’adore les gens, mais je me fais un peu piéger par cette envie de faire plaisir. J’observe aussi que je deviens, malgré moi, quelqu’un de très impliqué dans l’organisation du mariage de mes clients et dans sa réussite.»

2018 sera l’année du lâcher-prise, avec maintenant 7 personnes dans l’équipe, Sébastien peut s’autoriser à partir un peu en vacances, et que ça continue de tourner du feu de Dieu !

 

« Je suis en quête de prendre un peu de distance, pour mieux en profiter. Je suis bien entouré, je peux déléguer. »

photo © Géraldine Oberland @arretsurimage2eme

TRAVAILLER SEUL OU EN ÉQUIPE ?

L’énergie que dégage Sébastien est contagieuse. Il est en effet bien entouré et je sens la pointe de complicité qu’il aime partager avec son équipe. Alors je gratte un peu le sujet et lui demande ce qui est le plus facile pour lui : travailler seul ou en équipe ?

« J’ai travaillé pour d’autres, pour des marques, mais j’ai toujours su que je travaillerai à mon propre projet. Je n’ai pas eu peur de créer ma marque, de réussir ou d’échouer, je ne me suis même pas posé la question. Je sais que je ne joue pas ma vie. »
Sa réponse me fait sourire … j’aime bien cette posture d’avoir des rêves plein la tête mais les pieds bien ancrés sur terre, avec toute la distance et l’humour qui le caractérisent ! « Et ça va, on fait des robes, on n’invente pas un vaccin. »

« Travailler en équipe est pour moi essentiel, je ne suis pas du tout fait pour le travail en solo. Mais pour réfléchir, créer au calme, ça vient quand ça vient et là, je ne m’interromps pas.
Si être créatif, ça venait tous les jours entre 9h et 10h, ce serait si pratique ! 🙂
S’il m’arrive de ne pas avoir l’inspiration immédiate pour une tenue, je le dis, on n’est pas des machines, j’y réfléchirai au calme et reviendrai vers ma cliente sous quelques jours. »

Sébastien n’a pas de technique, ni de routine indispensable, pas non plus besoin de contexte particulier pour entrer en phase de créativité. « Quand l’inspiration ne vient pas, je me laisse du temps. C’est tout. Puis je partage. Et on échange au sein de l’équipe, habituellement lors de la réunion du mardi matin. »

JE N’ACHÈTE PAS MA PLACE AU PARADIS !

photo © Géraldine Oberland @arretsurimage2eme

Sébastien est quelqu’un de très accessible, d’une véritable authenticité. Ça m’a frappé dès notre première rencontre. Quand je lui en fait la remarque, il s’explique: « on me le dit régulièrement, mais cette accessibilité n’est pas feinte ni contrôlée, je ne la cultive pas particulièrement, je suis juste moi. Pourquoi tout compliquer ? »

Il est cash et sans détour. Avec lui, un chat est un chat. Pourtant, sachant y mettre les formes, il met tout de suite très à l’aise. J’imagine que pour des jeunes mariés, peut-être un peu stressés, ça doit être rassurant de se sentir pris en main par quelqu’un comme lui.

« On a tous nos défauts dont on fait des complexes. Quand je reçois une femme qui n’aime pas ses rondeurs, ses genoux, son ventre ou sa poitrine, je me dis que ça va ! On est plutôt à l’équilibre si la névrose ne se situe qu’au niveau des genoux. Il y a des gens qui sont bien moins à l’équilibre dans leur vie et qui ont plus de choses à traiter !

Je ne me mets pas en tête de combattre un complexe, ce n’est pas le sujet, je contourne la difficulté et cherche plutôt à mettre en valeur une partie du corps dont elle est fière.

Je n’achète pas ma place au paradis ! Si je sais qu’une tenue ne conviendra pas à la morphologie d’une cliente, je trouve les mots, mais je sais lui dire. »

SES SOURCES D’INSPIRATION

photo © Maison Tesson

« Pour 2019, c’est dans le voyage, le safari, l’exotisme que je vais chercher mon inspiration. »

Sébastien me montre quelques planches moodboards, nous discutons de ce qui fait le caractère, le style Tesson, l’image de sa marque et ce que viennent chercher ses clientes chez lui, que ce soit pour le mariage, les tenues de soirée, de cérémonie, une certaine forme du beau, de l’harmonieux, de l’audacieux aussi.

« Ce que je veux surtout, c’est me faire plaisir, saupoudrer la collection de pièces inattendues dans l’univers du mariage, un petit bomber féminin, une combinaison, un top ouvert dans le dos, un imprimé. Après tout, les robes de mariées n’ont de nom que parce qu’on les porte le jour du mariage. Et après ? un ensemble crème fait d’un pantalon et d’un blouson fourré pour un mariage hivernal ne peuvent-ils s’apparenter à une tenue de mariage ? Tant qu’on retrouve quelques codes, on peut s’amuser. »

« Le rapport que j’entretiens avec la mode ? Distant. Je suis totalement à côté, pas du tout passionné par les fashion weeks et autres effets de mode. »

photo © Maison Tesson

QUID DU VINTAGE ?

En tant que créateur, Sébastien analyse le vintage comme un moyen instinctif de nous rajeunir en retrouvant des choses qu’on a connues plus jeune et qui font écho en nous. Le vintage nous parle comme une madeleine de Proust. Le designer sait ce qu’il propose, mais les mariés eux, parfois plus jeunes et novices, ne découvriront peut-être la subtilité de la référence que quelques années plus tard.

photo © Maison Tesson

QUELLE LINGERIE SOUS UNE ROBE DE MARIÉE ?

La lingerie c’est une vraie déception pour la mariée. La lingerie qui fait la plus jolie silhouette, qui ne fait pas de relief sous une robe fluide en crêpe, est forcément sculptante, basique, et sobre, sans broderie ni dentelle.

« Chez Maison Tesson, on coud le soutien gorge à l’intérieur de la robe, pour une question de confort et d’esthétique. »

photo © Maison Tesson

ARTISAN ou ARTISTE ?

« La part de rêves, de non palpable, de sentiments et d’interprétation font que je tiens plutôt un rôle d’artiste dans l’élaboration des robes et tenues de mariage.

Mes collaboratrices, elles, détiennent au quotidien le savoir-faire de l’artisanat.

La réussite collective ne se mesure au final qu’aux jolis mots reçus d’une cliente satisfaite de la concrétisation de son rêve. »

photo © Maison Tesson

QUELQUES QUESTIONS INTIMES À SÉBASTIEN…

L’espace temps qui m’était accordé ayant été allongé par le retard du rendez-vous suivant, j’ai eu envie de poser quelques questions plus personnelles, pour connaitre l’homme au delà de l’artiste :

Qu’est-ce que la réussite ?

Sébastien  > C’est un truc de dingue. Je pense, sans vouloir être prétentieux, que je suis dedans depuis l’âge de 38 ans. La réussite, c’est juste être heureux d’être là où on est, de faire ce qu’on fait et de l’assumer. Et, moi, j’assume. Carpe diem !

Un rêve d’enfant oublié ?

Sébastien > On ne m’a rien interdit et je me suis globalement bien écouté, je n’ai pas de regrets.

Une grande fierté ?

Sébastien > Ma vie de famille ! j’ai la chance d’avoir LA famille formidable, la famille recomposée idéale. J’en suis non seulement fier mais cela me rend très heureux.

Une mauvaise habitude ?

Sébastien > Le grignotage entre les repas, ou bien juste avant de passer à table. C’est terrible, je rentre de la boutique et je ne peux pas m’en empêcher.

Une grande force ?

Sébastien > Je suis un peu fainéant sur certaines choses. Mais ça peut être une force aussi, parce que je ne me prends pas la tête pour rien. Par exemple, je fais zéro sport, mais zéro culpabilité non plus. J’ai pris un peu de poids, mais ça va. Je me regarde dans le miroir, si c’était grave, il y a longtemps de que j’aurais fait quelque chose. Donc ça va. Ça, c’est mon côté un peu fainéant.

Une routine ?

Sébastien > Surtout pas.

Une lubie ?

Sébastien > Les placards, les rangements et les boites.

Une raison suffisante pour tout plaquer ?

Sébastien > L’overdose, celle qui donne envie de disparaître.

Une peur irrationnelle ?

Sébastien > À 40 ans, on comprend qu’on est mortel. La fin me fait flipper. Moins la mienne que celle des autres finalement. Alors j’essaie de ne pas trop y penser sinon je pourrais développer une vraie névrose avec ça.

Ce qui t’émeut aux larmes ?

Sébastien > Tout ! Je suis client des trucs à l’eau de rose ! Un film, une émission TV, une musique, je pleure souvent.

Des lectures ?

Sébastien > J’ai adoré la série romanesque «Les Rois Maudits», mais ce que je lis surtout aujourd’hui, dès que mon emploi du temps me laisse quelques minutes, ce sont surtout des magazines et des articles de presse.

Un style de musique ?

Sébastien > Non. Je ne suis pas très mélomane, et je ne travaille pas en musique. Mais en ce moment, je me repasse souvent la BO du film musical The Greatest Showman.

Une tentation ?

Sébastien > Quand je trouve quelque chose qui me passionne, je peux faire une fixette. A contrario, quelque chose que j’espérais et sur lequel je n’accroche pas peut aussi me miner. Je suis quelqu’un qui vit avec la passion, le besoin de vibrer.
Je suis un intuitif et quelqu’un de l’instant. J’aime faire quelque chose qui n’était pas prévu, juste comme ça, parce que j’en ai envie.

Un dernier achat ?

Sébastien > Mes achats sont souvent tournés vers les autres, mon dernier achat est un cadeau pour mon conjoint. Et puis, pour moi, un souvenir de voyage, quelques bracelets du Sri Lanka.

Des projets en cours ?

Sébastien > L’achat d’une maison secondaire, à l’étranger, forcément avec travaux.
Peindre, décorer, chiner, mélanger, j’adore ça !

Des vacances idéales ?

Sébastien > Majorque, à chaque fois que j’y retourne, je trouve ça encore mieux que la fois d’avant. Jamais déçu.

J’ai une dernière question à te poser, de la part de Solène Debiès, la dernière invitée dans les « Belles Histoires » de The Chatterbox Club :
« Que fais-tu pour te construire une vie que tu aimes ? »

Sébastien > Après réflexion… je ne fais rien, je ne planifie pas et peut-être même pas assez. J’ai la vie que j’aime, mais comme je suis un instinctif, je ne conscientise pas tout. Je devrais être encore plus conscient de cette vie, de ces instants précieux. Ce que j’aime au quotidien c’est passer du temps avec les gens qui m’entourent, les écouter, échanger, rompre le train-train.

Maintenant, Sébastien, si tu avais une question à poser à ton tour à la prochaine personne créative invitée à se dévoiler dans le blog, quelle serait-elle ?

Sébastien > « Aujourd’hui, dirais-tu que tu es au bon endroit au bon moment ? »

photo © Maison Tesson


Un grand MERCI à Sébastien Tesson
pour son accueil, sa fantaisie et ses réponses en toute transparence. Un très bon moment qui devait durer 3/4 d’heure et qui a pris deux heures de son temps !
Vous aussi, vous aimez prendre votre temps et vous avez apprécié cette « Belle Histoire » ?
Alors, BIENVENUE AU CLUB !


→ Pour une tenue de mariage ou de cérémonie sur mesure, rendez vous au 12 rue Jean Jaurès à Nantes ou contactez l’équipe de Maison Tesson  :  C’est par là !

→ Je remercie Idîle , l’agence de communication de Maison Tesson, de m’avoir transmis les photos des dernières créations de robes de mariées de la collection 2018, réalisées par Sophie Masiewicz.

→ Enfin, Géraldine Oberland de @arretsurimage2eme a réalisé les portraits de Sébastien, ainsi que les magnifiques photos noir & blanc de l’artiste lyrique Stéphanie d’Oustrac, qui collabore depuis plusieurs années avec Maison Tesson pour ses tenues de scène et avait fait réaliser sa robe pour les Victoires de la Musique Classique 2017.

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CHANTELLE Maillot deux-pièces Marina

Dégaine marine

1000 1000 The Chatterbox Club

Comme chaque année, quand le printemps arrive, j’ai envie, de suite, de mettre mes tenues au diapason des beaux jours… et pour moi, qui dit beaux jours, dit soleil et bord de mer. Et à la mer, obligée, je me mets en dégaine marine : l’esprit marinière dans mon pull, dans ma robe, mes shoes et bien sûr mon maillot de bain (pas toujours tout en même temps quand même !).

La rayure marine, c’est l’incontournable de mes tenues estivales. Ça tombe bien… c’est tendance cet été (si j’osais, je dirais que c’est la tendance chaque année 😉 )
L’occasion pour moi de vous présenter des petites pépites, comme les sneakers FAGUO en collab avec ARMOR LUX, le pull marin revisité PETIT BATEAU, le chouette une-pièce de la petite marque ecofashion YSÉ, la robe chemise en viscose de SWILDENS à porter en mode Birkin tout l’été, ou encore le deux-pièces CHANTELLE que je surkiffe.

Eh oui ! bientôt va venir le temps de choisir un nouveau maillot pour cet été, alors pourquoi pas un rayé ? Je vous ai fait une petite sélection marine sympathique.
À vos marques, prêtes, plouf !

Anthropologie

Bikini rayé à volants

SWILDENS

Sac crochet en coton

Anthropologie

Maillot une-pièce Lussia

FAGUO

Sneakers Birch x Armor Lux
CHANTELLE Maillot deux-pièces Marina

CHANTELLE

Maillot 2-pièces Marina

PETIT BATEAU

Pull marin

YSÉ LINGERIE

Maillot une-pièce Voile au Vent

SWILDENS

Robe chemise longue

CASTANER

Espadrille plate à ruban

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SLOW FASHION, tri & développement personnel

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photo Daniel Monteiro-Unsplash

 

RALENTIR. Dans tellement de domaines. Je crois que pour beaucoup, c’est devenu plus que nécessaire. On profite de la pause du weekend pour aborder le sujet ensemble et se trouver des débuts de solutions ?

 

 

Le concept de SLOW LIFE n’est pas une gorgone malfaisante qui vous pétrifie dès que vous entamez de comprendre en quoi cela consiste et qui vous paralyse de toute action, au prétexte de vouloir prendre le temps !
J’aurai certainement l’occasion de vous parler dans de prochains articles de ce qu’est pour moi la Slow Life, car je fais partie d’un petit groupe bienveillant de Slow Lifeuses qui discutent justement de tous ces sujets concernant -la liste n’est pas exhaustive- le fait de vivre mieux, de savoir s’écouter, de consommer plus intelligemment, mieux apprécier et ressentir de la gratitude, savoir se donner du temps.

Mon caractère un brin impatient a appris, avec le temps et quelques échecs, qu’on ne peut pas tout changer en même temps et que les changements durables sont ceux qu’on entreprend doucement, et surtout l’un après l’autre.

METTRE DU SLOW PARTOUT

Avant de vous perdre à vous parler de toutes les formes émergentes de SLOW (slow food, slow design, slow working, slow management, slow tourisme, slow sex, slow cosmétique, slow blogging (← ça, c’est moi 😉 ), etc…  Je vais donc aller droit au but. J’aimerais qu’on parle ensemble de SLOW FASHION. Pourquoi ?

Et bien parce que, comme vous le savez déjà peut-être (sinon allez voir par là), le textile c’est mon milieu depuis de longues années, et je me pose beaucoup de questions sur le cycle de vie de plus en plus court des produits, sur la qualité de nos matières, notre impact à la fois sur nos propres conditions de travail et celles d’ouvriers à l’autre bout du monde, sur notre santé, sur l’environnement aussi.

J’avais assisté à la FASHION REVOLUTION l’année dernière et posé collectivement la question «who made my clothes ?».
Je recommencerai cette année, car même si les mentalités changent doucement, il ne faut pas relâcher nos efforts pour faire bouger les lignes. Et pas seulement pour nous donner bonne conscience.
Je constate, années après années, comme beaucoup d’entre vous, les effets néfastes de la FAST FASHION… et pourtant personne ne semble pouvoir s’en passer.
Alors là, c’est un débat quasi sans fin, je pourrais écrire une thèse là dessus !

Disons, pour faire court, que nous sommes un peu accros à la MODE comme on le serait à une drogue. Elle nous procure un shoot de bien-être momentané, puis on retombe, et on en redemande. Toujours plus.
La mode est devenue le pansement de nos plaies affectives ! (#minutepsychologiedecomptoir)

Mais la réalité nous rattrape. Nos moyens n’étant pas extensibles, on cherche en réalité la bonne affaire. Et pour acheter moins cher, les marques doivent produire plus loin.
On est alors entré de plein pied dans la spirale infernale : on ne fabrique plus local et on perd nos savoir-faire et nos outils de production. Nos emplois deviennent plus précaires, on gagne moins. Mais, bien entendu, on est toujours plus nombreux à vouloir dépenser toujours autant pour continuer à se faire plaisir avec des articles de moins en moins chers, parce que la vie est dure et qu’on le mérite bien… Bon, là ça y est, on est dans le mur.

Et ne croyez pas pour autant que les marques s’en mettent plein les fouilles. Les banqueroutes et dépôts de bilan sont légion dans le textile.
Même si je simplifie à l’extrême, certaines galèrent, elles aussi.
Elles doivent chercher des lieux et unités de production toujours plus loin et moins chers qui leur permettront de conserver leurs marges, leurs emplois, et de continuer à proposer toujours plus de nouveautés accessibles.
Elles doivent décider très vite d’acheter, de se stocker, de prendre des risques financiers.
Elles mettent toujours plus de pression sur leurs personnels pour créer de plus en plus de produits, sur leurs fournisseurs pour fabriquer toujours plus vite, sur leurs transporteurs pour livrer pour avant-hier, et tout le monde frôle le burn-out.

Et le pire ? … le matin, on ne sait toujours pas quoi se mettre en ouvrant le placard !!!
On marche sur la tête ou non ? 🙁

Je vous encourage, si vous ne l’avez jamais vue, à regarder cette vidéo saisissante de la marque LOOM sur la mode jetable. Pas pour culpabiliser, mais pour voir les choses en face.
Et pour retrouver tout, tout, tout, ce que vous avez toujours voulu savoir sur la mode éco-responsable, sans jamais oser le demander, c’est par là !

Et maintenant, que faire ?

NE PAS TOUT VOIR EN NOIR

D’abord, ne pas tout voir en noir, ni se fouetter. On va tâcher de saupoudrer un peu de positif et de bienveillance dans tout ça !

J’ai beaucoup aimé l’interview de SOPHIE FONTANEL à l’occasion de la sortie du livre LA MODE SOUS INFLUENCES : DE DIANE DE POITIERS À INSTAGRAM, dans la Revue des Deux Mondes.
Elle y explique, d’une manière positive, que malgré ce tourbillon vertigineux de la mondialisation de la mode, il émerge de ce phénomène un aspect ultra positif et vertueux : la spontanéité des réseaux sociaux qui facilite aussi une connexion extraordinaire entre des personnes passionnées aux quatre coins du monde, et qui peuvent s’entre-aider !

LES PETITS RUISSEAUX FONT LES GRANDES RIVIÈRES

Ensuite, prendre conscience que les petits ruisseaux font les grandes rivières.
Ça veut dire ?
Commencer petit, mais commencer.
Et suivre les 3 pas suivants :
(en tout cas, c’est ma méthode et ma manière d’aborder le problème)


  1. PAS N°1 : COMMENÇONS PAR TRIER

photo Becca Mchaffie-Unsplash

Forcément, à acheter tous les tee-shirts à 9.90€, jeans à 19.90€ et autres sacs synthétiques ou chaussures en plastique bas de gamme, qui ont tous en commun d’avoir une durée de vie très limitée, nos armoires finissent par déborder de choses qu’on ne sait pas jeter.

Je n’aime pas donner des leçons, surtout dans ce domaine, car mon dressing est loin d’être minimaliste, même si je fais des progrès. Pour autant, il est un fait : trier est une grande source de satisfaction !


  • TRIER APAISE ET RELAXE

Vous avez certainement entendu parler du livre de Marie Kondo The Life-changing magic of tidying up (La Magie du rangement, éditions First, 2015).
Selon Marie Kondo, et les principes du Feng Shui (nous y reviendrons un jour, le Feng Shui c’est ma passion cachée), trier est un moyen d’apaisement mental et même de relaxation.
Aussi bénéfique pour nous qu’une séance de méditation (mais un peu plus longue aussi car trier prend du temps), avouons que nous sortons toujours de ces séances de tri comme épanouies et même heureuses, prêtes à faire face à de nouveaux défis (j’ai mis volontairement ces adjectifs au féminin mais les hommes qui passent par là peuvent aussi le prendre pour eux, écriture inclusive oblige !).

Procurez-vous ce livre, il vous aidera à faire un tri objectif (c’est à dire dénué de tout sentimentalisme encombrant) et atteindre vos objectifs.
Ou alors, plus marrant, invitez une ou plusieurs amies à faire le tri avec vous ; certaines pourront vous aider à trancher ou trouver leur bonheur dans vos has-been. Moi, je le fais aussi avec mes filles ados et les abandons de l’une deviennent les trouvailles de l’autre.

Puis, suivez ces étapes en alignant, par exemple, comme je le fais sur mon lit :
(non c’est pas de la maniaquerie, ça s’appelle de l’organisation ^^)

À GAUCHE

les vêtements que je n’ai pas mis depuis 1 an (soit qu’ils ne me vont plus, soit je ne les aime plus)

AU CENTRE

ceux auxquels je tiens et que je ne veux pas jeter (je les enfile et si ils ne me vont plus, alors je les passe sur la pile de gauche)

À DROITE

ceux que je mets régulièrement ou même occasionnellement

photo Marc Groth-Unsplash

Je fais pareil pour les chaussures et pour tout le lot d’accessoires de saison qu’on accumule (écharpes, étoles, headband, bonnets, gants, ceintures, liste-presque-sans-fin…). J’aime bien avoir un bac été et un bac hiver, ce qui me permet d’éprouver le plaisir de “redécouvrir” certains accessoires à l’arrivée d’une nouvelle saison.

Sacs et chapeaux sont accrochés à des patères, bien visibles. Si je les vois, j’ai envie de les mettre, sinon je les oublie vite.
Pour les bijoux, je n’ai pas le problème, là, je suis ultra minimaliste ! Mais j’imagine qu’on a moins besoin de tri dans ce domaine, ça prend quand même moins de place ! Peut-être avez vous une autre opinion sur ce point ? Une idée de rangement simple pour avoir tout sous les yeux ?


  • GOOD VIBES ONLY

À NE PAS OUBLIER :

  • garder un vêtement trop petit augmente notre sentiment d’insatisfaction voire de culpabilité = ondes négatives -> on jette*
  • garder un vêtement émotionnel (type robe de mariée quand on est divorcée) = ondes négatives -> on jette*
  • garder un vêtement ou accessoire que belle-maman nous a offert mais qu’on ne mettra jamais = ondes négatives -> on jette*
  • garder un vêtement abîmé sans le faire réparer ou le faire soi-même immédiatement = ondes négatives -> on jette*

(*ou on donne, mais en tout cas, on s’en libère l’esprit !)

La place qui est libérée dans mon dressing par l’élimination de la pile de gauche me permet d’accrocher les vêtements auxquels je tiens et que je ne veux pas jeter même si je ne les ai pas mis récemment. J’ai plus de chance de les porter à nouveau si je les ai bien en vue.
Si au bout d’un an, je n’ai pas remis ces vêtements de la pile du milieu, ils passent à gauche !

Je fais ce tri une fois par an. Les vacances de Pâques sont souvent propices à ce genre de tri chez moi. Ne dit-on pas le Grand Ménage de Printemps ?

2. PAS N°2 : MOINS MAIS MIEUX


  • ONE IN, ONE OUT

Une fois qu’on a fait ce tri, il faut tenir la distance. Pour ne pas être tentée de vite re-remplir cette armoire qui nous semble si vide, une petite astuce consiste à entretenir le principe du «ONE IN, ONE OUT». C’est hard, mais ça marche !

Personnellement, je ne pratique pas l’autre méthode du «j’attends-3-jours-et-si-j’en-ai-encore-envie-après-ça-alors-j’achète». Pourquoi ? C’est simple :

  • parce que quand je fais les magasins (pour moi ou pour mes enfants), c’est souvent le samedi, dans la cohue, et que j’ai juste hâte que ça se termine
  • parce que je n’ai pas un emploi du temps extensible au point de me taper les magasins deux fois : un aller pour prospecter et un retour une fois que je suis sûre de mon choix (non, mais là on devient dingue)
  • parce que avec cette affaire de Fast Fashion et de soldes permanents, et aussi du jeu de la pénurie qu’entretiennent certaines marques, on n’est pas certain que l’article sera encore disponible dans 3 jours dans le bon coloris et la bonne taille.
  • il me reste la solution Internet (garder son panier enregistré pendant 3 jours) à laquelle je cède parfois, mais dans l’ensemble je regrette souvent mes passages en caisse virtuelle.

Donc, quand j’aime et que j’en ai besoin, comme dirait J-M Généreux, j’achèèète !
Mais, en même temps… (qui c’est qui dit ça ?) , devant mon miroir dans la cabine d’essayage, je me demande : “que vais-je devoir balancer en échange pour intégrer cette magnifique robe à mon placard ?”
Au pire, ça fait travailler les méninges, et c’est déjà ça de gagné !


  • LOCAVORE

C’est le moment d’aborder la question des étiquettes, du made in France notamment, et aussi des types de tissus qu’on choisit d’acheter ou de laisser de côté. Je ne vais pas jouer les moralisatrices. Chacun ses convictions, ses possibilités, ses moyens et ses tentations aussi. Disons que s’accorder un temps de réflexion sur le sujet, c’est déjà un pas de fait !

En ce qui me concerne, et comme de plus en plus de personnes autour de moi, j’aime faire fonctionner les petits commerçants autour de chez moi (et pas que pour le vêtement), c’est ce qu’on appelle le “locavore”.
Je suis aussi plus encline à acheter si j’adhère aux valeurs de la marque, je suis plus sensible aux matières naturelles, durables, responsables et à celles qui proviennent de nouvelles technologies (recyclage de matières textiles, fibres cellulosiques, nouvelles matières vegan).
J’aime bien acheter auprès de créateurs ou de jeunes marques françaises et même faire fonctionner les plateformes de crowdfunding comme je l’ai fait pour soutenir le lancement de la première collection de bodys FLAIR IS FRENCH.

3. PAS N°3 : FÉLICITONS-NOUS

=> L’INSTANT DIY

Ces derniers temps, j’ai pris quelques leçons de couture pour me remettre à l’ouvrage, j’avais perdu un peu la main et la notice de ma machine à coudre.


  1. Une seconde vie

Une fois que le tri de mon dressing est fait, avant de jeter ou donner, je me demande d’abord si je peux en faire quelque chose pour moi. Une version SECOND LIFE avec en prime la satisfaction de la B.A. Ça me donne l’objectif d’un projet à réaliser pendant mon cours de couture.

Depuis, je découpe à nouveau deux vêtements pour n’en faire qu’un, j’enlève des manches d’un blouson et le pince à la taille, change la taille d’un pantalon à fronces en pantalon à pinces, ou transforme un chemisier en y ajoutant des volants ou un détail détourné d’une autre pièce.

J’aime bien l’idée de donner une deuxième vie à un objet, et me sentir satisfaite de porter un vêtement unique plutôt que d’avoir jeté.
Le DIY est une excellente manière d’exprimer sa créativité.

2. C’est moi qui l’ai fait !

Parfois, je pars complètement de zéro, je prends du papier de soie et me mets par terre pour dessiner mon patron, à partir d’un dessin, d’une idée de vêtement qui me ferait envie et qui puisse me manquer (pour une occasion particulière).

Et là, à enchainer toutes les étapes de la création d’un vêtement, je réalise à quel point la COUTURE est quelque chose de SLOW.
Le temps de rêver la forme parfaite, de trouver le tissu adapté, de rassembler tous les détails et composants, de monter la toile, d’ajuster le patron, plusieurs fois, de couper et d’assembler les pièces, pour enfin voir son travail récompensé…
C’est très SLOW comme processus. C’est presque méditatif la couture.

=> DONNEZ, DONNEZ, DIEU VOUS LE RENDRA… ^_^


  1. Méthodes à adopter

Manteau pelucheux, tee-shirt déformé, pull troué ou sweat démodé, dans un état plus ou moins bon, que faire des articles qu’on a éliminés ?

  • associations
  • friperies
  • troc
  • vide-dressings
  • dechetterie

Personnellement, je manque souvent de temps pour mettre mes objets à vendre sur internet (prendre la photo, mettre en ligne, répondre aux demandes, envoyer les colis). C’est un gros boulot, de même que celui de faire les vide-greniers et autres vide-dressings, même si cela peut être assez lucratif, voire amusant si on le fait à plusieurs. Je manque de courage pour tout cela.

Donc, pour ce qui me concerne, ce qui est abîmé part à la dechetterie pour être recyclé. Et pour ce qui reste en bon état, soit je peux en faire un futur projet de détournement, soit c’est donné aux associations. Enfin les vêtements de belles marques, et souvent bien conservés, peuvent tenter des amies ou servir à leurs enfants, je donne.

Si vous triez votre armoire, mais que ces sacs pleins s’entassent dans le garage ou la cave… ce n’est pas bon. Pas feng-shui du tout ! #grosyeuxfachés
Vendre, donner, jeter : dans tous les cas, un seul objectif pour être totalement satisfaite : PLACE NETTE !

2. S’économiser

Mettre du slow dans sa vie, c’est aussi savoir rentabiliser son temps et s’économiser. Mon profit dans l’affaire n’est pas de gagner quelques euros sur un vide-grenier, mais de passer ce dimanche de brocante à arpenter les allées, ou lézarder dans mon jardin, à la plage, entre amis ou en famille, à me faire du bien !
CARPE DIEM, c’est totalement SLOW LIFE !

Mon dernier tri remonte au 15 avril 2017.
Bientôt, donc, je m’y remettrai.
Et je réalise en écrivant cet article que, cette année, je n’ai pas porté une seule fois ces boots Chelsea en cuir velours bleu marine avec des rayures sur les côtés, que j’avais pourtant conservés l’année dernière. Personne n’est parfait ! Cette année, oust, elles passent à la trappe !

… c’est du 37 qui taille petit, qui les veut ?

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ET MAINTENANT C’EST À VOUS…

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nuisette soie nocturne simone perele

it’s wine o’clock !

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it s wine o clock

 

Petit jeu de mot rigolo (j’adore le mot rigolo ^^) pour vous annoncer la nouvelle couleur WINE de la lingerie de nuit 100% SOIE que nous avons réalisée pour l’emblématique marque SIMONE PÉRÈLE, encore aujourd’hui une affaire de famille.

Le ton de rouge profond et très sensuel qui a été développé permet d’accorder sa lingerie de nuit en version dentelle incrustée avec le petit jour coquin dans le décolleté (ligne NOCTURNE) à la version épurée et sobre (ligne DREAM).

J’oserais dire que cette lingerie de nuit peut même idéalement se porter de jour, comme nous l’avons vu dans cet article précédent “porter le pyj en journée”.

Nous sommes très fiers de ces produits dont l’élaboration minutieuse est l’oeuvre de Katia Charle, directrice artistique, et son équipe de style, tout en détails raffinés sans être ostentatoires. J’aime !

Pour entrer dans les secrets des créations de Katia (en attendant que je vous livre un joli portrait d’elle dans ce blog), et découvrir son métier de directrice artistique, laissez vous porter par cette interview qu’elle a donnée à un blog canadien lors de la présentation de la dernière collection, de l’autre côté de l’Atlantique.

Ici, elle nous explique qui est la femme Pérèle.

Et puis cette vidéo sur la maison SIMONE PÉRÈLE , pour les curieux.ses qui voudraient entrer dans les coulisses, et rencontrer les petits enfants de Simone, la fondatrice en 1948, maintenant dirigeants depuis 2015.

Cliquez sur les images pour aller les voir de plus près …

En ce qui nous concerne, nous travaillons déjà sur les prototypes des prochains produits de l’année 2019 … et je ne manquerai pas de vous faire un preview dès que j’en aurai l’occasion 😉

Tchin !

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mi ange mi demon image article the chatterbox club

mi-ange mi-démon

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Mi ange ou mi démon,
Es tu enfer ou paradis ?
Par ces images nous dévoilons…
Deux parures de saison,
L’une vous envoûte, l’autre vous étourdit !

Sur ces deux collections,
Sans indiscrétion,
Nous avons farouchement travaillé.
Captivante ou Immaculée,
Tels sont leurs noms,
Du noir, du blanc, d’autres couleurs aussi vous plairont.

Toute de dentelle ou de broderie,
Laquelle avez vous choisie ?
Mais faut il choisir au fond,
Lorsqu’on est mi ange mi démon ?

#lapoésiedelalingerie #jemesensdhumeurpoète #mavieenrimes

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bestnine_thechatterboxclub_2017_500x500

I’m back !

500 500 The Chatterbox Club

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Un peu de distance avec les réseaux sociaux et l’animation du blog pendant cette courte mais ambitieuse période des fêtes. Voilà ce qui s’est passé.

 

 

Je n’ai pourtant pas fait que manger, boire et danser. J’ai aussi fait du bricolage, trié et rangé, vendu et jeté, appelé quelques amies et parents, fini un projet couture, entamé un projet photo, ramassé quelques végétaux envahissants dans le jardin, avalé une ampoule de vitamine D, avancé dans le pas à pas de Julia Cameron «libérez votre créativité», pris un bon bain chaud avec huiles essentielles et tout le toutim dedans.
Et surtout, surtout, prendre un peu de distance vis à vis de mon ordinateur a été un mal nécessaire pour me ressourcer, même si je confesse avoir gardé le téléphone un peu en main quand même (et ouvert une page Facebook au blog 😉 !

Les fêtes de Noël sont souvent un marathon familial et gastronomique dont on ne ressort pas indemne. La plupart du temps, la reprise début janvier est laborieuse, au moins aussi fatigué à la sortie qu’à l’entrée.

Pour ne pas démarrer 2018 sur les genoux, j’ai opté pour une stratégie différente cette année : zéro contrainte pendant les fêtes, et ensuite, aucune résolution, pas d’objectifs et donc ni pression ni stress.
Je vais continuer sur ma lancée en scandant un inhabituel, mais néanmoins salvateur, «non ! pas de bonnes ré-so-lu-tions en jan-vier !».

Parce qu’après tout, qu’est ce qu’une résolution, même bonne, sinon une chose à laquelle nous devons étymologiquement nous résoudre ? Nous résoudre, mmm… ça veut dire quoi ? Une attitude  à laquelle on n’a pas vraiment envie d’adhérer mais à laquelle il va bien falloir se plier ? On se fait un peu violence quoi ! C’est comme ça qu’on veut démarrer l’année ? Est-ce que ça a des chances d’aboutir positivement en partant de ce principe ? Pas sûr.

Alors, pour démarrer plus sereinement et essayer d’arriver entier au bout de ces 12 mois, soyons lucide et ne démarrons pas janvier par une ou plusieurs frustrations. Nous ne méritons pas ce traitement.

Procédons différemment, et mettons par écrit une chose, une seule, que l’on désire ardemment. On la fait belle, on la décore, et on met cette phrase dans un joli cadre, bien en vue, comme un tableau d’inspiration continuel, une INTENTION.
Puis on laisse le ciel et les choses se mettre en place, tranquillement, en restant attentionnée pour saisir la chance qui va se présenter. Parce qu’elle va se présenter.

Louis Pasteur a dit : «la chance ne sourit qu’à l’esprit préparé».

Alors, pour une année 2018 éblouissante, on se prépare ?

Je propose en guise de carte de voeux mon #bestnine, rétrospective des accomplissements, petits bavardages, belles histoires et bien sûr quelques objets désirables, découverts dans the Chatterbox Club tout au long de cette année 2017.

Vous aurez peut-être à coeur de retrouver Claire ou Solène, par exemple, ou de cliquer sur un article qui vous aurait échappé…
Au fait, vous ai-je dit que les créations de Claire ont été sélectionnées pour les fêtes par le célèbre concept-store parisien MERCI, et que Solène est actuellement à La Havane d’où elle se nourrit des couleurs et des ambiances qu’elle retranscrira dans ses prochaines illustrations ?

Cliquez sur une image de la mosaïque de dessous, il vous ramènera à l’article…

Pour finir cette intro de rentrée et surtout pour bien commencer 2018, si vous avez décidé d’être aussi bienveillant que possible envers vous-mêmes cette année, alors BIENVENUE AU CLUB !

BODY POSITIVE 27 septembre 2017

BODY POSITIVE

27 septembre 2017
PANNE DE VOITURE 21 juin 2017

PANNE DE VOITURE

21 juin 2017
FLAIR IS FRENCH 20 octobre 2017

FLAIR IS FRENCH

20 octobre 2017
JOURNEE OUTSIDE THE BOX 24 juillet 2017

JOURNÉE OUTSIDE THE BOX

24 juillet 2017
CLAIRE COLIN 14 septembre 2017

CLAIRE COLIN

14 septembre 2017
LA FOLIE DES CULOTTES BRODEES 26 juin 2017

LA FOLIE DES CULOTTES BRODÉES

26 juin 2017
FASHION REVOLUTION 28 avril 2017

FASHION REVOLUTION

28 avril 2017
SOLENE DEBIES 14 novembre 2017

SOLÈNE DEBIÈS

14 novembre 2017
L'ETE A BON DOS 31 juillet 2017

L’ÉTÉ A BON DOS

31 juillet 2017

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THE LUXURIATE Bougie rechargeable

Complètement marbré

500 500 The Chatterbox Club

Sélection complètement marbrée de déco, accessoires, mode et maillot croisière de l’Hiver 2017, en plein dans la tendance marbre et terrazzo… peut-être pour inspirer vos cadeaux de toute dernière minute avant Noël ! Passez de bonnes fêtes !

STELLA MCCARTNEY Maillot de Bain Bandeau

STELLA McCARTNEY

Maillot de bain bandeau
THE LUXURIATE Bougie rechargeable

THE LUXURIATE

Bougie rechargeable
MATCHES FASHION Coque marbrée S McCartney

MATCHES FASHION

Coque marbrée S McCartney
CLUSE Montre marbre & or rosé

CLUSE

Montre marbre & or rosé
ETSY LENARTE Papier peint effet marbre

ETSY – LENARTE

Papier peint effet marbre
ALBERTINE Body Camarat marbré

ALBERTINE

Body Camarat marbré
CN’NI Patères en marbre

CH’NI

Patères en marbre
TOMAS AVINENT Carnet Rose pâle marbré

TOMAS AVINENT

Carnet Rose pâle marbré
MAISON AIMABLE Dessous de plat marbre or

MAISON AIMABLE

Dessous de plat marbre & or

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