Ecofashion

ELLA, elle l’a

1692 1692 The Chatterbox Club

Elle l’a quoi ?

Ce je ne sais quoi…

Mais encore ?

La dentelle coton, tiens !

Attention innovation !

Aujourd’hui, je vous amène faire la connaissance d’une enseigne femme qui se lance sur le secteur de la lingerie féminine depuis moins d’un an. Après le vêtement, l’accessoire, la maroquinerie, Maison 123 (dire Maison Cent Vingt-Trois ou M123) investit ce secteur que sa grande soeur Etam connaît bien.

Voici donc une collaboration dont nous sommes fiers car il y a quelques années, et toujours ‘petit poucet’ que nous sommes, nous ne pensions pas un jour collaborer avec une enseigne française de plus de 300 points de vente, sur un produit aussi pointu et responsable.

Maison 123 nous a donc confié la création d’une dentelle ultra fine italienne contenant 45% de polyamide recyclé et 43% de coton organique.

Un produit estampillé We Care : une ambition portée par des équipes impliquées autour d’une lingerie éthique, durable et de qualité, faite pour durer.

Challenge accepted avec la gamme ELLA et son design exclusif pour la marque, 2 formes de soutien-gorge (corbeille et ampliforme) et 3 formes de bas (shorty, culotte et tanga).

Notre partenaire italien SIVA a travaillé sur le dessin et sur la mise au point de la composition des fibres constituant cette dentelle pendant des mois, et ça a commencé en plein premier confinement en 2020, à distance.

 

 

 

C’est vous dire si :

1- nous allions tous de l’avant alors que tout était à l’arrêt, pour garder enthousiasme et espoir en l’avenir,

2- il en faut du temps pour réussir à sortir un produit abouti et engagé !

Bref, voici quelques images du projet ELLA devenu réalité presque deux ans après avoir été imaginé dans les cerveaux des équipes de style.

Que tous ceux qui s’y sont impliqués en soient ici remerciés !

Et si vous souhaitez en savoir plus sur les produits labellisés We Care, un engagement de la marque à faire en sorte que 80% de ses collections deviennent eco-responsables, traçables, innovants, et circuit court, dans les 3 prochaines années, c’est par ici :

1- ligne coton/polyamide recyclé ELLA

2- tout sur les produits We Care !

 

Merci pour vos commentaires et partages. Toujours une joie d’avoir des retours. Et si vous voyez cette ligne dentelle en magasins M123, faîtes moi signe !

Et comme l’innovation, c’est notre dada, on prépare des nouveautés à vous montrer dans les mois à venir…

 

#lingeriecoton #dentellecoton #cotonorganique #M123 #wecare #lingerieecoresponsable #ecofashion #forabetterworld #myjob

CHANTELLE Maillot deux-pièces Marina

Dégaine marine

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Comme chaque année, quand le printemps arrive, j’ai envie, de suite, de mettre mes tenues au diapason des beaux jours… et pour moi, qui dit beaux jours, dit soleil et bord de mer. Et à la mer, obligée, je me mets en dégaine marine : l’esprit marinière dans mon pull, dans ma robe, mes shoes et bien sûr mon maillot de bain (pas toujours tout en même temps quand même !).

La rayure marine, c’est l’incontournable de mes tenues estivales. Ça tombe bien… c’est tendance cet été (si j’osais, je dirais que c’est la tendance chaque année 😉 )
L’occasion pour moi de vous présenter des petites pépites, comme les sneakers FAGUO en collab avec ARMOR LUX, le pull marin revisité PETIT BATEAU, le chouette une-pièce de la petite marque ecofashion YSÉ, la robe chemise en viscose de SWILDENS à porter en mode Birkin tout l’été, ou encore le deux-pièces CHANTELLE que je surkiffe.

Eh oui ! bientôt va venir le temps de choisir un nouveau maillot pour cet été, alors pourquoi pas un rayé ? Je vous ai fait une petite sélection marine sympathique.
À vos marques, prêtes, plouf !

Anthropologie

Bikini rayé à volants

SWILDENS

Sac crochet en coton

Anthropologie

Maillot une-pièce Lussia

FAGUO

Sneakers Birch x Armor Lux
CHANTELLE Maillot deux-pièces Marina

CHANTELLE

Maillot 2-pièces Marina

PETIT BATEAU

Pull marin

YSÉ LINGERIE

Maillot une-pièce Voile au Vent

SWILDENS

Robe chemise longue

CASTANER

Espadrille plate à ruban

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SLOW FASHION, tri & développement personnel

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photo Daniel Monteiro-Unsplash

 

RALENTIR. Dans tellement de domaines. Je crois que pour beaucoup, c’est devenu plus que nécessaire. On profite de la pause du weekend pour aborder le sujet ensemble et se trouver des débuts de solutions ?

 

 

Le concept de SLOW LIFE n’est pas une gorgone malfaisante qui vous pétrifie dès que vous entamez de comprendre en quoi cela consiste et qui vous paralyse de toute action, au prétexte de vouloir prendre le temps !
J’aurai certainement l’occasion de vous parler dans de prochains articles de ce qu’est pour moi la Slow Life, car je fais partie d’un petit groupe bienveillant de Slow Lifeuses qui discutent justement de tous ces sujets concernant -la liste n’est pas exhaustive- le fait de vivre mieux, de savoir s’écouter, de consommer plus intelligemment, mieux apprécier et ressentir de la gratitude, savoir se donner du temps.

Mon caractère un brin impatient a appris, avec le temps et quelques échecs, qu’on ne peut pas tout changer en même temps et que les changements durables sont ceux qu’on entreprend doucement, et surtout l’un après l’autre.

METTRE DU SLOW PARTOUT

Avant de vous perdre à vous parler de toutes les formes émergentes de SLOW (slow food, slow design, slow working, slow management, slow tourisme, slow sex, slow cosmétique, slow blogging (← ça, c’est moi 😉 ), etc…  Je vais donc aller droit au but. J’aimerais qu’on parle ensemble de SLOW FASHION. Pourquoi ?

Et bien parce que, comme vous le savez déjà peut-être (sinon allez voir par là), le textile c’est mon milieu depuis de longues années, et je me pose beaucoup de questions sur le cycle de vie de plus en plus court des produits, sur la qualité de nos matières, notre impact à la fois sur nos propres conditions de travail et celles d’ouvriers à l’autre bout du monde, sur notre santé, sur l’environnement aussi.

J’avais assisté à la FASHION REVOLUTION l’année dernière et posé collectivement la question «who made my clothes ?».
Je recommencerai cette année, car même si les mentalités changent doucement, il ne faut pas relâcher nos efforts pour faire bouger les lignes. Et pas seulement pour nous donner bonne conscience.
Je constate, années après années, comme beaucoup d’entre vous, les effets néfastes de la FAST FASHION… et pourtant personne ne semble pouvoir s’en passer.
Alors là, c’est un débat quasi sans fin, je pourrais écrire une thèse là dessus !

Disons, pour faire court, que nous sommes un peu accros à la MODE comme on le serait à une drogue. Elle nous procure un shoot de bien-être momentané, puis on retombe, et on en redemande. Toujours plus.
La mode est devenue le pansement de nos plaies affectives ! (#minutepsychologiedecomptoir)

Mais la réalité nous rattrape. Nos moyens n’étant pas extensibles, on cherche en réalité la bonne affaire. Et pour acheter moins cher, les marques doivent produire plus loin.
On est alors entré de plein pied dans la spirale infernale : on ne fabrique plus local et on perd nos savoir-faire et nos outils de production. Nos emplois deviennent plus précaires, on gagne moins. Mais, bien entendu, on est toujours plus nombreux à vouloir dépenser toujours autant pour continuer à se faire plaisir avec des articles de moins en moins chers, parce que la vie est dure et qu’on le mérite bien… Bon, là ça y est, on est dans le mur.

Et ne croyez pas pour autant que les marques s’en mettent plein les fouilles. Les banqueroutes et dépôts de bilan sont légion dans le textile.
Même si je simplifie à l’extrême, certaines galèrent, elles aussi.
Elles doivent chercher des lieux et unités de production toujours plus loin et moins chers qui leur permettront de conserver leurs marges, leurs emplois, et de continuer à proposer toujours plus de nouveautés accessibles.
Elles doivent décider très vite d’acheter, de se stocker, de prendre des risques financiers.
Elles mettent toujours plus de pression sur leurs personnels pour créer de plus en plus de produits, sur leurs fournisseurs pour fabriquer toujours plus vite, sur leurs transporteurs pour livrer pour avant-hier, et tout le monde frôle le burn-out.

Et le pire ? … le matin, on ne sait toujours pas quoi se mettre en ouvrant le placard !!!
On marche sur la tête ou non ? 🙁

Je vous encourage, si vous ne l’avez jamais vue, à regarder cette vidéo saisissante de la marque LOOM sur la mode jetable. Pas pour culpabiliser, mais pour voir les choses en face.
Et pour retrouver tout, tout, tout, ce que vous avez toujours voulu savoir sur la mode éco-responsable, sans jamais oser le demander, c’est par là !

Et maintenant, que faire ?

NE PAS TOUT VOIR EN NOIR

D’abord, ne pas tout voir en noir, ni se fouetter. On va tâcher de saupoudrer un peu de positif et de bienveillance dans tout ça !

J’ai beaucoup aimé l’interview de SOPHIE FONTANEL à l’occasion de la sortie du livre LA MODE SOUS INFLUENCES : DE DIANE DE POITIERS À INSTAGRAM, dans la Revue des Deux Mondes.
Elle y explique, d’une manière positive, que malgré ce tourbillon vertigineux de la mondialisation de la mode, il émerge de ce phénomène un aspect ultra positif et vertueux : la spontanéité des réseaux sociaux qui facilite aussi une connexion extraordinaire entre des personnes passionnées aux quatre coins du monde, et qui peuvent s’entre-aider !

LES PETITS RUISSEAUX FONT LES GRANDES RIVIÈRES

Ensuite, prendre conscience que les petits ruisseaux font les grandes rivières.
Ça veut dire ?
Commencer petit, mais commencer.
Et suivre les 3 pas suivants :
(en tout cas, c’est ma méthode et ma manière d’aborder le problème)


  1. PAS N°1 : COMMENÇONS PAR TRIER

photo Becca Mchaffie-Unsplash

Forcément, à acheter tous les tee-shirts à 9.90€, jeans à 19.90€ et autres sacs synthétiques ou chaussures en plastique bas de gamme, qui ont tous en commun d’avoir une durée de vie très limitée, nos armoires finissent par déborder de choses qu’on ne sait pas jeter.

Je n’aime pas donner des leçons, surtout dans ce domaine, car mon dressing est loin d’être minimaliste, même si je fais des progrès. Pour autant, il est un fait : trier est une grande source de satisfaction !


  • TRIER APAISE ET RELAXE

Vous avez certainement entendu parler du livre de Marie Kondo The Life-changing magic of tidying up (La Magie du rangement, éditions First, 2015).
Selon Marie Kondo, et les principes du Feng Shui (nous y reviendrons un jour, le Feng Shui c’est ma passion cachée), trier est un moyen d’apaisement mental et même de relaxation.
Aussi bénéfique pour nous qu’une séance de méditation (mais un peu plus longue aussi car trier prend du temps), avouons que nous sortons toujours de ces séances de tri comme épanouies et même heureuses, prêtes à faire face à de nouveaux défis (j’ai mis volontairement ces adjectifs au féminin mais les hommes qui passent par là peuvent aussi le prendre pour eux, écriture inclusive oblige !).

Procurez-vous ce livre, il vous aidera à faire un tri objectif (c’est à dire dénué de tout sentimentalisme encombrant) et atteindre vos objectifs.
Ou alors, plus marrant, invitez une ou plusieurs amies à faire le tri avec vous ; certaines pourront vous aider à trancher ou trouver leur bonheur dans vos has-been. Moi, je le fais aussi avec mes filles ados et les abandons de l’une deviennent les trouvailles de l’autre.

Puis, suivez ces étapes en alignant, par exemple, comme je le fais sur mon lit :
(non c’est pas de la maniaquerie, ça s’appelle de l’organisation ^^)

À GAUCHE

les vêtements que je n’ai pas mis depuis 1 an (soit qu’ils ne me vont plus, soit je ne les aime plus)

AU CENTRE

ceux auxquels je tiens et que je ne veux pas jeter (je les enfile et si ils ne me vont plus, alors je les passe sur la pile de gauche)

À DROITE

ceux que je mets régulièrement ou même occasionnellement

photo Marc Groth-Unsplash

Je fais pareil pour les chaussures et pour tout le lot d’accessoires de saison qu’on accumule (écharpes, étoles, headband, bonnets, gants, ceintures, liste-presque-sans-fin…). J’aime bien avoir un bac été et un bac hiver, ce qui me permet d’éprouver le plaisir de “redécouvrir” certains accessoires à l’arrivée d’une nouvelle saison.

Sacs et chapeaux sont accrochés à des patères, bien visibles. Si je les vois, j’ai envie de les mettre, sinon je les oublie vite.
Pour les bijoux, je n’ai pas le problème, là, je suis ultra minimaliste ! Mais j’imagine qu’on a moins besoin de tri dans ce domaine, ça prend quand même moins de place ! Peut-être avez vous une autre opinion sur ce point ? Une idée de rangement simple pour avoir tout sous les yeux ?


  • GOOD VIBES ONLY

À NE PAS OUBLIER :

  • garder un vêtement trop petit augmente notre sentiment d’insatisfaction voire de culpabilité = ondes négatives -> on jette*
  • garder un vêtement émotionnel (type robe de mariée quand on est divorcée) = ondes négatives -> on jette*
  • garder un vêtement ou accessoire que belle-maman nous a offert mais qu’on ne mettra jamais = ondes négatives -> on jette*
  • garder un vêtement abîmé sans le faire réparer ou le faire soi-même immédiatement = ondes négatives -> on jette*

(*ou on donne, mais en tout cas, on s’en libère l’esprit !)

La place qui est libérée dans mon dressing par l’élimination de la pile de gauche me permet d’accrocher les vêtements auxquels je tiens et que je ne veux pas jeter même si je ne les ai pas mis récemment. J’ai plus de chance de les porter à nouveau si je les ai bien en vue.
Si au bout d’un an, je n’ai pas remis ces vêtements de la pile du milieu, ils passent à gauche !

Je fais ce tri une fois par an. Les vacances de Pâques sont souvent propices à ce genre de tri chez moi. Ne dit-on pas le Grand Ménage de Printemps ?

2. PAS N°2 : MOINS MAIS MIEUX


  • ONE IN, ONE OUT

Une fois qu’on a fait ce tri, il faut tenir la distance. Pour ne pas être tentée de vite re-remplir cette armoire qui nous semble si vide, une petite astuce consiste à entretenir le principe du «ONE IN, ONE OUT». C’est hard, mais ça marche !

Personnellement, je ne pratique pas l’autre méthode du «j’attends-3-jours-et-si-j’en-ai-encore-envie-après-ça-alors-j’achète». Pourquoi ? C’est simple :

  • parce que quand je fais les magasins (pour moi ou pour mes enfants), c’est souvent le samedi, dans la cohue, et que j’ai juste hâte que ça se termine
  • parce que je n’ai pas un emploi du temps extensible au point de me taper les magasins deux fois : un aller pour prospecter et un retour une fois que je suis sûre de mon choix (non, mais là on devient dingue)
  • parce que avec cette affaire de Fast Fashion et de soldes permanents, et aussi du jeu de la pénurie qu’entretiennent certaines marques, on n’est pas certain que l’article sera encore disponible dans 3 jours dans le bon coloris et la bonne taille.
  • il me reste la solution Internet (garder son panier enregistré pendant 3 jours) à laquelle je cède parfois, mais dans l’ensemble je regrette souvent mes passages en caisse virtuelle.

Donc, quand j’aime et que j’en ai besoin, comme dirait J-M Généreux, j’achèèète !
Mais, en même temps… (qui c’est qui dit ça ?) , devant mon miroir dans la cabine d’essayage, je me demande : “que vais-je devoir balancer en échange pour intégrer cette magnifique robe à mon placard ?”
Au pire, ça fait travailler les méninges, et c’est déjà ça de gagné !


  • LOCAVORE

C’est le moment d’aborder la question des étiquettes, du made in France notamment, et aussi des types de tissus qu’on choisit d’acheter ou de laisser de côté. Je ne vais pas jouer les moralisatrices. Chacun ses convictions, ses possibilités, ses moyens et ses tentations aussi. Disons que s’accorder un temps de réflexion sur le sujet, c’est déjà un pas de fait !

En ce qui me concerne, et comme de plus en plus de personnes autour de moi, j’aime faire fonctionner les petits commerçants autour de chez moi (et pas que pour le vêtement), c’est ce qu’on appelle le “locavore”.
Je suis aussi plus encline à acheter si j’adhère aux valeurs de la marque, je suis plus sensible aux matières naturelles, durables, responsables et à celles qui proviennent de nouvelles technologies (recyclage de matières textiles, fibres cellulosiques, nouvelles matières vegan).
J’aime bien acheter auprès de créateurs ou de jeunes marques françaises et même faire fonctionner les plateformes de crowdfunding comme je l’ai fait pour soutenir le lancement de la première collection de bodys FLAIR IS FRENCH.

3. PAS N°3 : FÉLICITONS-NOUS

=> L’INSTANT DIY

Ces derniers temps, j’ai pris quelques leçons de couture pour me remettre à l’ouvrage, j’avais perdu un peu la main et la notice de ma machine à coudre.


  1. Une seconde vie

Une fois que le tri de mon dressing est fait, avant de jeter ou donner, je me demande d’abord si je peux en faire quelque chose pour moi. Une version SECOND LIFE avec en prime la satisfaction de la B.A. Ça me donne l’objectif d’un projet à réaliser pendant mon cours de couture.

Depuis, je découpe à nouveau deux vêtements pour n’en faire qu’un, j’enlève des manches d’un blouson et le pince à la taille, change la taille d’un pantalon à fronces en pantalon à pinces, ou transforme un chemisier en y ajoutant des volants ou un détail détourné d’une autre pièce.

J’aime bien l’idée de donner une deuxième vie à un objet, et me sentir satisfaite de porter un vêtement unique plutôt que d’avoir jeté.
Le DIY est une excellente manière d’exprimer sa créativité.

2. C’est moi qui l’ai fait !

Parfois, je pars complètement de zéro, je prends du papier de soie et me mets par terre pour dessiner mon patron, à partir d’un dessin, d’une idée de vêtement qui me ferait envie et qui puisse me manquer (pour une occasion particulière).

Et là, à enchainer toutes les étapes de la création d’un vêtement, je réalise à quel point la COUTURE est quelque chose de SLOW.
Le temps de rêver la forme parfaite, de trouver le tissu adapté, de rassembler tous les détails et composants, de monter la toile, d’ajuster le patron, plusieurs fois, de couper et d’assembler les pièces, pour enfin voir son travail récompensé…
C’est très SLOW comme processus. C’est presque méditatif la couture.

=> DONNEZ, DONNEZ, DIEU VOUS LE RENDRA… ^_^


  1. Méthodes à adopter

Manteau pelucheux, tee-shirt déformé, pull troué ou sweat démodé, dans un état plus ou moins bon, que faire des articles qu’on a éliminés ?

  • associations
  • friperies
  • troc
  • vide-dressings
  • dechetterie

Personnellement, je manque souvent de temps pour mettre mes objets à vendre sur internet (prendre la photo, mettre en ligne, répondre aux demandes, envoyer les colis). C’est un gros boulot, de même que celui de faire les vide-greniers et autres vide-dressings, même si cela peut être assez lucratif, voire amusant si on le fait à plusieurs. Je manque de courage pour tout cela.

Donc, pour ce qui me concerne, ce qui est abîmé part à la dechetterie pour être recyclé. Et pour ce qui reste en bon état, soit je peux en faire un futur projet de détournement, soit c’est donné aux associations. Enfin les vêtements de belles marques, et souvent bien conservés, peuvent tenter des amies ou servir à leurs enfants, je donne.

Si vous triez votre armoire, mais que ces sacs pleins s’entassent dans le garage ou la cave… ce n’est pas bon. Pas feng-shui du tout ! #grosyeuxfachés
Vendre, donner, jeter : dans tous les cas, un seul objectif pour être totalement satisfaite : PLACE NETTE !

2. S’économiser

Mettre du slow dans sa vie, c’est aussi savoir rentabiliser son temps et s’économiser. Mon profit dans l’affaire n’est pas de gagner quelques euros sur un vide-grenier, mais de passer ce dimanche de brocante à arpenter les allées, ou lézarder dans mon jardin, à la plage, entre amis ou en famille, à me faire du bien !
CARPE DIEM, c’est totalement SLOW LIFE !

Mon dernier tri remonte au 15 avril 2017.
Bientôt, donc, je m’y remettrai.
Et je réalise en écrivant cet article que, cette année, je n’ai pas porté une seule fois ces boots Chelsea en cuir velours bleu marine avec des rayures sur les côtés, que j’avais pourtant conservés l’année dernière. Personne n’est parfait ! Cette année, oust, elles passent à la trappe !

… c’est du 37 qui taille petit, qui les veut ?

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ET MAINTENANT C’EST À VOUS…

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LAURA SIEGEL Black & blush robe soie

Esprit Shibori, es-tu là ?

500 500 The Chatterbox Club

Déferlante indigo pour cet été.

Le Shibori, cette technique de teinture japonaise par pliages successifs du tissu, jeux de cordes et de noeuds et enfin plongeon dans un bain d’indigo, se voit utilisé pour une grande variété d’objets cet été. Quand un art ancestral ramène de l’authenticité parmi nos imprimés modernes. J’aime ce bleu et ces motifs à chaque fois différents, exactement à l’opposé du procédé industriel de devoir tout contrôler pour obtenir un même résultat en série, et n’accepter aucune tolérance à la variation. Le shibori c’est exactement l’inverse : laisser le hasard nous surprendre !

Pour vous qui voulez plutôt vous lancer le défi de le faire par vous-même avec des vieux draps, Westwing a concoté un parfait DIY. Le plaisir de la découverte ‘in fine’ est délicieux.

Et si l’envie vous prend de vouloir découvrir le Japon en 2017 par ce prisme du Shibori, je vous invite à contacter TWO FOLD TEXTILES et expérimenter leur INDIGO RETREAT.

Enfin, je vous raconterai certainement un jour la « Belle Histoire » de Valérie Laudier, une artiste toute en indigo, dont j’adore le travail, axé sur le sur-mesure, le responsable, l’équitable (et la fabrication française).

ASOS Bikini RVCA Tie Dye

ASOS

Bikini RVCA tie & dye
OTSUKI-SAMA Coussin shibori

OTSUKI-SAMA

Coussin shibori
BASH Chemise Beija Tie Dye

BA&SH

Chemise Beija tie & dye
THEPRINTROOMDESIGN Tote bag shibori

THE PRINTROOM DESIGN

Tote bag shibori
LAURA SIEGEL Black & blush robe soie

LAURA SIEGEL

Robe soie black & blush
BOHO SUNDAYS Mousseline shibori

BOHO SUNDAYS

Mousseline shibori
SAM EDELMAN Mules Shibori

SAM EDELMAN

Mules Shibori
THEPRINTROOMDESIGN Clutch shibori

THE PRINTROOM DESIGN

Clutch shibori
SHIBORI Papier peint

SHIBORI

Papier peint

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culotte brodée french touch marlotte paris

La folie des culottes brodées

500 500 The Chatterbox Club
culotte brodée french touch marlotte paris

Je ne sais pas d’où vient cette culotte-mania, mais c’est un fait, peut-être même un phénomène de société, qui-sait ?
C’est cette pièce, plus que n’importe quelle autre, qu’on veut rigolote ou même personnalisée.

Pourquoi personnaliser sa culotte ?

L’occasion d’afficher un message, de la mettre au prénom du chéri, d’y broder ce qu’on n’ose pas se faire tatouer, ou juste de se marrer…

En général en coton, froufroutante et parfois avec une légère bordure dentelle ou un élastique fantaisie, voilà où j’en ai trouvé des sympas.

Et vous, vous allez broder quoi sur la vôtre ?

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Lingerie Luva Huva

LUVA HUVA houlala !

600 600 The Chatterbox Club

 

LUVA HUVA. Ça ne vous dit rien ?

C’est une marque anglaise de lingerie équitable, dont les pièces sont toutes fabriquées avec des matières premières durables et bio.

Si vous voulez découvrir, c’est par ici !

Une marque de lingerie avec une éthique.

J’ai décidé de vous parler de cette jeune marque parce qu’elle fonctionne sur des valeurs qui me touchent. Une vraie intelligence et une conscience forte de sa dirigeante, Johanna. C’est pour cela que tous les textiles et matières utilisées dans les collections sont sélectionnés avec soin, et prennent en considération des critères humains et environnementaux essentiels à la philosophie éthique de la marque : bambou, chanvre, coton bio, soie, tous garantis sans pesticides ou herbicides, ou provenants de cultures locales.
Parfois, des matières recyclées ou en fin de stock sont utilisées pour faire de petites séries, afin d’éviter de les jeter.

Une créatrice engagée et responsable

Johanna, la créatrice de la marque Luva Huva, souhaite proposer une alternative plus respectueuse de l’environnement face à une industrie de la mode plus souvent portée sur le gaspillage.
Elle s’évertue à maintenir une image de marque de mode positive, avec des valeurs humanistes.
Elle s’est entourée d’une très petite équipe qui fait tout à la main et tout en Angleterre, à Brighton, du dessin, patronage, la mise au point, la production, l’emballage jusqu’à l’expédition.
Johanna s’engage également auprès de fournisseurs et fabricants locaux.

Et en plus, c’est beau et délicat !

Si il y a un truc qu’on peut piquer aux Anglaises pour un prix abordable, c’est cette lingerie là. Alors n’hésitez pas à aller regarder et à me dire ce que vous en pensez…

Vente sur Internet, directement sur le site ou sur la page Etsy.

Et puis quelques photos sur la galerie Instagram.

Ensemble lingerie Luva Huva

Jana

Soutien-Gorge en dentelle noire

Ensemble lingerie Luva Huva

Emily

Ensemble soutien-gorge et slip en tulle motif géométrique

Soutien-gorge Luva Huva

Monroe

Soutien-gorge satin noir

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Toms et &Other Stories

En Californie avec Toms et &Other Stories

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Toms et &Other Stories

En vente depuis quelques semaines, la collection capsule de vêtements et chaussures de la marque Toms en collaboration avec l’enseigne &Other Stories est à découvrir par ici.

TOMS et le ‘One for One’ ®

Pourquoi j’ai décidé de vous parler de Toms aujourd’hui ? Parce que cette marque a une actualité mais surtout parce que, depuis sa création en 2006, Toms a mis en place le concept ‘One for One’, un principe révolutionnaire qui, pour une paire de chaussures achetée, offre une paire de chaussures à un enfant dans le besoin.

Ainsi, Toms a fait don de plus de 60 millions de paires de chaussures à des enfants depuis la genèse de la marque.
Cette griffe de chaussures est devenue en quelques années une référence dans le monde de la mode solidaire.

 

 

Pour 2017, Blake Mycoskie, le fondateur de Toms, a décidé de collaborer avec &Other Stories, du même groupe suédois qu’H&M, pour lancer une collection capsule de vêtements et de chaussures.

 

Comme pour le ‘One for One’, chaque achat de chaussure fera l’objet d’un don d’une autre paire, pour garder l’esprit solidaire qui lui est cher. En parallèle, pour chaque achat d’une pièce de prêt-à-porter, &Other Stories financera un mois de cours d’anglais à des jeunes filles défavorisées en partenariat avec l’association Magic Bus Women’s Scholarship Fund.

Selon sa bio, Blake “aime susciter chez les jeunes cette envie de faire de demain un monde meilleur, en les encourageant à donner dans tout ce qu’ils font. Son souhait pour l’avenir est de voir grandir le nombre d’entreprises et de consommateurs ayant une conscience sociale”.

On ne peut qu’adhérer à de tels principes et en même temps, on se félicite qu’existe  ce genre d’entrepreneurs, qui aient cet état d’esprit et mettent l’énergie nécessaire pour rendre tout cela possible.

bienvenue en CALIFORNIE

Toms et &Other Stories

Jambes interminables et bronzées, look hippie savamment débraillé, effortless chic, les cheveux dorés par le soleil californien, l’insouciance et la douceur de Venice Beach, il faut reconnaitre que les clichés de la mannequin qui pose pour cette collection donnent envie.

Toms et &Other Stories
Toms et &Other Stories

Des fausses espadrilles

… mais jolies quand même !

Les Classics de chez Toms, dont on dit qu’elles sont des espadrilles, sont clairement usurpatrices de l’appellation. Elles n’ont rien à voir avec notre montage d’espadrille français, dont la première de propreté est en corde et la tige fixée par une technique de cousu retourné. Restons chauvins et fiers de nos savoir-faire.

On est sur un esprit d’espadrille, mais avec un montage de chaussure classique. Seul un bandeau de corde est apparent sur le côté de la semelle. Ce qu’elles ont d’espadrille ces Toms, c’est surtout le confort, le côté chausson qu’on porte sans complexe à la ville. Alors, là oui, ça remplit le contrat.

Il y a les Classics, bord droit, un élastique triangulaire sur le cou-de-pied pour le confort à la marche, et puis facile à enfiler.
Et les Destructured en daim tout souple… personnellement mes préférées.

 

Vous n’en avez pas envie cet été pour traîner ou battre le pavé ?

Chaussures Toms

Classics Deconstructed pour femme

En croute de cuir ganache & pampilles

Chaussures Toms

Classics pour femme

En toile myrtille, pampilles tie&dye

Chaussures Toms

Classics Deconstructed pour femme

Croute de cuir rosé & talonnette dorée

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Renee Peters Who made my clothes

Fashion Revolution

500 500 The Chatterbox Club
Renee Peters Who made my clothes

La FASHION REVOLUTION, c’est quoi ? Ce mouvement prend chaque année plus d’ampleur. Pendant une semaine en avril, ce collectif met en place des actions qui visent à sensibiliser les consommateurs, et tous les acteurs du secteur du Textile, aux bonnes et mauvaises pratiques, et à éveiller les consciences.
Action numéro 1 : se demander «qui a fait ce vêtement que j’achète ?» .

WHO MADE MY CLOTHES ?

Le mouvement WHO MADE MY CLOTHES, vous connaissez ou pas encore ?

Depuis la catastrophe du Rana Plaza au Bangladesh, l’immeuble hébergeant plusieurs ateliers et usines de confection textiles, qui a couté la vie à plus de 1100 morts le 24 avril 2013, un mouvement s’est mis en marche.

À chaque date anniversaire de ce triste événement, le collectif international ‘Fashion Revolution’ programme une série d’actions un peu partout dans le monde, à Paris, en régions, pour éveiller les consciences des consommateurs. Promouvoir le mouvement «who made my clothes» a pour vocation de nous questionner sur le chemin parcouru par nos vêtements et demander aux marques ce que cachent leurs étiquettes.

L’objectif «l’union fait la force» est d’obliger les grands groupes textiles et les fabricants à plus de transparence tant sur les matières utilisées, leurs modes de production et de teinture, qu’au niveau de l’exploitation humaine dans les usines.

MOSAIQUE WHO MADE MY CLOTHES

La FASHION REVOLUTION est en marche !

Petit à petit, année après année, «Who made my clothes» cherche à interpeler les marques et les autorités, à nous sortir de cette politique de l’autruche qui consiste à acheter toujours plus, au plus petit prix, en nous berçant de la douce illusion que nos choix sont sans conséquence.

Avec l’éveil de ce courage collectif, un message fort est envoyé aux entreprises et aux pouvoirs publiques sur ce que nous voulons vraiment et ce que nous rejetons pour l’avenir. Le mouvement ‘Fashion Revolution’ compte sur l’effet domino, et pas seulement le 24 avril de chaque année !

FASHION REVOLUTION NANTES

 

À Nantes, la ‘Fashion Revolution’ a débarqué cette année pour la première fois, par le biais de rencontres, de projections de films, de débats. Des marques, des créateurs, ont rejoint cet élan.

 

Et au-delà de la publicité que leur participation à un tel événement peut leur apporter, c’est surtout l’occasion de justifier leurs choix de fabricants, de provenance, etc… et d’afficher leurs valeurs. Des valeurs humaines, de respect du travail, de l’emploi, de la santé, de l’environnement.

Alors, on ne parle pas nécessairement de ne produire qu’en France ou de faire que du 100% bio. En revanche on parle bel et bien de choix raisonnés, réfléchis, transparents, et aussi du droit qu’a chaque salarié de travailler dans des conditions sanitaires et sociales dignes, bref de droits de l’Homme tout simplement.

Tous concernés

Bien sûr, nous sommes tous concernés par le vêtement, la chaussure aussi, la mode en général. Les habitudes de consommation sont variées, boulimique, impulsive, cyclique, saisonnière, programmée, raisonnée, écolo. On a tous et toutes nos propres modes de fonctionnement face à la mode, à l’envie de nouveauté, de se sentir beaux, de répondre à des codes de groupes, de société, de tendances également.

Mais, in fine, cela justifie-t-il tous les moyens ?

Aujourd’hui, grâce à ce type d’actions et de moment où se cristallise une conscience collective, des entreprises, des enseignes, des créateurs, toujours plus nombreux, intègrent ces principes eco-friendly et éthique dans le choix de leurs matières, dans leurs habitudes de fabrication, dans leur sourcing également (sourcing = provenance des marchandises).

Tous conscients des dessous de l’industrie du vêtement (textile et cuir), nous le sommes. Pourtant, on se sent encore trop impuissant devant l’ampleur de la tâche. Et peut-on seulement savoir exactement qu’elle en est l’ampleur ?

Plus ou moins informés, selon qu’on y soit sensible ou exposé, qu’on ait vu certaines vidéos sur Facebook, comme celle de la marque LOOM ou quelques reportages TV ou films marquants, comme The True Cost.

Mais conscients, oui, tous !

Thinkstock accumation vêtements

credit photo © Thinkstock

Nous sommes aussi tous un peu victimes de nos envies, de notre besoin de changement, de nouveauté, liés à notre exposition constante aux sollicitations.

On touche là à d’autres sujets, peut-être plus ethnologiques ou philosophiques, qu’on est en droit de se poser mais auxquels il sera difficile de répondre rapidement (en tout cas ici) :

Puisque nous savons, pourquoi tout cela nous semble si loin de nos problématiques quotidiennes, de nos priorités ?

Et pourquoi achète-t-on autant finalement ?

Quel besoin vient-on combler ?

À qui veut-on prouver quelque chose ?

La mode est-elle un pansement qu’on met sur nos blessures et nos vies en quête de sens ?

Alors, pour répondre à toux ces maux, une solution s’offre peut-être à nous… achetons mieux mais moins.

Achetons moins mais mieux

Des labels ou nouvelles réglementations sont mises en place pour faire bouger les choses et vont dans le bon sens même si les certifications et mises en application sont lourdes, fastidieuses et coûteuses pour les marques et les fabricants qui doivent se mettre à la page (réglementation européenne REACH, label Öko-Tex, GOTS, Transparent Trade, …).

De notre côté, pour transformer les choses, devenons des consomm-acteurs, en communiquant aux marques que nous sommes sensibles à ce qu’elles font et pourquoi elles le font.

À l’occasion de cette semaine de la ‘Fashion Revolution’, et plus largement le reste du temps, gratifions par nos achats les marques aux pratiques responsables, rédigeons des posts et commentaires élogieux sur nos galeries et réseaux sociaux. Car elles le méritent.

Certaines marques sont déjà très concernées, voire ont positionné leur ADN selon des valeurs éthiques et/ou écologiques, tel Patagonia pour la plus connue mais aussi… les baskets Veja, les vêtements bio et équitables Ekyog, la créatrice engagée Stella McCartney ou la griffe solidaire de chaussures Toms, sur laquelle j’ai rédigé un article ici.

D’autres prennent le train en marche, et mettent en place des actions de plus ou moins grande ampleur, mais qui vont dans le bon sens. Ne crachons pas dans la soupe !

Personnellement, je ne suis pas dupe et vous ne l’êtes pas non plus. Ces enseignes sont allées trop loin et ont besoin de redorer leur blason. Elles ne font certainement encore plus de mal que de bien, et pourraient faire davantage. Mais soyons honnêtes avec nous-mêmes : elles répondent aussi à une demande de notre part.

Alors si, comme H&M avec son Conscious Exclusive , ou d’autres entreprises comme Marks & Spencer, Zara, Mango, Levi’s, des actions responsables et solidaires sont mises en place, c’est déjà ça.

Chaque année, de nouveaux créateurs naissent et viennent nous proposer une alternative intéressante pour une garde-robe ecofashion.

Souvent locales, et choisissant les circuits d’approvisionnement courts qui leur permet plus de flexibilité, ces marques créatives et innovantes méritent notre regard et peut-être nos achats : Laure Derrey, Kami Black, Ambrym, Good Guys, Pachacuti, l’Herbe Rouge, pour ne citer que quelques exemples ou encore ‘Black Verveine’ et ‘Tee of Life’, des entrepreneurs de mode créatives et eco-responsables nantaises que j’ai eu l’occasion de rencontrer.

Un Modèle à suivre

RENEE PETERS FASHION REVOLUTION

Parlons de Renee Peters, une mannequin américaine, qui a pris conscience très vite du monde dans lequel elle évolue, celui de la mode.

Elle a lancé le blog MODEL4GREENLIVING pour relayer ses actions eco-responsables et ne se contente pas du rôle qu’on lui demande de jouer dans cet univers d’apparence. Elle questionne.

Son article “why giving up fast fashion is one of the best things I’ve done” , est saisissant et positif. Elle suit sa ligne : «buy less, choose well, and make it last» et nous encourage à en faire autant.

Comme elle, nous pouvons, pour les plus motivés d’entre nous, nous joindre au mouvement ou au moins nous renseigner sur http://fashionrevolution.org, signer pour nous tenir informés.

J’aime quand la mode est responsable, quand elle ne fait pas semblant, quand ce n’est pas qu’un argument marketing. Je travaille dans la mode depuis trop longtemps pour savoir combien il est contraignant pour une entreprise d’intégrer de telles valeurs, et de ne pas lâcher en cours de route pour des questions de temps, d’organisation, d’impact sur la marge, sachant que peu de gens semblaient jusqu’ici y être sensibles. En tout cas, pas dans les faits du porte-monnaie. Mais les mentalités changent des deux côtés, entrepreneurs et consommateurs.

Ce qu’il faut c’est qu’on ne se dise pas qu’on nous vend un produit deux fois plus cher parce qu’il est green ou éthique, c’est à dire profiter de ce critère pour augmenter les profits. On a tous une conscience et le souci de respecter l’Homme et la Nature, mais ne nous leurrons pas, nos ressources n’étant pas extensibles et nos esprits plus si naïfs, nos choix restent dictés par notre budget et nos besoins. Ce sont aux marques à nous proposer le juste produit au juste prix, réalisé dans de justes conditions.

Alors, qui sera de la prochaine ‘Fashion Revolution’ ?

SOURCES : La Tribune / Eco-Sapiens / L’Express / Les Vitamines ELaure Derrey / The New Wardrobe / Mue Magazine / et les 8 commandements d’une Fashion Revolutionnaire d’Eloïse pour celles qui veulent aussi brûler leur soutif’ !

Crédit Photo : Les Vitamines E / ThinkstockModel4greenliving.com /

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Couleur verte tendance 2017

Se mettre au vert

1000 1000 The Chatterbox Club

 

J’aimerais vous raconter l’histoire de la couleur de l’année.

Vous avez forcément dû entendre parler sur les réseaux tels Pinterest, Instagram ou encore toutes les newsletters hebdomadaires que la couleur de 2017, c’est le VERT !

Qui a décidé ça ? la société PANTONE. La Mecque de la couleur.

Bon et… ? le vert c’est nouveau ?
Certes non. Mais là, on ne parle pas de n’importe quel vert. En matière de couleur, il faut être précis voire tatillon. Ce ton là s’appelle Greenery… autrement dit : Verdure.
Et même très exactement le vert Pantone 15-0343. Voilà qui est dit.

Pourquoi le vert greenery ?
Parce que c’est une couleur apaisante, symbole de vitalité et de renouveau (les élections sont passées). Cette tonalité saurait nous procurer le réconfort et même la force de se réinventer en cette période troublée. Bref, c’est une couleur très positive qui devrait nous apporter un peu d’optimisme.

Qui a décidé ça ?
Le comité Pantone, composé de personnes spécialistes dans leur domaine, a collecté des informations, voyagé dans le monde entier, participé à des événements divers (sportifs, politiques, culturels, …) et variés (expositions, conférences,…), découvert de nouveaux créateurs, a senti l’air de la rue, a discuté avec des personnes de tous univers (mode, décoration, cinéma,…), bref a pris la température de l’eau du bain.

Une fois cette collecte minutieuse, pschychologique, et il faut bien le dire, franchement intuitive, menée à son terme, le comité s’est réuni et a décidé. Cette année, ce sera le Greenery 15-0343.

Mais à qui cela sert-il ?
À tout le monde, à vrai dire. Parce que même si on cherche à se défaire des tendances de mode et de couleurs, on ne peut y échapper. Il ne vous est jamais arrivé de chercher des chaussures ou un petit haut jaune l’année du violet ?

C’est toutefois de moins en moins vrai, parce que même si on ressent très fort les phénomènes de mode qu’on retrouve partout d’un seul coup, comme si toutes les marques s’étaient refilé le mot, on observe également qu’avec la multiplication des enseignes, des créateurs, et autres marques qui nous viennent de l’étranger, chacun doit se différencier pour se faire une place dans un marché extrêmement concurrentiel (que ce soit le vêtement, la lingerie, la chaussure, la maroquinerie, la décoration… ). Alors, maintenant, en cherchant bien avec l’aide inusable et indispensable d’internet, on peut assez facilement trouver des chaussures ou un petit haut jaune l’année du violet.

Revenons à notre Greenery de 2017.

Un livre qui parle des couleurs

J’ai lu un livre récemment de Jean-Gabriel Causse, après qu’une amie, ayant assisté à une de ses conférences, m’ait fait un gros appel du pied tellement ledit bouquin méritait qu’on s’y attarde (ou était-ce Jean-Gabriel, je ne sais plus…).

Bref, son livre «l’étonnant pouvoir des couleurs» m’a emballée.

Il y raconte que, dans notre culture, le vert est associé à la Nature. Or, la représentation de la Nature, c’est le Feu, la Terre, l’Air et l’Eau. Rien de bien vert dans ces quatre éléments, me direz-vous. Néanmoins, Jean-Gabriel nous explique alors que notre esprit est prédisposé à accepter que les tons de vert se marient bien avec des éléments, des textures, des graphismes ou des tonalités en rapport avec le feu (les orangés), la terre (les bruns), l’air (les gris et blanc) et l’eau (les bleus).

Vous verrez, plus loin, pourquoi c’est important d’avoir saisi cela et qui l’a bien compris !

Le vert, c’est aussi la couleur de l’équilibre. Elle rassure, apaise, et fait même baisser la pression sanguine. Ce ne serait pas un hasard si les tapis des billards sont verts, cela améliorerait la concentration des joueurs donc leur performance !

Le vert est une couleur anti-stress, souvent associée au confort. Choisir cette couleur, même en touche, pour une pièce comme le séjour d’une maison peut détendre l’atmosphère et ses habitants.

C’est la couleur du calme, celle des salons de lectures, des boudoirs, des fumoirs. Elle active l’imaginaire et amplifie nos émotions. Les lampes vertes amènent une lumière qui diffuse de la sérénité et amène au silence.

Une belle et grande plante verte dans un bureau revitalise également l’énergie. Dans un bureau, mais également positionnée au Sud-Est de votre pièce (y compris la chambre pour peu que vous choisissiez une variété de plante non-polluante), c’est très recommandé par les préceptes du Feng-shui. D’ailleurs, je suis fan depuis des années de Feng-Shui. Le choix des couleurs y a une grande importance. Il faudra que j’en parle ici un jour.

Le vert, c’est aussi une couleur qui inspire confiance. Et quand on est en confiance, on s’ouvre et on communique.

L’entrée de chez vous ? en vert !
La salle de réunion ? en vert !
Le restaurant ou la cantine ? en vert !

Et oui, parce qu’en plus, le vert ouvre l’appétit. Il est donc recommandé dans toutes les cuisines, pour nos ustensiles, nos plats de service, nos petits accessoires.

Enfin le vert, pour les musulmans, c’est la couleur du paradis, telle une oasis dans le désert.

Tiens, ça me fait penser à une petite phrase que ma fille m’a dite l’autre jour, à propos d’un livre qu’elle a étudié en classe, de l’écrivaine Fatou Diome : « La vie ce n’est pas d’attendre que les orages passent… c’est d’apprendre comment danser sous la pluie.» Comment ça, ça n’a rien à voir ? on a le droit d’avoir l’esprit qui divague un peu, non ? Je repense à ce moment parce que ma fille m’a demandé ce que cette phrase signifie. Je lui dis : « et bien, à mon avis, ça veut dire que même dans les pires moments, tu peux trouver quelque chose de positif qui t’aide à repartir. Comme du vert dans le désert par exemple.»

Si vous êtes curieux et que vous voulez apprendre plein d’autres trucs de Jean-Gabriel, c’est par  !

La perception des couleurs

Trouver les bonnes associations

Pas facile-facile ce ton de Greenery, quand même. Et on va se le coltiner pendant toute l’année ? Pas moyen d’y échapper ? Si !

Il y en a une qui a cogité et a trouvé comment-contourner-le-problème, c’est ERIKA FIRM. Erika est une designer américaine très complète et tellement inspirante.
Son site VERDIGRIS est une bulle de verdure rafraichissante et fournit une bonne dose de créativité à tous ceux et celles qui en auraient besoin.
Dans cet article, elle a astucieusement marié tous les coloris tendances de 2017 par thèmes, qui ‘matchent’ bien ensemble, et qui permettent de ne mettre ce vert qu’en touche et de l’accommoder avec d’autres couleurs plus aimables au teint. Pas bête.
Vous pouvez aussi la suivre sur sa galerie Instagram.

Couleurs tendance printemps 2017
Couleur verte tendance 2017

Vous voyez bien qu’on retrouve les couleurs des éléments Feu, Terre, Air et Eau ! Les éléments avec lesquels le vert sait bien se marier.

Du vert ailleurs que dans nos fringues

Du vert dans son intérieur

Les papiers peints de fabrication française (ça on y reviendra plus tard sur le fabrication française à laquelle j’accorde de l’importance) de chez MUES DESIGN sont tout juste sublimes. Inventifs, originaux, je les adore tous ! En association avec le studio FORGET ME NOT, le papier peint YASUNI, un motif palmiers complètement dans l’air du temps, invite la nuit tropicale chez nous.

La créatrice, Coco, annonce la couleur sur ce qui l’inspire : «La nature définitivement ! J’adore les plantes et les animaux. Si on pouvait prendre conscience de ce trésor qui appartient à tout le monde et à personne à la fois… Il faut la préserver à tout prix ! La nature est une source d’inspiration inépuisable pour moi.»

Personnellement, j’ai aussi eu un gros coup de cœur pour le motif TAMARA en vert ! Je crois qu’il a quelque chose de japonisant qui me plaît beaucoup.

Déco tendance verte
décoration tendance verte
Tendance végétale en déco
Déco verte tendance

Faire rentrer le vert chez soi

Ça ne vous aura pas échappé. C’est la mode absolue des Terrariums en ce moment. Pas un fleuriste qui ne propose pas un atelier pour s’y adonner. On peut même s’offrir un kit Terrarium pour apprendre à en faire avec nos petites mains.

Vous avez peut-être vu ceux de GREEN FACTORY qui étaient en expo au Bon Marché.

Participer à un de ces ateliers et faire de ses propres mains, c’est tellement relaxant en plus d’être instructif. Personnellement, c’est mon objectif de cet été, quand je serai plus au calme. Je vous ferai un petit topo quand j’aurai réussi à mettre ça en place. On fait un groupe et on essaie ensemble ?

Tendance végétale
Se mettre au vert

Du vert dans son alimentation

Salade, concombre, chou, avocat, kiwi…

Une fille qui sait très bien marier le vert à toutes les sauces, que ça soit sain et que ça donne envie, c’est Angèle, dans sa guinguette healthy du 1er arrondissement de Paris, rue Coquillère. Et si vous n’êtes pas sur Paris, son bouquin «Délicieusement Green» vous amène le take away direct à la maison.

Vert tendance

Et pour finir…

un weekend sur la côte de Jade bien sûr !

À la belle verte, découvre un écogîte à Pornic, avec verger et potager bio.

Se mettre au vert

Avec toutes ces propositions, il ne nous reste plus qu’à succomber à la fièvre verte ! Par quoi on commence ?

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