gratitude

bestnine_thechatterboxclub_2017_500x500

I’m back !

500 500 The Chatterbox Club

bestnine_thechatterboxclub_2017_500x500

 

Un peu de distance avec les réseaux sociaux et l’animation du blog pendant cette courte mais ambitieuse période des fêtes. Voilà ce qui s’est passé.

 

 

Je n’ai pourtant pas fait que manger, boire et danser. J’ai aussi fait du bricolage, trié et rangé, vendu et jeté, appelé quelques amies et parents, fini un projet couture, entamé un projet photo, ramassé quelques végétaux envahissants dans le jardin, avalé une ampoule de vitamine D, avancé dans le pas à pas de Julia Cameron «libérez votre créativité», pris un bon bain chaud avec huiles essentielles et tout le toutim dedans.
Et surtout, surtout, prendre un peu de distance vis à vis de mon ordinateur a été un mal nécessaire pour me ressourcer, même si je confesse avoir gardé le téléphone un peu en main quand même (et ouvert une page Facebook au blog 😉 !

Les fêtes de Noël sont souvent un marathon familial et gastronomique dont on ne ressort pas indemne. La plupart du temps, la reprise début janvier est laborieuse, au moins aussi fatigué à la sortie qu’à l’entrée.

Pour ne pas démarrer 2018 sur les genoux, j’ai opté pour une stratégie différente cette année : zéro contrainte pendant les fêtes, et ensuite, aucune résolution, pas d’objectifs et donc ni pression ni stress.
Je vais continuer sur ma lancée en scandant un inhabituel, mais néanmoins salvateur, «non ! pas de bonnes ré-so-lu-tions en jan-vier !».

Parce qu’après tout, qu’est ce qu’une résolution, même bonne, sinon une chose à laquelle nous devons étymologiquement nous résoudre ? Nous résoudre, mmm… ça veut dire quoi ? Une attitude  à laquelle on n’a pas vraiment envie d’adhérer mais à laquelle il va bien falloir se plier ? On se fait un peu violence quoi ! C’est comme ça qu’on veut démarrer l’année ? Est-ce que ça a des chances d’aboutir positivement en partant de ce principe ? Pas sûr.

Alors, pour démarrer plus sereinement et essayer d’arriver entier au bout de ces 12 mois, soyons lucide et ne démarrons pas janvier par une ou plusieurs frustrations. Nous ne méritons pas ce traitement.

Procédons différemment, et mettons par écrit une chose, une seule, que l’on désire ardemment. On la fait belle, on la décore, et on met cette phrase dans un joli cadre, bien en vue, comme un tableau d’inspiration continuel, une INTENTION.
Puis on laisse le ciel et les choses se mettre en place, tranquillement, en restant attentionnée pour saisir la chance qui va se présenter. Parce qu’elle va se présenter.

Louis Pasteur a dit : «la chance ne sourit qu’à l’esprit préparé».

Alors, pour une année 2018 éblouissante, on se prépare ?

Je propose en guise de carte de voeux mon #bestnine, rétrospective des accomplissements, petits bavardages, belles histoires et bien sûr quelques objets désirables, découverts dans the Chatterbox Club tout au long de cette année 2017.

Vous aurez peut-être à coeur de retrouver Claire ou Solène, par exemple, ou de cliquer sur un article qui vous aurait échappé…
Au fait, vous ai-je dit que les créations de Claire ont été sélectionnées pour les fêtes par le célèbre concept-store parisien MERCI, et que Solène est actuellement à La Havane d’où elle se nourrit des couleurs et des ambiances qu’elle retranscrira dans ses prochaines illustrations ?

Cliquez sur une image de la mosaïque de dessous, il vous ramènera à l’article…

Pour finir cette intro de rentrée et surtout pour bien commencer 2018, si vous avez décidé d’être aussi bienveillant que possible envers vous-mêmes cette année, alors BIENVENUE AU CLUB !

BODY POSITIVE 27 septembre 2017

BODY POSITIVE

27 septembre 2017
PANNE DE VOITURE 21 juin 2017

PANNE DE VOITURE

21 juin 2017
FLAIR IS FRENCH 20 octobre 2017

FLAIR IS FRENCH

20 octobre 2017
JOURNEE OUTSIDE THE BOX 24 juillet 2017

JOURNÉE OUTSIDE THE BOX

24 juillet 2017
CLAIRE COLIN 14 septembre 2017

CLAIRE COLIN

14 septembre 2017
LA FOLIE DES CULOTTES BRODEES 26 juin 2017

LA FOLIE DES CULOTTES BRODÉES

26 juin 2017
FASHION REVOLUTION 28 avril 2017

FASHION REVOLUTION

28 avril 2017
SOLENE DEBIES 14 novembre 2017

SOLÈNE DEBIÈS

14 novembre 2017
L'ETE A BON DOS 31 juillet 2017

L’ÉTÉ A BON DOS

31 juillet 2017

Je partage

Je tweet

J’épingle

porte entrée végétation welcome on board

Welcome on board !

500 500 The Chatterbox Club

porte entrée végétation welcome on board

 

Welcome on board, c’est l’histoire d’une rencontre peu commune, certaines diront improbable.

Lorsqu’on lit un roman et qu’on apprend qu’il a été «adapté» au cinéma, on se tâte, n’est-ce pas ? Sera-t-il aussi profond, prenant et enveloppant que le livre lui-même ? Dois-je aller le voir ? Auront-ils changé des éléments de l’histoire ? Ne serai-je pas déçue ? Quels en sont les acteurs ? On glâne des avis çà et là. On cherche des extraits sur la toile, pour se donner une idée, se laisser convaincre d’y aller ou être certain de ne pas vouloir rompre le charme que le livre avait opéré sur nous.

Welcome on board c’est une histoire qui commence aussi par écrit. On l’écrit, on la lit, et relit, chaque jour petit à petit. Et le fil se tisse au fur et à mesure des semaines et des mois, entre des “amies” autour d’une envie de photographies. Des mots viennent ponctuer des photos, de plus en plus jolies dans nos galeries, à mesure que les interprètes s’améliorent et affirme leur patte.

Et puis un jour, quelqu’un «adapte» à son tour ce roman écrit, gravé sur écrans et tablettes, et le fait devenir réel sur la pellicule de nos vies. Quelqu’un organise une rencontre… en vrai.

On se tâte, n’est-ce pas ?
À nouveau. Cette rencontre sera-t-elle aussi profonde, prenante et enveloppante que sur écran partagé ? Dois-je y aller ? Vais-je retrouver les éléments de l’histoire ? Ne serai-je pas déçue ? Comment seront les actrices ?

Et là, pas moyen de chercher des extraits sur la toile, pour se donner une idée, se laisser convaincre d’y aller ou être certain de ne pas vouloir rompre le charme que la virtualité avait opéré sur nous.

Welcome on board, c’est un épisode de vie qui gomme les différences d’âge, d’éloignement géographique, ou de métier. Un moment suspendu. Hors du temps. Une bulle virtuelle qui devient réelle et où on ne se pose pas de questions.

C’est ainsi que Paulette, Nicolette, Eliette, Danette, Yvette et Claudette ont ainsi décidé de braver leur destin, de faire tomber les barrières et de se retrouver lors du dernier weekend d’octobre, celui où le dimanche dure 25 heures, pour faire durer le plaisir plus longtemps.

Ce fut une belle trouvaille ! Et oui, quand des amies se revoient après une longue distance, on parle de retrouvailles. Mais lorsqu’on ne se connait pas vraiment, n’est ce pas juste de parler de trouvaille ?

Quand j’ai suis allée à la rencontre d’Yvette à la gare, je savais que je devais chercher une marinière. Il m’a quand même fallu affronter le ridicule et accepter la déception d’aborder deux marinières avant de trouver la bonne ! À la troisième, des bras qui s’agitent, un sourire accroché aux oreilles et un pas engagé ne m’ont plus fait hésiter. Et de une !

Nous sommes arrivées chez Danette qui avait proposé d’accueillir notre trouvaille automnale, en hôte d’exception, préparant notre venue dans les moindres détails.

Paulette était déjà là. Elle est la première que j’ai aperçue et dont je me sois dit «elle n’est pas comme j’imaginais». C’est marrant comme on se fait une idée d’une personne, de ce à quoi elle devrait ressembler quand on ne la connait que par écrit. Pas du tout ce physique, ni cette voix. Et là, ça m’a fait la même retenue que lorsqu’on va voir un film dont on a d’abord dévoré le roman. «Je n’aurais pas choisi cette actrice pour le rôle». Pourtant ça aiguise ma curiosité et même ça m’amuse de la découvrir sous ces nouveaux traits.

Et puis, je rentre dans le film, les échanges fusent, les protagonistes s’entendent à merveille, le roman continue de s’écrire mais autrement, je finis par oublier les traits des visages que je m’étais imaginés. Je ne sais plus vraiment «quelle actrice j’aurais mis là avant.»

On oublie progressivement qui ont avait mis dans la peau de nos complices, l’image s’efface pour laisser la place au vrai visage, à la vraie voix, au vrai tempérament et au vrai rire.

Eliette et Nicolette sont, elles, telles que je les inventais. Exactement les mêmes. Physiquement en tout cas. Parce qu’à bien y réfléchir, Eliette est plus assurée que je ne me figurais.

Le weekend passe comme un charme. À la vitesse de l’éclair, malgré l’heure supplémentaire que l’automne nous accorde. Et chacune rentre chez soi, à la fin, les yeux légèrement humides, le souffle un peu court, mais le coeur rempli de fantastiques images et des saveurs qui nous accompagneront quelques temps encore.

Le lendemain, après une soirée sobre et une nuit réparatrice, je me réveille et je ne sais plus qui j’ai vu. Je me repasse ces beaux moments en mémoire et j’ai subitement un drôle de sentiment. Rêve ou réalité. Ce weekend a-t-il bien existé ? Quand je me replonge dans nos fils d’actualité, mon cerveau s’embrouille entre les têtes que j’avais construites et celles que j’ai vues de mes yeux.

Peut-être que d’autres que nous ont déjà tenté l’expérience de passer du virtuel au réel. Je vous le conseille !

Merci à toutes d’avoir rendu cette trouvaille possible. Il nous appartient d’en faire un jour des retrouvailles.

Claudette.

Je partage

Je tweet

J’épingle

Je mail