développement personnel

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GO SMALL

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3 juillet. Dernier post : découverte du paysage podcastique masculin en France. Aucune apparition par ici depuis.
Et pourquoi ? parce que sans le savoir, j’appliquais déjà les préceptes du GO SMALL.

Les vacances derrière soi, aucun de nous n’a envie de perdre trop rapidement le bénéfice du repos, du lâcher-prise, du sable sur les pieds, des traces de bretelles sur les épaules, du bonheur de ne rien faire et d’avoir toute la journée pour le faire.
Pas le coeur de zapper ces images des beaux jours qui sont venues se graver à notre rétine.

Et pourtant, depuis le 27 août que je suis rentrée de vacances, la réalité terre à terre m’a déjà rattrapée.
Une seule solution pour m’en sortir : GO SMALL.

Je sais bien que la tendance est au ralentissement, parler de slow life, et de tout ce que nous pouvons faire de manière le plus slow possible. Sauf que voilà, entre ce qu’on voudrait faire et la vraie vie, il y a comme un delta.

La volonté de faire les choses de manière slow ne tient, en tout cas en ce qui me concerne, pas très longtemps après le retour estival. Et elle s’accompagne souvent de cette stupide culpabilité de ne pas être à 100% sur tous les fronts, si possible en même temps (vous avez dit wonder woman ?).

Les voilà les obligations pro, les agendas, les enfants, les activités, les réunions parents-profs, le transport, les courses, ne pas oublier le contrôle technique ni la consultation chez le dentiste, sans parler de la pile de papiers qui s’est accumulée pendant l’été (et qu’on a pris soin de ne surtout pas toucher), bref la charge mentale nous revient au galop.

Alors, plutôt que de faire slow, s’attaquer simplement à une chose à la fois, selon le concept de GO SMALL, ça m’a semblé déjà un bon principe pour se remettre sur les rails de la manière la plus zen possible.

Mais c’est quoi au juste le GO SMALL ?

  1. cela consiste d’abord à ignorer toutes les choses que je pourrais faire pour me concentrer sur les choses que je dois faire
  2. ensuite, c’est évaluer l’importance de ces choses, reconnaître qu’elles ne se valent pas toutes, les hiérarchiser et donner la priorité à celles qui comptent le plus
  3. ne pas voir trop grand pour ne pas être interrompu.e
  4. faire une chose à la fois, même si a l’air ennuyeux. La satisfaction est réelle de pouvoir passer à la tâche suivante, une fois la première terminée, l’esprit libéré (et la to-do list rayée).
  5. rester concentré.e, en ayant pris soin de bien cerner le temps imparti et la dose d’énergie à déployer.
  6. enfin, s’accorder un temps de divagation, d’évasion (revenir sur les images mentales de nos vacances toutes proches) une fois la tâche effectuée. Il paraît que notre bonheur se mesure davantage à notre capacité à nous évader qu’au travail réellement accompli.

Ces conseils semblent tellement simples, dits comme ça. Mais ça ne l’est pas !

Dans THE ONE THING : THE SURPRISINGLY SIMPLE TRUTH BEHIND EXTRAORDINARY RESULTS, Gary Keller pose justement les bases de réflexion pour obtenir des résultats extraordinaires dans autant de domaines de nos vies que la famille, le travail, la spiritualité, … en suivant le principe de GO SMALL.
Un redoutable défi pour la rentrée de septembre !

Des tentations, des distractions, ou des coupures nous obligent parfois à faire les choses par intermittence. Alors, refuser, autant que possible, qu’une nouvelle tâche vienne interrompre ou supplanter la précédente avant que celle-ci ne soit achevée, devient un véritable challenge.

Faire les choses davantage en pleine conscience, une par une, de manière concentrée, et en évitant les perturbations extérieures, peut sembler très inadapté à nos vies bousculées et trépidantes.
Mais, puisque nos journées ne font que 24H, Gary Keller nous garantit que ceux qui en font le plus par jour, sont ceux qui appliquent ces 6 CONSEILS ÉLÉMENTAIRES.

S’y employer serait la clef pour être plus heureux.se et plus productif.ve.

Et vous, comment se passe votre rentrée ? pas trop débordé.e ?
ça vous tente le GO SMALL pour se replonger dans notre quotidien en douceur et tâcher d’en maîtriser le rythme ?

Rendez-moi visite sur InstaGram ou FaceBook, commentez, partagez, et mettons tout cela en application via quelques #GOSMALLSTORIES…

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On fait du mieux qu’on peut

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Hier j’ai consacré mon après-midi à mieux me connaître, à mieux me comprendre.
Une amie m’avait donné les coordonnées d’une sophrologue, une magicienne selon elle.
Je pensais y passer une heure, faire un pas vers le lâcher-prise et la relaxation.

J’en ai passé trois, j’avais beaucoup de questions et du lourd à déposer. Je voulais découvrir des outils dont je pourrais me servir ensuite, en toutes circonstances. Que quelqu’un m’explique quoi faire lors de tel ou tel ressenti pour aller mieux.

J’arrive et je lui dis que je vais bien. Normal.
Je me présente, j’explique pourquoi je suis là, vaguement, parce que je ne le sais pas vraiment moi-même. J’ai simplement suivi une intuition, celle de prendre ce rdv lorsque mon amie m’a expliqué à quel point ces séances lui étaient bénéfiques.
Elle présente son parcours et explique sa pratique. Elle me demande ce qui me bloque en ce moment.
L’émotion m’assaille et ma gorge se noue au point qu’aucun mot ne peut sortir. Et mes yeux se mouillent.

D’une tonalité plus basse, plus lente et moins enjouée qu’à mon arrivée, je lui demande simplement : « est-ce que j’ai le droit d’être mal ? et de ne pas me sentir coupable pour ça ? ».

Autour de moi, des amies.s seules.s, divorcées.s, parents solo, en petite santé, ou en panne de job, et parfois même en cumul de mandats, j’en ai pléthore.
Alors moi, en couple, travailleuse autonome, mère de deux filles en pleine vitalité et qui réussissent leur parcours d’études, propriétaire d’une maison avec jardin, crédit terminé sur ma Fiat 500 sièges cuir, qui suis-je pour me plaindre ou pour trouver les choses difficiles ?
En ai-je le droit ? N’est ce pas un peu obscène ou ridicule de ma part ?

Ma vérité actuelle, ma grande épreuve, je lui explique et mes yeux rougissent. Mon nez aussi. Je fais une OPA sur la boîte de mouchoirs. Je fais face à cette situation que chacun et chacune peut rencontrer dans sa vie, pourtant de ne pas me sentir seule à vivre ça, ça ne m’apaise pas.
Depuis plusieurs mois, mon papa (j’ai conscience de la dimension infantile à écrire «mon papa» plutôt que «mon père» mais je l’assume au vu des circonstances) a des soucis de santé, sévères. Une maladie auto-immune, découverte récemment et assez fulgurante, qui lui plaque les genoux au sol. Il se bat de toutes ses forces, et tente de rester dans le train des montagnes russes.
Force G au max.
G pour gravité.

Quand tout allait bien, on appelait sans régularité, une fois de temps en temps pour donner ou prendre des nouvelles. Dès qu’on se met à appeler tous les deux jours, à demander comment ça va, à s’inquiéter des nuits passées, c’est que ça va déjà moins bien.
On a peur que ça s’arrête, trop vite, peur qu’on n’ait pas vécu ce qu’on avait à vivre, pas assez partagé, on n’est pas prêt à affronter le pire, on ne veut pas s’y préparer.

Vendredi dernier, je lui ai envoyé le MMS de ma tête avec des lunettes.
À peine reçue sur son smartphone, il m’appelle pour me complimenter sur ma nouvelle coupe de cheveux.
On rit, je lui dis « ce ne sont pas les veuch’ mais les lunettes la nouveauté ».
– « Des lunettes en bois, made in France … la soutenance à venir pour la grande … un passage en S pour la cavalière … un nouveau projet … un weekend entre amis … et toi, tu récupères comment de ta 5ème chimio ? »
– « Elle m’a mis un genou à terre, à la prochaine j’aurai les deux, après ça ira mieux ».

La sophrologue me ramène à des sentiments positifs.
On ne sait pas pourquoi la vie nous place sur certains chemins. Ni lui ne sait pourquoi la vie le fait passer par cette épreuve, ni moi non plus. Mais la vie est généreuse, toujours. Garder cette conviction permet de se dire que quoi qu’on vive, on apprend, au moins à traverser, à grandir, à comprendre.

Culpabiliser d’aller mieux que d’autres, culpabiliser de ne pas pouvoir aider plus que cela, culpabiliser de chialer au lieu d’être forte, cela ne sert à rien, qu’à s’auto-saboter. Ce n’est pas cela que la vie cherche à nous apprendre.
Rester dans la vie, dans le mouvement, dire je t’aime, vivre ce qu’il y a à vivre, conscientiser, respirer un grand coup (voire plusieurs), graver sa mémoire. C’est cela que la vie cherche à nous enseigner.

Plongée dans un état semi-conscient, je n’écoute que sa voix, je me sens partir en arrière, des fourmis envahissent mes doigts, mes mains, mes bras, mes épaules, mon cou, mes joues, ma tête, toute entière. Une vive chaleur de l’intérieur s’empare de moi.

« Visualisez un objet, un objet qui vous fait du bien », me dit la voix.
M’est apparu mon nouveau sac à main – où se cache la futilité, même dans l’inconscient ^^ -. Un magnifique sac en cuir végétal tressé tout mou, informe et beigeasse, qui a l’air d’avoir déjà vécu 72 ans. Il est posé sur le fauteuil du salon comme un camembert coulant, il est installé là, bien chez lui ! ».

Je me suis demandée, après avoir écrit cette page, si j’avais le droit de la publier sur mon blog. Si ce n’était pas indécent, si je n’allais pas me sentir coupable pour ça. Mais comme l’a dit Edouard Baer lors de la cérémonie d’ouverture du dernier Festival de Cannes : « Personne ne sait quoi faire, on fait du mieux qu’on peut, on avance, on trace sa route, on n’attend l’autorisation de personne ».

Ses mots, je les ai détournés de leur sujet, puisqu’ils concernaient en réalité la Créativité, celle dont on fait preuve pour réaliser sa vie. Si vous n’avez pas encore assisté à ce plaidoyer, prenez les 6 prochaines minutes pour le faire. Ça laisse sans voix !

Ma tristesse contenue est presque partie, je l’ai laissée là sur le tapis de la sophrologue.
Comme une petite fille qui a découvert un nouvel outil, celui de respirer, j’ouvre les yeux sur la vie, même si elle n’est pas toujours jolie. Finie, la culpabilité. J’ai l’impression de naître à moi-même aujourd’hui.


Image : Canal+

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SLOW FASHION, tri & développement personnel

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photo Daniel Monteiro-Unsplash

 

RALENTIR. Dans tellement de domaines. Je crois que pour beaucoup, c’est devenu plus que nécessaire. On profite de la pause du weekend pour aborder le sujet ensemble et se trouver des débuts de solutions ?

 

 

Le concept de SLOW LIFE n’est pas une gorgone malfaisante qui vous pétrifie dès que vous entamez de comprendre en quoi cela consiste et qui vous paralyse de toute action, au prétexte de vouloir prendre le temps !
J’aurai certainement l’occasion de vous parler dans de prochains articles de ce qu’est pour moi la Slow Life, car je fais partie d’un petit groupe bienveillant de Slow Lifeuses qui discutent justement de tous ces sujets concernant -la liste n’est pas exhaustive- le fait de vivre mieux, de savoir s’écouter, de consommer plus intelligemment, mieux apprécier et ressentir de la gratitude, savoir se donner du temps.

Mon caractère un brin impatient a appris, avec le temps et quelques échecs, qu’on ne peut pas tout changer en même temps et que les changements durables sont ceux qu’on entreprend doucement, et surtout l’un après l’autre.

METTRE DU SLOW PARTOUT

Avant de vous perdre à vous parler de toutes les formes émergentes de SLOW (slow food, slow design, slow working, slow management, slow tourisme, slow sex, slow cosmétique, slow blogging (← ça, c’est moi 😉 ), etc…  Je vais donc aller droit au but. J’aimerais qu’on parle ensemble de SLOW FASHION. Pourquoi ?

Et bien parce que, comme vous le savez déjà peut-être (sinon allez voir par là), le textile c’est mon milieu depuis de longues années, et je me pose beaucoup de questions sur le cycle de vie de plus en plus court des produits, sur la qualité de nos matières, notre impact à la fois sur nos propres conditions de travail et celles d’ouvriers à l’autre bout du monde, sur notre santé, sur l’environnement aussi.

J’avais assisté à la FASHION REVOLUTION l’année dernière et posé collectivement la question «who made my clothes ?».
Je recommencerai cette année, car même si les mentalités changent doucement, il ne faut pas relâcher nos efforts pour faire bouger les lignes. Et pas seulement pour nous donner bonne conscience.
Je constate, années après années, comme beaucoup d’entre vous, les effets néfastes de la FAST FASHION… et pourtant personne ne semble pouvoir s’en passer.
Alors là, c’est un débat quasi sans fin, je pourrais écrire une thèse là dessus !

Disons, pour faire court, que nous sommes un peu accros à la MODE comme on le serait à une drogue. Elle nous procure un shoot de bien-être momentané, puis on retombe, et on en redemande. Toujours plus.
La mode est devenue le pansement de nos plaies affectives ! (#minutepsychologiedecomptoir)

Mais la réalité nous rattrape. Nos moyens n’étant pas extensibles, on cherche en réalité la bonne affaire. Et pour acheter moins cher, les marques doivent produire plus loin.
On est alors entré de plein pied dans la spirale infernale : on ne fabrique plus local et on perd nos savoir-faire et nos outils de production. Nos emplois deviennent plus précaires, on gagne moins. Mais, bien entendu, on est toujours plus nombreux à vouloir dépenser toujours autant pour continuer à se faire plaisir avec des articles de moins en moins chers, parce que la vie est dure et qu’on le mérite bien… Bon, là ça y est, on est dans le mur.

Et ne croyez pas pour autant que les marques s’en mettent plein les fouilles. Les banqueroutes et dépôts de bilan sont légion dans le textile.
Même si je simplifie à l’extrême, certaines galèrent, elles aussi.
Elles doivent chercher des lieux et unités de production toujours plus loin et moins chers qui leur permettront de conserver leurs marges, leurs emplois, et de continuer à proposer toujours plus de nouveautés accessibles.
Elles doivent décider très vite d’acheter, de se stocker, de prendre des risques financiers.
Elles mettent toujours plus de pression sur leurs personnels pour créer de plus en plus de produits, sur leurs fournisseurs pour fabriquer toujours plus vite, sur leurs transporteurs pour livrer pour avant-hier, et tout le monde frôle le burn-out.

Et le pire ? … le matin, on ne sait toujours pas quoi se mettre en ouvrant le placard !!!
On marche sur la tête ou non ? 🙁

Je vous encourage, si vous ne l’avez jamais vue, à regarder cette vidéo saisissante de la marque LOOM sur la mode jetable. Pas pour culpabiliser, mais pour voir les choses en face.
Et pour retrouver tout, tout, tout, ce que vous avez toujours voulu savoir sur la mode éco-responsable, sans jamais oser le demander, c’est par là !

Et maintenant, que faire ?

NE PAS TOUT VOIR EN NOIR

D’abord, ne pas tout voir en noir, ni se fouetter. On va tâcher de saupoudrer un peu de positif et de bienveillance dans tout ça !

J’ai beaucoup aimé l’interview de SOPHIE FONTANEL à l’occasion de la sortie du livre LA MODE SOUS INFLUENCES : DE DIANE DE POITIERS À INSTAGRAM, dans la Revue des Deux Mondes.
Elle y explique, d’une manière positive, que malgré ce tourbillon vertigineux de la mondialisation de la mode, il émerge de ce phénomène un aspect ultra positif et vertueux : la spontanéité des réseaux sociaux qui facilite aussi une connexion extraordinaire entre des personnes passionnées aux quatre coins du monde, et qui peuvent s’entre-aider !

LES PETITS RUISSEAUX FONT LES GRANDES RIVIÈRES

Ensuite, prendre conscience que les petits ruisseaux font les grandes rivières.
Ça veut dire ?
Commencer petit, mais commencer.
Et suivre les 3 pas suivants :
(en tout cas, c’est ma méthode et ma manière d’aborder le problème)


  1. PAS N°1 : COMMENÇONS PAR TRIER

photo Becca Mchaffie-Unsplash

Forcément, à acheter tous les tee-shirts à 9.90€, jeans à 19.90€ et autres sacs synthétiques ou chaussures en plastique bas de gamme, qui ont tous en commun d’avoir une durée de vie très limitée, nos armoires finissent par déborder de choses qu’on ne sait pas jeter.

Je n’aime pas donner des leçons, surtout dans ce domaine, car mon dressing est loin d’être minimaliste, même si je fais des progrès. Pour autant, il est un fait : trier est une grande source de satisfaction !


  • TRIER APAISE ET RELAXE

Vous avez certainement entendu parler du livre de Marie Kondo The Life-changing magic of tidying up (La Magie du rangement, éditions First, 2015).
Selon Marie Kondo, et les principes du Feng Shui (nous y reviendrons un jour, le Feng Shui c’est ma passion cachée), trier est un moyen d’apaisement mental et même de relaxation.
Aussi bénéfique pour nous qu’une séance de méditation (mais un peu plus longue aussi car trier prend du temps), avouons que nous sortons toujours de ces séances de tri comme épanouies et même heureuses, prêtes à faire face à de nouveaux défis (j’ai mis volontairement ces adjectifs au féminin mais les hommes qui passent par là peuvent aussi le prendre pour eux, écriture inclusive oblige !).

Procurez-vous ce livre, il vous aidera à faire un tri objectif (c’est à dire dénué de tout sentimentalisme encombrant) et atteindre vos objectifs.
Ou alors, plus marrant, invitez une ou plusieurs amies à faire le tri avec vous ; certaines pourront vous aider à trancher ou trouver leur bonheur dans vos has-been. Moi, je le fais aussi avec mes filles ados et les abandons de l’une deviennent les trouvailles de l’autre.

Puis, suivez ces étapes en alignant, par exemple, comme je le fais sur mon lit :
(non c’est pas de la maniaquerie, ça s’appelle de l’organisation ^^)

À GAUCHE

les vêtements que je n’ai pas mis depuis 1 an (soit qu’ils ne me vont plus, soit je ne les aime plus)

AU CENTRE

ceux auxquels je tiens et que je ne veux pas jeter (je les enfile et si ils ne me vont plus, alors je les passe sur la pile de gauche)

À DROITE

ceux que je mets régulièrement ou même occasionnellement

photo Marc Groth-Unsplash

Je fais pareil pour les chaussures et pour tout le lot d’accessoires de saison qu’on accumule (écharpes, étoles, headband, bonnets, gants, ceintures, liste-presque-sans-fin…). J’aime bien avoir un bac été et un bac hiver, ce qui me permet d’éprouver le plaisir de “redécouvrir” certains accessoires à l’arrivée d’une nouvelle saison.

Sacs et chapeaux sont accrochés à des patères, bien visibles. Si je les vois, j’ai envie de les mettre, sinon je les oublie vite.
Pour les bijoux, je n’ai pas le problème, là, je suis ultra minimaliste ! Mais j’imagine qu’on a moins besoin de tri dans ce domaine, ça prend quand même moins de place ! Peut-être avez vous une autre opinion sur ce point ? Une idée de rangement simple pour avoir tout sous les yeux ?


  • GOOD VIBES ONLY

À NE PAS OUBLIER :

  • garder un vêtement trop petit augmente notre sentiment d’insatisfaction voire de culpabilité = ondes négatives -> on jette*
  • garder un vêtement émotionnel (type robe de mariée quand on est divorcée) = ondes négatives -> on jette*
  • garder un vêtement ou accessoire que belle-maman nous a offert mais qu’on ne mettra jamais = ondes négatives -> on jette*
  • garder un vêtement abîmé sans le faire réparer ou le faire soi-même immédiatement = ondes négatives -> on jette*

(*ou on donne, mais en tout cas, on s’en libère l’esprit !)

La place qui est libérée dans mon dressing par l’élimination de la pile de gauche me permet d’accrocher les vêtements auxquels je tiens et que je ne veux pas jeter même si je ne les ai pas mis récemment. J’ai plus de chance de les porter à nouveau si je les ai bien en vue.
Si au bout d’un an, je n’ai pas remis ces vêtements de la pile du milieu, ils passent à gauche !

Je fais ce tri une fois par an. Les vacances de Pâques sont souvent propices à ce genre de tri chez moi. Ne dit-on pas le Grand Ménage de Printemps ?

2. PAS N°2 : MOINS MAIS MIEUX


  • ONE IN, ONE OUT

Une fois qu’on a fait ce tri, il faut tenir la distance. Pour ne pas être tentée de vite re-remplir cette armoire qui nous semble si vide, une petite astuce consiste à entretenir le principe du «ONE IN, ONE OUT». C’est hard, mais ça marche !

Personnellement, je ne pratique pas l’autre méthode du «j’attends-3-jours-et-si-j’en-ai-encore-envie-après-ça-alors-j’achète». Pourquoi ? C’est simple :

  • parce que quand je fais les magasins (pour moi ou pour mes enfants), c’est souvent le samedi, dans la cohue, et que j’ai juste hâte que ça se termine
  • parce que je n’ai pas un emploi du temps extensible au point de me taper les magasins deux fois : un aller pour prospecter et un retour une fois que je suis sûre de mon choix (non, mais là on devient dingue)
  • parce que avec cette affaire de Fast Fashion et de soldes permanents, et aussi du jeu de la pénurie qu’entretiennent certaines marques, on n’est pas certain que l’article sera encore disponible dans 3 jours dans le bon coloris et la bonne taille.
  • il me reste la solution Internet (garder son panier enregistré pendant 3 jours) à laquelle je cède parfois, mais dans l’ensemble je regrette souvent mes passages en caisse virtuelle.

Donc, quand j’aime et que j’en ai besoin, comme dirait J-M Généreux, j’achèèète !
Mais, en même temps… (qui c’est qui dit ça ?) , devant mon miroir dans la cabine d’essayage, je me demande : “que vais-je devoir balancer en échange pour intégrer cette magnifique robe à mon placard ?”
Au pire, ça fait travailler les méninges, et c’est déjà ça de gagné !


  • LOCAVORE

C’est le moment d’aborder la question des étiquettes, du made in France notamment, et aussi des types de tissus qu’on choisit d’acheter ou de laisser de côté. Je ne vais pas jouer les moralisatrices. Chacun ses convictions, ses possibilités, ses moyens et ses tentations aussi. Disons que s’accorder un temps de réflexion sur le sujet, c’est déjà un pas de fait !

En ce qui me concerne, et comme de plus en plus de personnes autour de moi, j’aime faire fonctionner les petits commerçants autour de chez moi (et pas que pour le vêtement), c’est ce qu’on appelle le “locavore”.
Je suis aussi plus encline à acheter si j’adhère aux valeurs de la marque, je suis plus sensible aux matières naturelles, durables, responsables et à celles qui proviennent de nouvelles technologies (recyclage de matières textiles, fibres cellulosiques, nouvelles matières vegan).
J’aime bien acheter auprès de créateurs ou de jeunes marques françaises et même faire fonctionner les plateformes de crowdfunding comme je l’ai fait pour soutenir le lancement de la première collection de bodys FLAIR IS FRENCH.

3. PAS N°3 : FÉLICITONS-NOUS

=> L’INSTANT DIY

Ces derniers temps, j’ai pris quelques leçons de couture pour me remettre à l’ouvrage, j’avais perdu un peu la main et la notice de ma machine à coudre.


  1. Une seconde vie

Une fois que le tri de mon dressing est fait, avant de jeter ou donner, je me demande d’abord si je peux en faire quelque chose pour moi. Une version SECOND LIFE avec en prime la satisfaction de la B.A. Ça me donne l’objectif d’un projet à réaliser pendant mon cours de couture.

Depuis, je découpe à nouveau deux vêtements pour n’en faire qu’un, j’enlève des manches d’un blouson et le pince à la taille, change la taille d’un pantalon à fronces en pantalon à pinces, ou transforme un chemisier en y ajoutant des volants ou un détail détourné d’une autre pièce.

J’aime bien l’idée de donner une deuxième vie à un objet, et me sentir satisfaite de porter un vêtement unique plutôt que d’avoir jeté.
Le DIY est une excellente manière d’exprimer sa créativité.

2. C’est moi qui l’ai fait !

Parfois, je pars complètement de zéro, je prends du papier de soie et me mets par terre pour dessiner mon patron, à partir d’un dessin, d’une idée de vêtement qui me ferait envie et qui puisse me manquer (pour une occasion particulière).

Et là, à enchainer toutes les étapes de la création d’un vêtement, je réalise à quel point la COUTURE est quelque chose de SLOW.
Le temps de rêver la forme parfaite, de trouver le tissu adapté, de rassembler tous les détails et composants, de monter la toile, d’ajuster le patron, plusieurs fois, de couper et d’assembler les pièces, pour enfin voir son travail récompensé…
C’est très SLOW comme processus. C’est presque méditatif la couture.

=> DONNEZ, DONNEZ, DIEU VOUS LE RENDRA… ^_^


  1. Méthodes à adopter

Manteau pelucheux, tee-shirt déformé, pull troué ou sweat démodé, dans un état plus ou moins bon, que faire des articles qu’on a éliminés ?

  • associations
  • friperies
  • troc
  • vide-dressings
  • dechetterie

Personnellement, je manque souvent de temps pour mettre mes objets à vendre sur internet (prendre la photo, mettre en ligne, répondre aux demandes, envoyer les colis). C’est un gros boulot, de même que celui de faire les vide-greniers et autres vide-dressings, même si cela peut être assez lucratif, voire amusant si on le fait à plusieurs. Je manque de courage pour tout cela.

Donc, pour ce qui me concerne, ce qui est abîmé part à la dechetterie pour être recyclé. Et pour ce qui reste en bon état, soit je peux en faire un futur projet de détournement, soit c’est donné aux associations. Enfin les vêtements de belles marques, et souvent bien conservés, peuvent tenter des amies ou servir à leurs enfants, je donne.

Si vous triez votre armoire, mais que ces sacs pleins s’entassent dans le garage ou la cave… ce n’est pas bon. Pas feng-shui du tout ! #grosyeuxfachés
Vendre, donner, jeter : dans tous les cas, un seul objectif pour être totalement satisfaite : PLACE NETTE !

2. S’économiser

Mettre du slow dans sa vie, c’est aussi savoir rentabiliser son temps et s’économiser. Mon profit dans l’affaire n’est pas de gagner quelques euros sur un vide-grenier, mais de passer ce dimanche de brocante à arpenter les allées, ou lézarder dans mon jardin, à la plage, entre amis ou en famille, à me faire du bien !
CARPE DIEM, c’est totalement SLOW LIFE !

Mon dernier tri remonte au 15 avril 2017.
Bientôt, donc, je m’y remettrai.
Et je réalise en écrivant cet article que, cette année, je n’ai pas porté une seule fois ces boots Chelsea en cuir velours bleu marine avec des rayures sur les côtés, que j’avais pourtant conservés l’année dernière. Personne n’est parfait ! Cette année, oust, elles passent à la trappe !

… c’est du 37 qui taille petit, qui les veut ?

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ET MAINTENANT C’EST À VOUS…

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