vacances

Dessin France Clara Castagné

1er Septembre

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Dessin France Clara Castagné

 

Cet été, j’étais juste là, au creux de son oreille, et un peu à la naissance de son cou. Et vous, vous étiez où ? Cherchez plus loin votre portrait-destination, c’est beau de parler géographie comme ça.

Staycation

Vous l’aurez sans doute remarqué (vu la foule d’aficionados qui suit mon blog quotidiennement et les notifications de ma galerie instagram ^^) : cette année les vacances ont débuté pour moi le 1er août et se sont prolongées jusqu’au 31 (du même mois, faut pas abuser non plus).

C’était la détente la plus longue de mon existence. Enfin quasi, si j’occulte les 5 ans où je n’ai pas travaillé du tout pour cause d’enfants en bas âge, et qu’on peut résumer à une looooongue journée enfant malade. Mais une fois passé l’âge de 5 ans, une fois qu’ils ont tout attrapé, un jour ça se calme, et là vous avez 1 mois complet de rémission, de totale relaxation dont vous ne profitez d’ailleurs que ponctué d’ inquiétude et culpabilité (les habitudes sont tenaces), avant de trouver que vous vous ennuyez et qu’il faudrait bien se chercher du boulot.

Je conseille à toutes celles qui en sont rendues à ce stade, de songer à prolonger cette période d’un mois supplémentaire (en enlevant les deux ingrédients cités précédemment qui ne servent à rien pour savourer pleinement la recette) avant d’entamer leurs recherches car les très longues vacances, ça ne revient plus assez souvent ensuite !

Bref, cet été m’a donc réservé un genre de mois d’août suspendu au cours duquel j’avais prévu d’enchainer tout un tas de choses pour lesquelles on manque toujours cruellement de temps le reste de l’année (menus travaux, bricolage, jardinage, nouvelles tentatives culinaires, découvertes littéraires, copines, écriture, farniente, papotage avec le voisinage, expos et autres) et où finalement, le temps s’est joué de moi. Comme l’aurait fait mon pire ennemi. Il n’a pas arrêté d’appuyer sur la pédale d’accélérateur, et moi, je n’ai pas réussi à trouver le frein à main !

3/4 de staycation dans les règles (vous connaissez ce nouveau mot qui consiste à rendre sexy des vacances sans bouger de chez soi ?), à ne presque rien faire, comme passés sur le siège passager d’une voiture respectant les limites de vitesse, à regarder les paysages défiler lentement, pendant que les aiguilles de l’horloge, elles, roulent en Ferrari.

Puis 1/4 de côte ouest (de la France, pas des States), à coups de sauts de puce des sables ou de punaise des vignes. Court. Mais bien agréable.

Et au final quoi ? On est le 1er septembre. Non mais septembre !! Vous l’avez vu arriver celui-là ?

Je dois quitter ce siège passager, m’installer au volant et reprendre les commandes.

Voyager dans sa tête

Mais avant cette rentrée en trombe, je voulais partager avec vous un petit voyage que j’ai fait dans ma tête cet été, pendant ces 3/4 de staycation, à travers la découverte du formidable travail de Clara Castagné et de sa boulimique série de dessins réalisés à partir de cartes géographiques. L’Espagne, la Grèce, le Pérou, la Chine, le continent africain, … avec ça, garanti, on voyage de chez soi !

D’abord une vision d’ensemble. Puis, on se perd dans les détails du visage, de la coiffure, du geste, on cherche là où ça coïncide avec la carte. Et enfin, on se perd dans le relief de la carte elle même.

J’adore l’ingéniosité et l’imagination de Clara et ses œuvres sont tellement intemporelles qu’elles peuvent convenir à n’importe quelle déco intérieure. J’imagine très bien ces dessins transférés sur des coussins, des lampes, une nappe, des jolis carnets de voyage. 1000 idées fusent dans ma tête.

Ma préférence va à la femme chinoise. Je me la ferai bien offrir à Noël (c’est pas tout de suite, mais je tends des perches le temps que le message fasse son chemin ^^).

Si vous souhaitez continuer le voyage de votre canapé et découvrir plus encore des oeuvres de Clara, cliquez ici.

Allez voir, c’est beau, il y en a tellement plus, ça a été dur de choisir.

Et, comme je n’ai quand même pas pu m’empêcher de faire un peu de devoirs de vacances (#syndromedelabonneeleve ), j’ai rencontré en prime cet été une personne formidable dont je vous parle lundi. C’est une surprise !

Bonne rentrée, bon 1er septembre à tous et bon weekend (il n’est pas si loin…)

Dessin France Clara Castagné

La France

Dessin Afrique Clara Castagné

L'Afrique

Dessin Mappemonde Clara Castagné

Mappemonde

Dessin Chine Clara Castagné

La Chine

dessin Pérou Clara Castagné

Le Pérou

dessin Grèce Clara Castagné

La Grèce

Dessin Espagne Portugal Clara Castagné

L'Espagne et le Portugal

Dessins Continents Clara Castagné

Les Continents

Femmes du Monde Clara Castagné

Femmes du Monde

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outside the box

Journée outside the box

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Hier c’était dimanche. Réveil mou. Envie de rien. J’ai un boulot à finir avant le début des congés, des dizaines d’articles pour le blog commencés mais pas finis, des photos à télécharger suite aux 3 expos que j’ai faites la semaine dernière. Mais non, rien de rien. Envie de rien.

Je vais commencer par nous chercher des vacances !

Oui, je sais bien, on a dit cette année pas de vacances coûteuses, restriction de budget, études de grande chérie, on veut refaire la chambre d’amis et puis y’a le jardin à aménager, ça va nous occuper.

Sauf que là, non. J’ai la tête qui dit non. La météo est avec moi, les gouttes ruissellent sur les vitres, les arbres dansent dehors, les chiens n’aboient même pas. Ce temps m’encourage à me planter là, affalée dans le canapé, l’ordi cloué sur les genoux, et à passer ma journée à chercher où aller en août.

Google est mon meilleur ami aujourd’hui. Je ne sais pas ce que je cherche. Ni vraiment où. Je cherche un hasard heureux.

Et là, je repense à ce concept de SERENDIPITÉ, ou l’art de découvrir ce que l’on ne cherche pas. Alors disons, pour me donner un maximum de chances, que je ne cherche pas du tout ! Disons que je navigue sur le web. Aujourd’hui, je m’autorise à me perdre dans la toile, à laisser filer mon temps, à m’ouvrir à la surprise, me rendre perméable à l’inattendu.

Une image, un mot, un lien, et me voilà à l’autre bout de la France, en haut d’une montagne, dans un jardin luxuriant, sous une yourte. Mes poils se raidissent de la fraicheur de cette piscine naturelle. Mes pieds ressentent ce sable chaud qui glissent entre chaque orteil. C’est bon les vacances, le voyage, l’ailleurs.

Je découvre les aventures de ces trois Princes de Serendip (Sri Lanka en persan) qui partent à la découverte du monde, multiplient les découvertes par accident ou déduction et reçoivent des récompenses qu’ils ne cherchaient pas.

On prétend que la sérendipité implique une part de chance que nous ne pouvons contrôler, mais certains scientifiques expliquent qu’il n’en est rien. Pas de hasard. Il suffit de se mettre en état de disponibilité intérieure, rester aux aguets pour se laisser émerveiller.

Je pense aussi à ce que disait Winston Churchill : «La chance n’existe pas; ce que vous appelez chance, c’est l’attention aux détails», ou encore Albert Einstein qui ne se trouvait pas de talents particuliers : «je suis juste passionnément curieux».

Et ces 3 Princes orientaux… ils ont bien été guidés par leur curiosité eux aussi.

De délectations littéraires en imagerie vacancière, mes pérégrinations internet et ma curiosité m’amènent tout droit à l’Epicerie de Venat.

C’est un ancien commerce de village réhabilité en maison d’hôtes, mais laissée dans son jus. Le rideau de fils plastiques multicolores à la porte d’entrée, une pièce commune conviviale avec le vieux babyfoot, des objets déco insolites et authentiques çà et là, et Monique, décrite comme une personne hors du commun. Bref, un lieu original et harmonieux, un bain d’enfance dans lequel on a envie de se plonger sans retenue et gagner quelques années du même coup.

l'Epicerie de Venat

Je lis dans les yeux sceptiques de ma tribu que je suis la seule à m’extasier devant cette réjouissante aventure dans le temps, devant la tonnelle de la terrasse, la déco dépouillée des chambres et la cabane aux flonflons bâtie le long de la Charente.

J’avais prévu le coup, j’ai d’autres cartes dans ma manche ! Et toc, je dégaine Bernard-le-roi-de-Trèfle sur le tapis vert ! Enthousiasme général et validation spontanée du collectif familial (pour me faire vite oublier mon revival années 80 provincial).

Nous nous pauserons donc, consensus consenti, à 30km plus au nord de cette charmante halte, dans une non moins charmante mais plus actuelle maison d’hôtes, toute faite de pierres jaunies et de roses trémières.

Bernard sera un hôte agréable et accueillant. Le premier contact promet le meilleur. Il paraît même qu’il fait des confitures maison. Sa maison charentaise, au milieu des vignes, nous attend déjà. Je vous raconterai.

Peut-être pousserons nous, malgré tout, une petite pointe jusqu’à chez Monique. Il faut parfois savoir sortir du cadre, penser outside the box, voir les choses de manière originale, inédite, créative. Suivre son instinct et ses envies, même si cela nous entraîne hors des sentiers battus. Les vacances sont faites pour sortir des conventions établies. Les dimanches sont faits pour rêver…

credit photo : Unsplash / Sven Scheuermeier

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