confiance

Où trouver le bonheur ?

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Attention billet sérieux.

Si vous avez déjà trouvé le bonheur, merci de passer votre chemin et laissez la place aux autres ! 🙂

J’ai été invitée il y a quelques jours à découvrir l’activité d’Alexandra, diplômée en art-thérapie*.

Pour ne pas effrayer celles et ceux qui y verraient une mission psy, elle préfère se décrire comme une «dynamisatrice».

Personnellement, ce mot ne m’évoque rien, et je préfère certainement les qualificatifs plus concrets. Mais vous voyez l’idée… avec douceur et sagesse, elle promet pourtant de tout dynamiser !
D’ailleurs, la Société Innovaboost qu’elle a créée porte en son nom la garantie de la propulsion. Alexandra assure qu’avec elle, on va se dynamuser !

Je me suis donc penchée sur ce qu’est l’art-thérapie afin de comprendre pourquoi et comment on peut avoir besoin de l’utiliser et à qui cela s’adresse.
Ça m’a parlé parce que cela fait appel à la libération de l’énergie créatrice de chacun d’entre nous, sans barrière et sans contrôle.

L’art-thérapie est une méthode visant à utiliser le potentiel d’expression artistique et la créativité d’une personne à des fins […] de développement personnel. Définition Wikipedia, qui vaut ce qu’elle vaut, mais au moins c’est simple, clair et concis.

Enfant, ado, adulte, en situation de stress, de problèmes relationnels, de pertes de repères, de manque de confiance en soi, ou tout autre situation d’auto-dévalorisation, l’art-thérapie permet de gravir une à une les marches libératrices de l’épanouissement personnel grâce à la créativité, celle qu’on ne croit même pas posséder, pourtant existante mais bien enfouie au fond de nous.

La compétence d’Alexandra pourrait toucher tous ceux, en souffrance, qui n’ont pas trouvé le bonheur, mais elle vise surtout les personnes qui le cherchent au travail. Parce que LE BONHEUR AU TRAVAIL est au coeur de toutes les préoccupations professionnelles du moment, dans les petites comme les grandes entreprises.
On le sait, le bonheur, qu’il soit au travail ou à la maison, ça se cultive et ça s’entretient ! Oui, mais comment ?

J’ai donc continué mes réflexions, lancée sur la piste du bonheur.

Les propos de Malene Rydahl, Danoise vivant à Paris, écrivain et conférencière, m’ont interpelée.
Après «Heureux comme un Danois» (et pas «Heureux qui comme Ulysse», elle aurait été moins crédible), elle récidive avec «Le bonheur sans illusions», publié en fin d’année dernière chez Flammarion*.
Sans blague ! Les Danois seraient le peuple le plus heureux sur notre planète !
En tant que Danoise, cela fait d’elle une experte en la matière, j’imagine.

Si vous avez 4mn pour l’écouter, elle parle français dans cette vidéo .

En résumé, la solidarité, l’empathie et le dialogue (des valeurs plus féminines si on en croit Malene) sont une partie de la solution au bonheur.
Des valeurs qu’il est facile d’appliquer à soi-même et à l’entreprise.
« Faites ce que vous dîtes et dîtes ce que vous faîtes. Et si vous ne le faites pas finalement, dîtes le aussi ! ».
Mais ce qui fait le sentiment d’enthousiasme généralisé des Danois, c’est en tout premier lieu la CONFIANCE. En soi, en les autres, en la Société. Viennent ensuite la liberté, et la responsabilité individuelle de donner du sens à ce qu’ils font personnellement et professionnellement.
Très tôt, on leur apprend à se demander quel est le sens de leur vie, pourquoi ils sont là, quelle est leur contribution à ce monde.

Alors, si la créativité que cherche à faire émerger Alexandra, au sein de ces groupes d’adultes qu’elle guide, nous permet de nous poser en même temps ces questions intimes mais essentielles, et d’y répondre enfin, alors oui, elle nous met sur la voie. Pour apprécier la vie dans toute sa beauté et sa complexité sans se perdre dans les illusions du bonheur, ainsi que le clame Malene.

Gandhi disait : « soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ». Voilà une bonne base de départ pour atteindre le bonheur, non ?


Références :


*je précise que je n’ai pas été rémunérée par Innovaboost ni par Flammarion, pour rédiger ce billet. Je me suis rendue à l’atelier d’Alexandra par curiosité, parce que je parle souvent de créativité par ici et sur mes réseaux sociaux (Instagram et Facebook), et parce que le sujet rejoint ma lecture actuelle « Libérez votre créativité » de Julia Cameron, que je peine pourtant à terminer depuis des semaines !

Credit photos : Mavelle Paris – Innovaboost – The Chatterbox Club

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Portrait Claire Colin réalisé par photographe Elliot Aubin © The Chatterbox Club

Claire Colin, designer textile

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Portrait Claire Colin réalisé par photographe Elliot Aubin © The Chatterbox Club

photo Elliot Aubin © The Chatterbox Club

 

« Mon chemin a été jalonné depuis l’enfance par des personnes et des rencontres qui m’ont guidée dans ma créativité, je sais qu’elles n’étaient pas là par hasard ».

Claire Colin.

Et de la créativité, elle en a à foison, Claire.
Rien que par sa chevelure généreuse, on sent que cette personnalité bouillonne d’idées et d’énergie.

Si je l’ai contactée, c’est parce que son univers m’a parlé, à la fois féminin, graphique, moderne. Une inspiration un brin rétro dans son travail qui m’a plu aussi.
Quand nous nous sommes appelées, la première fois, par téléphone, on s’est immédiatement découvertes quelques points communs dans nos parcours et elle m’a glissé « quand on doit rencontrer quelqu’un, c’est toujours au bon moment ».

La vie est faite de «synchronicités», ces moments magiques où l’on devrait écouter sa petite voix et la laisser nous guider.
Ce ressenti vous semble familier ? Ça vous est déjà arrivé, n’est-ce pas ?

C’était le bon moment pour nous rencontrer. Je vous propose que ça le soit pour vous aussi.

UN TALENT MULTIFACETTES

Claire Colin est une slasheuse : designer textile freelance / graphiste / illustratrice / dessinatrice d’imprimés / créatrice de bijoux / conceptrice de papeterie / transmettrice de savoirs, et j’en oublie surement. Son talent est multifacettes.

Pourquoi se restreindre quand on peut trouver du plaisir à faire tout !?

J’aime ces profils de personnes atypiques, déterminés mais qui savent rester tendres.

Les échanges que nous avons eu lors de cette rencontre, sa manière de m’expliquer comment se faire confiance a changé sa vie, la sagesse qui se dégage d’elle, tout cela m’incite à partager maintenant cette rencontre avec vous.

Photos de Pauline Ruhl (atelier) & Elliot Aubin (portrait) © The Chatterbox Club

atelier Claire Colin

Claire collabore sans prétention avec de grandes marques, et compte de beaux succès commerciaux, notamment pour des marques comme Paul & Joe, IKKS, Derhy. Elle réalise pour eux des motifs qui s’impriment sur des vêtements féminins.

Imprimés Paul & Joe

Elle a esquissé des dessins de dentelles, de broderies, qui deviendront des parures de lingerie féminine.
Depuis de nombreuses saisons, elle participe également à l’élaboration des cahiers de tendances deux fois par an pour le célèbre bureau de tendances Nelly Rodi.

Ses imprimés se retrouvent également en version papier sur des articles de papeterie. Sa récente collaboration avec Pascale Edition a vu ses cartes, (j’adore la ‘Bonjour’ et la ‘Merci’ 😉 ), se retrouver notamment en vente au Centre Pompidou, à Paris.

Série de cartes pour Pascale Edition

Parfois, elle met ses qualités d’illustratrice au service de quelques jolis objets ou emballages, notamment sa collaboration avec le Chocolat des Français, ou Starbucks Asia pour Paul & Joe.

Packaging Le Chocolat des Français Claire Colin

Le Chocolat des Français

Starbucks Asia Claire Colin

Starbucks Asia


En ce moment, son travail se concentre plus particulièrement sur la recherche de découpages et de superpositions. Le côté joueur des associations de couleurs lui va bien, les creux et les pleins, et toujours la dérision et l’humour.

Saurez-vous retrouver :

Avoir une mémoire de poisson rouge,
des étoiles dans les yeux,
le coeur sur la main,
un cheveu sur la langue,
un coeur d’artichaut ou
verser des larmes de crocodile ?

Cartes découpées EXPRESSIONS FRANÇAISES

Claire a un petit carnet dans lequel elle note toutes ses fulgurances, petites phrases, expressions populaires, associations d’idées et de mots qui vont la nourrir et lui servir pour sa papeterie-découpage. Elle nous réserve des surprises pour cette rentrée, suivez-la sur son compte Instagram, et vous en saurez plus le moment venu !

Découpages 2 Claire Colin

Découpages

Photo Elliot Aubin © The Chatterbox Club

L’AVENTURE ETSY

Comme elle est curieuse, et qu’elle n’impose pas de limite à sa créativité, Claire réalise aussi une ligne de bijoux très originaux, faits d’entrelas de fils plastiques qui tissent un graphisme harmonieux, aux lignes un peu Art Déco, mais aussi ethniques et même organiques.

Je vous invite à aller découvrir la formidable technicité de son travail dans sa boutique Etsy.

«Croiser une fille dans la rue qui porte un de mes imprimés ou un bijou que j’ai créé, c’est comme un cadeau que je lui ai fait, et qu’elle me fait à son tour, en secret. J’aime l’idée que ma création ne m’appartienne plus et que quelqu’un se la soit appropriée».

Bracelet black gold Claire Colin


Collier Reglisse Claire Colin

Bracelet noir Claire Colin

Bracelets black et or Claire Colin

packaging Claire Colin

© Claire Colin

COMME UNE EVIDENCE

Maintenant que vous savez ce qu’elle fait de ses mains, découvrons son parcours.

Photo Elliot Aubin © The Chatterbox Club

Commençons par ton enfance, tu as toujours su que tu serais une artiste ?

Claire > J’ai un problème avec le fait de me reconnaître comme une artiste. 
Sinon, oui, petite, j’ai rapidement su que je ferai des choses de mes mains.
Enfant, je pouvais rester des heures à m’occuper à créer. Je fais partie d’une famille de créatifs, sans qu’ils soient pour autant des artistes reconnus. La créativité a toujours été un moteur dans ma famille, une machine à coudre à disposition, les visites dans les musées avec ma mère qui m’a ouverte à l’Art, le mobilier que mon père concevait. J’ai toujours été sensible à ce qui pouvait nourrir ma créativité.

Dans son parcours scolaire aussi, son chemin a été jalonné de gens qui l’ont guidée :
« ça a commencé dès la primaire. Un instituteur passionnant m’a fait découvrir Picasso, une révélation ». Puis le collège, et la section littéraire du lycée. Rien de pouvait l’arrêter, pas même le fait d’avoir dépassé la date limite des inscriptions pour la section Arts Appliqués du lycée. Pas grave ! Déjà Claire a la conviction que « si ça ne devait pas se faire, ça ne devait pas se faire ! autre chose m’attend ».

Et la voilà, après une MANAA (prépa pour intégrer une école d’Arts), entrée à Duperré pour six années de stylisme, graphisme, art textile et impression.

Un cursus qu’elle a adoré et qu’elle recommande.

SE FAIRE CONFIANCE

Claire habite à Nantes la plupart du temps, mais bouge souvent, consacre du temps aux expos, aux festivals, aux manifestations créatives et garde constamment un pied dans Paris. Un peu comme on aurait la tête dans les nuages et les pieds sur terre.
Cette distance maîtrisée lui permet de se détacher de la frénésie parisienne quand elle en a besoin.

Elle est installée dans une rue passante du centre ville, dans un quartier qui bouge.

Pourtant son appartement est cosy, feutré, accueillant. Les couleurs sourdes des velours et du lin se répondent et appellent au confort.

Elle affectionne une déco hétéroclite et abondante, constituée partiellement des objets qu’elle crée, d’affiches et de toutes sortes de choses qui l’inspirent.
Ici, rien n’est figé, ça vit !

Photo Elliot Aubin © The Chatterbox Club

« J’ai immédiatement eu un sentiment positif à propos de Nantes. Je me suis fait confiance en arrivant ici. Cette ville est ultra innovante, elle nourrit ma créativité » dit-elle, comme une force tranquille.

Parlons confiance et créativité justement…

« Ce n’est pas si facile de se faire confiance, même quand on sent qu’on est dans sa voie et qu’on ne pourrait rien faire d’autre. Peut-être parce que le processus créatif recèle lui-même une part de doute, de tentatives et d’hésitations. »

Alors, il faut du temps pour apprendre à canaliser son énergie, à ne plus avoir peur du lendemain, à surpasser cette crainte de ne pas réussir à décrocher des projets par exemple, trouver les ressources en soi pour ne plus douter de sa valeur.

Ça vient avec la maturité certainement.
« j’ai aussi appris avec le temps à me détacher du lien qu’on établit entre création et labeur. Non, on n’est pas obligé de souffrir pour créer ! Et même, quel soulagement de découvrir à quel point il est bénéfique et satisfaisant d’arriver à créer, tout autant et même mieux, dans la joie ».

Se faire confiance vient aussi du fait de bien se connaitre et d’être à l’écoute de sa voix intérieure, de ce que son corps exprime, des sentiments qu’on éprouve.

INSPIRATIONS & PROCESSUS CRÉATIF

Le mystère de l’inspiration des artistes. Comment savoir ? Comment expliquer ? Où trouver la source ?

Les fleurs, la nature, le graphisme d’une architecture, le style d’une grille ou d’une moulure, la féminité et la rondeur d’un fruit, le corps de la femme, des mots. Tout peut l’inspirer. « Mon style est rond et fort, je suis très sensible au floral mais plus graphique que romantique. »

« L’inspiration, je la trouve dans le beau, dans l’art, dans l’énergie des gens et dans le voyage sous toutes ses formes. »

  • « Les jungles du Douanier Rousseau m’émerveillent. Elles sont d’autant plus étonnantes de réalisme quand on sait qu’il n’a jamais voyagé ! Parfois, le voyage est intérieur. »
  • Le « Voyage à Nantes » est particulièrement inspirant. Ce parcours d’édifices pérennes et éphémères en ville regorge de surprises. « Cette concentration d’oeuvres et d’esprits créatifs venus du monde entier qui investissent une ville le temps d’un été est fascinant. »

  • Cet été, elle est aussi allée au Festival d’Avignon. « Voyager, s’ouvrir à la découverte est aussi important que de savoir se poser ensuite. »

Claire ajoute : « deux choses ont amélioré mon processus créatif :

– j’ose dorénavant dire non à des propositions, j’ai décidé de me donner plus de temps, du recul, d’appuyer sur le bouton « pause ».
– je canalise mieux mon bouillonnement créatif en ne conservant que trois pistes sur un projet plutôt que dix, comme j’en avais l’habitude. L’épuisement ne rend pas service. Je gagne en temps, en qualité de travail, en efficacité. »

Portrait de Claire Colin par Elliot Aubin © The Chatterbox Club

Photo Elliot Aubin © The Chatterbox Club

Dans son travail, elle a observé que la solitude totale ne lui convenait pas ; alors elle s’est installée aux Ateliers de la Ville en Bois, lieu accueillant 12 créatifs qui échangent, partagent et se soutiennent dans leurs projets respectifs.

les Ateliers de la Ville en Bois

« C’est bon d’appartenir à une communauté bienveillante. Ça aussi, c’est important dans le processus créatif. »

Si vous êtes sur Nantes ou de passage le week-end prochain, sachez que la Balade des Ateliers, les 22, 23 et 24 septembre, vous permettra de découvrir le quartier dans lequel se trouve son atelier, rencontrer Claire et certainement une foule d’artistes et de créatifs passionnés et passionnants.

Personnellement, j’ai daté mon agenda !

LA FEMINITÉ

La féminité et même la sororité tiennent une place importante dans la vie de Claire.
Je pense que c’est grâce à cela que je me suis sentie tout de suite très à l’aise avec elle.
Elle écoute et partage. Elle transmet. Elle aime créer et entretenir du lien.

Nous avons longuement parlé de féminité, de la place des femmes, ce qu’on reçoit en héritage des générations de femmes précédentes, d’éducation, de transmission : « J’ai moins reçu que je n’aimerais transmettre, il y a tant à faire pour mieux se connaître. Mieux se connaître, c’est la clef de la confiance en soi, en sa créativité et en ses intuitions. Ça vaut la peine, la vie change quand on a compris ça. »

La transmission fait partie de son mode de fonctionnement. Jury au Lycée de la Mode, Claire tient également, dès cette  rentrée, des ateliers pour les 1ères et 2èmes années à LISAA (Institut Supérieur de Design et d’Arts Appliqués) en section design textile.

Claire est aussi une femme concernée et inspirée par les autres femmes, comme l’artiste contemporaine et engagée Mona Hatoum (dont le travail est orienté par le féminisme et le statut des femmes dans la société).

Enfin, le fait que le Festival Imagyna – l‘Éveil du Féminin – l’ait contactée pour lui demander de créer l’affiche de l’événement, n’est pas un hasard. Cela fait écho à ses illustrations et découpages intitulés Flores Vaginas.

cartes postales Claire Colin

Graphismes sur le thème de la féminité

« Ce travail a quelque chose de très personnel et d’absolument universel en même temps. »

RÉVÉLATIONS PERSONNELLES

10 questions pour la connaître plus intimement :

Portrait de Claire Colin par Elliot Aubin © The Chatterbox Club

Photo Elliot Aubin © The Chatterbox Club

Une petite faiblesse ?

Claire  > les chaussures et aussi la lingerie.

Ta lingerie dit quoi de toi ?

Claire > elle est jolie, pratique, féminine, de couleur et souvent en dentelle. Je suis une anti-nude. C’est quand même beau une bretelle colorée et fantaisie qui dépasse d’un décolleté.

Ton rapport à la mode ?

Claire > Je me suis calmée. Je consomme différemment. Moins mais mieux. Je fréquente de plus en plus les friperies. Sur Nantes, j’adore «chez Pepette», toujours une belle pièce ou un accessoire. Impossible de repartir les mains vides.

Je suis globalement en overdose des diktats de la mode. Je suis une révoltée de la Stan Smith ! Le phénomène se calme actuellement, mais je n’en pouvais plus de les voir partout alors que j’adore les miennes depuis des lustres. J’ai boycotté.

Ton dernier coup de coeur ?

Claire > À la boutique Empreintes à Paris (le concept store parisien des Métiers d’Art), j’ai craqué pour une broche très poétique de Cécile Chareyron, une sculptrice qui m’a beaucoup touchée.

Ce qui te rend plus forte ?

Claire > Marcher sous la pluie, pleurer, l’eau ça lave, ça nettoie. J’habite à côté du miroir d’eau, ce n’est sûrement pas un hasard.

Ce qui t’émeut de manière incontrôlable ?

Claire > Une odeur. L’olfactif me plonge dans une émotion profonde.

Une lecture qui t’a transportée ?

Claire > Sans hésiter, je réponds «Coeur cousu» de Carole Martinez. L’univers fantastique, la magie et la poésie de ce roman m’ont tellement touchée que j’ai perdu le goût de la lecture pendant un temps, de peur de ne pas relire quelque chose d’aussi fort.

Ah si ! je pense aussi à «La mécanique du coeur» de Mathias Malzieu. Très bien !

Puisqu’on sort de l’été, je ne résiste pas à l’envie de te demander : tes vacances idéales ?

Pamukkale Wikipedia

Claire > Surtout, surtout jamais au même endroit ! Prochaines destinations : le Portugal ou les bains de coton à Pamukkale, au sud-est de la Turquie.

 Si tu posais une question au prochain invité de
The Chatterbox Club ?

Claire > Pas facile parce que je ne sais pas qui sera cette personne ni dans quel domaine elle exercera… donc ça doit être une question qui s’applique à la création en général. J’aimerais qu’il/elle me dise : “Quels nouveaux chemins empruntes-tu pour te renouveler dans ton art ? ”

J’ai été ravie que tu acceptes mon invitation.
Merci de ta disponibilité et puisque tu fais maintenant partie de l’histoire de ce blog,
je veux te dire :
BIENVENUE AU CLUB !


Contacter Claire pour une mission freelance ? C’est par là !


Ressources :
Le Voyage à Nantes s’est terminé le 27 août, mais vous pouvez penser à venir en été 2018 pour de nouvelles surprises !
Empreintes concept-store : 5 rue de Picardie 75003 Paris
Chez Pepette , friperie chic : 8 quai Turenne 44000 Nantes
Cécile Chareyron, à la croisée du design, de la sculpture et de l’artisanat
«Le coeur cousu» de Carole Martinez
«La mécanique du coeur» de Mathias Malzieu
Pauline Ruhl  / Photographies de l’atelier de Claire : merci de m’avoir autorisée à utiliser tes clichés.
Elliot Aubin / Photographe pour les portraits : merci de nous avoir accordé de ton temps pour une séance shooting. J’espère te retrouver à nouveau sur ce blog pour de prochaines collaborations.


Si vous voulez réagir à cette entrevue,
laissez votre petite voix intérieure s’exprimer,
votre commentaire intéresse les créatifs…

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