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GO SMALL

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3 juillet. Dernier post : découverte du paysage podcastique masculin en France. Aucune apparition par ici depuis.
Et pourquoi ? parce que sans le savoir, j’appliquais déjà les préceptes du GO SMALL.

Les vacances derrière soi, aucun de nous n’a envie de perdre trop rapidement le bénéfice du repos, du lâcher-prise, du sable sur les pieds, des traces de bretelles sur les épaules, du bonheur de ne rien faire et d’avoir toute la journée pour le faire.
Pas le coeur de zapper ces images des beaux jours qui sont venues se graver à notre rétine.

Et pourtant, depuis le 27 août que je suis rentrée de vacances, la réalité terre à terre m’a déjà rattrapée.
Une seule solution pour m’en sortir : GO SMALL.

Je sais bien que la tendance est au ralentissement, parler de slow life, et de tout ce que nous pouvons faire de manière le plus slow possible. Sauf que voilà, entre ce qu’on voudrait faire et la vraie vie, il y a comme un delta.

La volonté de faire les choses de manière slow ne tient, en tout cas en ce qui me concerne, pas très longtemps après le retour estival. Et elle s’accompagne souvent de cette stupide culpabilité de ne pas être à 100% sur tous les fronts, si possible en même temps (vous avez dit wonder woman ?).

Les voilà les obligations pro, les agendas, les enfants, les activités, les réunions parents-profs, le transport, les courses, ne pas oublier le contrôle technique ni la consultation chez le dentiste, sans parler de la pile de papiers qui s’est accumulée pendant l’été (et qu’on a pris soin de ne surtout pas toucher), bref la charge mentale nous revient au galop.

Alors, plutôt que de faire slow, s’attaquer simplement à une chose à la fois, selon le concept de GO SMALL, ça m’a semblé déjà un bon principe pour se remettre sur les rails de la manière la plus zen possible.

Mais c’est quoi au juste le GO SMALL ?

  1. cela consiste d’abord à ignorer toutes les choses que je pourrais faire pour me concentrer sur les choses que je dois faire
  2. ensuite, c’est évaluer l’importance de ces choses, reconnaître qu’elles ne se valent pas toutes, les hiérarchiser et donner la priorité à celles qui comptent le plus
  3. ne pas voir trop grand pour ne pas être interrompu.e
  4. faire une chose à la fois, même si a l’air ennuyeux. La satisfaction est réelle de pouvoir passer à la tâche suivante, une fois la première terminée, l’esprit libéré (et la to-do list rayée).
  5. rester concentré.e, en ayant pris soin de bien cerner le temps imparti et la dose d’énergie à déployer.
  6. enfin, s’accorder un temps de divagation, d’évasion (revenir sur les images mentales de nos vacances toutes proches) une fois la tâche effectuée. Il paraît que notre bonheur se mesure davantage à notre capacité à nous évader qu’au travail réellement accompli.

Ces conseils semblent tellement simples, dits comme ça. Mais ça ne l’est pas !

Dans THE ONE THING : THE SURPRISINGLY SIMPLE TRUTH BEHIND EXTRAORDINARY RESULTS, Gary Keller pose justement les bases de réflexion pour obtenir des résultats extraordinaires dans autant de domaines de nos vies que la famille, le travail, la spiritualité, … en suivant le principe de GO SMALL.
Un redoutable défi pour la rentrée de septembre !

Des tentations, des distractions, ou des coupures nous obligent parfois à faire les choses par intermittence. Alors, refuser, autant que possible, qu’une nouvelle tâche vienne interrompre ou supplanter la précédente avant que celle-ci ne soit achevée, devient un véritable challenge.

Faire les choses davantage en pleine conscience, une par une, de manière concentrée, et en évitant les perturbations extérieures, peut sembler très inadapté à nos vies bousculées et trépidantes.
Mais, puisque nos journées ne font que 24H, Gary Keller nous garantit que ceux qui en font le plus par jour, sont ceux qui appliquent ces 6 CONSEILS ÉLÉMENTAIRES.

S’y employer serait la clef pour être plus heureux.se et plus productif.ve.

Et vous, comment se passe votre rentrée ? pas trop débordé.e ?
ça vous tente le GO SMALL pour se replonger dans notre quotidien en douceur et tâcher d’en maîtriser le rythme ?

Rendez-moi visite sur InstaGram ou FaceBook, commentez, partagez, et mettons tout cela en application via quelques #GOSMALLSTORIES…

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Où trouver le bonheur ?

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Attention billet sérieux.

Si vous avez déjà trouvé le bonheur, merci de passer votre chemin et laissez la place aux autres ! 🙂

J’ai été invitée il y a quelques jours à découvrir l’activité d’Alexandra, diplômée en art-thérapie*.

Pour ne pas effrayer celles et ceux qui y verraient une mission psy, elle préfère se décrire comme une «dynamisatrice».

Personnellement, ce mot ne m’évoque rien, et je préfère certainement les qualificatifs plus concrets. Mais vous voyez l’idée… avec douceur et sagesse, elle promet pourtant de tout dynamiser !
D’ailleurs, la Société Innovaboost qu’elle a créée porte en son nom la garantie de la propulsion. Alexandra assure qu’avec elle, on va se dynamuser !

Je me suis donc penchée sur ce qu’est l’art-thérapie afin de comprendre pourquoi et comment on peut avoir besoin de l’utiliser et à qui cela s’adresse.
Ça m’a parlé parce que cela fait appel à la libération de l’énergie créatrice de chacun d’entre nous, sans barrière et sans contrôle.

L’art-thérapie est une méthode visant à utiliser le potentiel d’expression artistique et la créativité d’une personne à des fins […] de développement personnel. Définition Wikipedia, qui vaut ce qu’elle vaut, mais au moins c’est simple, clair et concis.

Enfant, ado, adulte, en situation de stress, de problèmes relationnels, de pertes de repères, de manque de confiance en soi, ou tout autre situation d’auto-dévalorisation, l’art-thérapie permet de gravir une à une les marches libératrices de l’épanouissement personnel grâce à la créativité, celle qu’on ne croit même pas posséder, pourtant existante mais bien enfouie au fond de nous.

La compétence d’Alexandra pourrait toucher tous ceux, en souffrance, qui n’ont pas trouvé le bonheur, mais elle vise surtout les personnes qui le cherchent au travail. Parce que LE BONHEUR AU TRAVAIL est au coeur de toutes les préoccupations professionnelles du moment, dans les petites comme les grandes entreprises.
On le sait, le bonheur, qu’il soit au travail ou à la maison, ça se cultive et ça s’entretient ! Oui, mais comment ?

J’ai donc continué mes réflexions, lancée sur la piste du bonheur.

Les propos de Malene Rydahl, Danoise vivant à Paris, écrivain et conférencière, m’ont interpelée.
Après «Heureux comme un Danois» (et pas «Heureux qui comme Ulysse», elle aurait été moins crédible), elle récidive avec «Le bonheur sans illusions», publié en fin d’année dernière chez Flammarion*.
Sans blague ! Les Danois seraient le peuple le plus heureux sur notre planète !
En tant que Danoise, cela fait d’elle une experte en la matière, j’imagine.

Si vous avez 4mn pour l’écouter, elle parle français dans cette vidéo .

En résumé, la solidarité, l’empathie et le dialogue (des valeurs plus féminines si on en croit Malene) sont une partie de la solution au bonheur.
Des valeurs qu’il est facile d’appliquer à soi-même et à l’entreprise.
« Faites ce que vous dîtes et dîtes ce que vous faîtes. Et si vous ne le faites pas finalement, dîtes le aussi ! ».
Mais ce qui fait le sentiment d’enthousiasme généralisé des Danois, c’est en tout premier lieu la CONFIANCE. En soi, en les autres, en la Société. Viennent ensuite la liberté, et la responsabilité individuelle de donner du sens à ce qu’ils font personnellement et professionnellement.
Très tôt, on leur apprend à se demander quel est le sens de leur vie, pourquoi ils sont là, quelle est leur contribution à ce monde.

Alors, si la créativité que cherche à faire émerger Alexandra, au sein de ces groupes d’adultes qu’elle guide, nous permet de nous poser en même temps ces questions intimes mais essentielles, et d’y répondre enfin, alors oui, elle nous met sur la voie. Pour apprécier la vie dans toute sa beauté et sa complexité sans se perdre dans les illusions du bonheur, ainsi que le clame Malene.

Gandhi disait : « soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ». Voilà une bonne base de départ pour atteindre le bonheur, non ?


Références :


*je précise que je n’ai pas été rémunérée par Innovaboost ni par Flammarion, pour rédiger ce billet. Je me suis rendue à l’atelier d’Alexandra par curiosité, parce que je parle souvent de créativité par ici et sur mes réseaux sociaux (Instagram et Facebook), et parce que le sujet rejoint ma lecture actuelle « Libérez votre créativité » de Julia Cameron, que je peine pourtant à terminer depuis des semaines !

Credit photos : Mavelle Paris – Innovaboost – The Chatterbox Club

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